Nouveau rebondissement chez Alpine : Oakes part, Briatore seul aux commandes !

Alpine F1

Le retour du retour

Est-ce surprenant ? Arrivé l’an dernier en remplacement de Bruno Famin, Oliver Oakes n’a jamais fait illusion au sein d’Alpine F1 Team. Tout le monde sait que c’est Flavio Briatore qui était aux manettes depuis son retour spectaculaire l’an dernier également, en dépit de sa « simple » casquette de « conseiller spécial ». Avec le départ de Oakes, Flavio Briatore redevient le team principal d’Enstone, l’entité dont il avait été viré quinze ans plus tôt après le crashgate de Singapour. Sacré retour !

Alpine F1 Team, l’essoreuse

On a l’impression que, depuis l’affaire Piastri de 2022, Alpine est dans un tourbillon sans fin : la valse du staff a été incessante, aussi bien dans la direction sportive que technique. Alpine aura connu 4 teams managers en l’espace de deux ans, avec Szafnauer, Famin, Oakes et donc désormais Briatore ! Comment une équipe peut-elle se développer dans une telle instabilité, pire encore que sous la IIIème République !

Alpine présente ce départ comme une démission, et précise qu’Oliver Oakes ne sera pas remplacé. « BWT Alpine Formula One Team annonce qu’Oliver Oakes a démissionné de son poste de directeur d’équipe », précise un communiqué envoyé à la presse mardi soir. « L’équipe a accepté sa démission avec effet immédiat. À partir d’aujourd’hui, Flavio Briatore restera conseiller exécutif et assumera également les fonctions précédemment exercées par Oliver Oakes. L’équipe tient à remercier Oliver pour ses efforts depuis son arrivée l’été dernier et pour sa contribution à l’obtention de la sixième place du championnat des constructeurs 2024. » Mouais…

Flavio brille à tort ?

Ce qui est sur désormais, c’est que Flavio Briatore a les coudées franches avec Alpine pour façonner comme il l’entend Enstone, « sa » chose, dont il avait déjà pris les rênes dès le début des années 90 au temps de Benetton. Un nouveau directeur sportif prendra sans doute en charge les opérations de course, mais l’italien est désormais le nouveau capitaine du navire, dont il a déjà changé le cap.

Après avoir dégagé le moteur Renault au profit de Mercedes, l’étape suivante devrait arriver dès Imola : Jake Doohan va probablement céder sa place à Franco Colapinto dès le grand prix d’Emilie-Romagne. Le départ de Oakes n’est d’ailleurs sans doute pas étranger à ce changement de line-up, puisque le team manager anglais était le meilleur défenseur du pilote australien. Le manager, qui avait voulu initialement faire entrer son écurie Hitech comme 12e équipe, n’a peut-être pas réuni les investisseurs nécessaires pour s’assurer un contrôle des parts dans Enstone.

Colapinto sans doute, en attendant un gros poisson ?

Pour Briatore, Doohan était sur la sellette dès fin 2024. Il s’en est même fallu de peu pour qu’il ne débute jamais, car le manager italien rêvait de mettre la « pépite » Colapinto dans l’Alpine immédiatement, en ayant précipité le départ d’Esteban Ocon, écarté d’Alpine avant le dernier grand prix de la saison 2024. Sans doute pour des raisons contractuelles, Jake Doohan a eu quelques courses pour faire ses preuves en 2025, mais désormais la voie est libre pour mettre l’argentin à sa place. N’oublions pas que Colapinto dispose de gros sponsors, en particulier le géant énergétique YPF dont le PDG Horacio Marin, interrogé sur la date de ses débuts en Formule 1 quelques jours plus tôt, avait lâché l’info d’Imola en « off »…

Briatore s’est montré très ambitieux pour Alpine, avec l’intention de jouer le titre mondial d’ici trois ans et la volonté de recruter un top driver. Il ne cache pas son intérêt pour Max Verstappen, si ce dernier venait à quitter Red Bull. Pierre Gasly devrait se méfier…

(5 commentaires)

  1. SVP débaptisez cette écurie de F1… Elle n’a plus de raison d’être celle d’Alpine.
    Qu’ils se concentrent sur le WEC.

    1. WEC Alpine A424, règlement LMDh : châssis Oreca, Moteur ICE Mecachrome, Moteur électrique + système électronique hybride Bosch, Batterie Williams Advanced Engineering, exploitation par Signatech. Ouais ouais ouais. 🤣

      1. L’assembalge des moteurs du WEC se fera à Viry apres les 24h et Signatech a été racheté par Alpine. Je suis d’accord qu’il n’y a au départ pas grand chose d’Alpine mais on a une gestion intelligente, à l’image de Porsche qui a racheté Manthey

        1. @Alex : oui, Viry a obtenu un os à ronger avec l’assemblage après l’abandon du moteur F1. Mais le moteur est Mecachrome (avec spec Alpine officiellement..). Pour Signatech, non. De mémoire c’est 49 % qui ont été achetés par Alpine. Un peu comme les coentreprises automobiles chinoises il y a qq années.

          Sinault, qui dirigeait Signature Racing (dénomination officielle de Signatech) a laissé sa place fin 2023 au Groupe Signature comme Président (personne morale). Et le groupe Signature est dirigé par Philippe Sinault.
          Mais oui, la gestion est plus « Faminesque » 🙂

          C’était surtout pour contrebalancer une affirmation à l’emporte pièce sur Alpine F1 qui n’aurait plus rien d’Alpine…et de se concentrer sur le WEC qui n’a pas plus d’Alpine finalement 🙂

          1. Alors je dis que ce n’est pas glorieux !
            Je suis pragmatique et patriote.

            Alpine a tort ou a raison, fait plus « français » en WEC que la F1 !?

            La F1… Cela devient honteux avec en plus un Mafi..x.
            Qu’ils mettent le paquet sur la WEC… Et profitons-en pour que cela devienne plus français !

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