General Motors lance le rappel des modèles de pick-up et SUV 2021-2024 pour des défauts moteur critiques. Près de 900 000 véhicules GM aux États-Unis sont concernés. Cette fois ce n’est pas un souci Takata, mais ce n’est pas forcément mieux.
Un rappel de grande envergure face à des défaillances moteur
General Motors (GM) vient d’annoncer un rappel massif concernant certains de ses véhicules parmi les plus populaires. Et cela touche LE moteur américain par excellence.
En effet, ce rappel concerne principalement des modèles équipés du moteur V8 6,2 l (L87), produit entre 2021 et 2024. Sont touchés les Chevrolet Silverado, GMC Sierra, ainsi que plusieurs SUV de grand format. Ainsi on trouve sur la liste les Chevrolet Tahoe et Suburban, GMC Yukon, Yukon XL et les luxueux Cadillac Escalade et Escalade ESV.
Le rappel fait suite à une série de plaintes récurrentes de la part des propriétaires. De plus, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) a ouvert une enquête officielle par au début de l’année 2025.
Le moteur en question est soupçonné de présenter un défaut de fabrication majeur. Ce défaut peut entraîner des pannes de moteur graves, une perte de puissance soudaine ou même une fissure. C’est donc un rappel « Stop-Sale and Recall » qui est publié.
Les détails du défaut moteur révélé par GM
Dans un communiqué relayé par GM Authority, General Motors a déclaré :
« GM rappellera volontairement certains SUV et trucks équipés de moteurs L87 6,2 litres afin de résoudre des problèmes de fabrication affectant certains moteurs. »
Le document de rappel interne précise que la bielle et/ou les composants du vilebrequin pourraient être affectés par des défauts de production. Même si GM ne donne pas de détails techniques précis, le constructeur reconnaît que ces défauts augmentent le risque d’accident si une panne moteur survient en pleine circulation.
Cette transparence intervient alors que GM est sous pression, les incidents signalés ayant alimenté la colère des consommateurs et donné lieu à plusieurs poursuites judiciaires.
La NHTSA en alerte : près de 900 000 véhicules concernés
Le problème a été détecté suite à l’accumulation de plaintes de propriétaires. Début janvier, 39 signalements étaient déjà enregistrés par la NHTSA. Depuis, ce nombre n’a cessé de grimper, mettant en lumière un problème plus vaste que prévu.
Selon les estimations de l’agence de sécurité routière, ce sont potentiellement 877 710 véhicules qui pourraient être concernés par ces risques de défaillance moteur. Cette ampleur explique pourquoi la NHTSA a lancé une enquête approfondie pour déterminer l’origine exacte du problème et évaluer les mesures correctives à imposer à GM.
La réponse de General Motors face à la crise
Face à l’ampleur des critiques et à l’augmentation des plaintes, General Motors a choisi de réagir rapidement. En plus du rappel volontaire, la marque a annoncé un arrêt des ventes pour les modèles concernés encore en stock, afin de prévenir tout nouvel incident.
Bien évidemment, GM affirme que la sécurité et la satisfaction client demeurent ses priorités absolues. L’entreprise s’engage à corriger les défauts identifiés aussi rapidement que possible. Et ce, même si le calendrier précis des interventions et réparations n’a pas encore été dévoilé publiquement.
Un rappel lourd de conséquences pour GM
Ce rappel massif pourrait avoir des conséquences importantes pour General Motors, tant sur le plan financier qu’en termes d’image.
Déjà sous le feu des critiques pour d’autres problèmes de fiabilité ces dernières années, le constructeur pourrait voir son capital confiance auprès des consommateurs être quelque peu affecté.
En outre, avec la multiplication des procédures judiciaires et les coûts liés aux réparations massives, GM devra redoubler d’efforts pour rassurer ses clients. C’est essentiel pour préserver sa part de marché, notamment dans le segment des pick-up et des SUV haut de gamme.
Crédit illustration : GM.
Oulah mais il faut ouvrir le moteur pour vérifier ça : du boulot en perspective pour les ateliers, un boulot juste énorme !
Et comme je pense qu’une simple inspection visuelle ne suffit pas, la pièce va être changée.
Presqu’un million de moteurs à ouvrir c’est proprement gigantesque !
Ce n’est pas un Pure Tech? lol
Plus sérieusement… le point positif des procès à tous crin (ça craint) aux USA font que les constructeurs ne laissent pas pourrir une situation.
Ils l’ont fait dans le passé ; ça a coûté très cher à Ford pour le fameux cas de la Pinto.
D’après Trump, c’est sûrement que cela vient d’une pièce chinoise qui constitue 60 % du total de la voiture !?