La riposte Toyota
Toujours attachée à l’approche multi-énergies, comme en atteste la poursuite de ses investissements dans l’hybride et aussi sa croyance dans l’hydrogène, Toyota a néanmoins infléchi sa stratégie sur l’électrique, alors que le constructeur ne propose pour l’instant que le Bz4X et le Bz3 en Chine. Sans adopter la stratégie du tout-électrique, la branche EV et batteries est désormais bien plus mise en avant. Cette réorientation a été déjà annoncée en avril, lors d’une conférence de presse du nouveau PDG Koji Sato, mais désormais un nouveau jalon est franchi avec la révélation des investissements de Toyota dans la technologie des batteries.
La société a dévoilé un plan ambitieux dans un communiqué, alors même que l’assemblée générale du groupe qui s’est tenue aujourd’hui a confirmé Akio Toyoda à son poste de président du conseil d’administration. Certains analystes avaient vu dans les critiques du groupe une manière de déstabiliser le président et peut-être de provoquer un changement de tête.
Dans ce communiqué, on pourrait croire que tout a été écrit pour éteindre les critiques, rassurer et convertir les sceptiques. Toyota affiche l’ambition, ni plus ni moins, de « changer le futur de l’automobile », avec la conception de véhicules électriques dont l’autonomie ferait un bond considérable par rapport à ce que le marché propose actuellement.
Le premier véhicule électrique répondant à ces nouveaux critères doit faire ses débuts en 2026 dans le domaine du premium avec un modèle Lexus, utilisant une batterie lithium-ion de nouvelle génération qui offrira une autonomie de plus de 965 km sur une seule charge, comme rapporté par différentes sources dont Automotive News. La recharge de 10 à 80 % se ferait en 20 minutes seulement.
L’étape suivante, prévue pour 2026-2027, concerne une batterie bipolaire lithium-fer-phosphate qui peut réduire les coûts de 40 % avec une nouvelle conception des anode et cathode, pouvant réduire les coûts de 40 %.
Les batteries solides, la prochaine révolution ?
Enfin, à l’horizon post-2027, l’arrivée des batteries à semi-conducteurs avancée et solide, qui pourraient augmenter l’autonomie de 50 %, ce qui permettrait de parcourir plus de 1 448 km sans émettre d’émissions. Un chiffre qui changerait totalement la donne, mais à relativiser puisque les visuels diffusés par Toyota fournissent des chiffres basés sur la norme CLTC chinoise, réputée comme étant bien plus tolérante que la norme WLTP.Grâce à cette technologie, Toyota estime qu’elle produira d’ici 2030 environ 1,7 million de véhicules électriques
Le principe des batteries solides est fondamentalement différent, avec l’abandon de l’électrolyte liquide, constitutif des batteries lithium-ion, remplacé par un composé solide à forte densité énergétique, ce qui permettrait de réduire considérablement les risques inhérents aux batteries liquides, mais aussi de réduire les contraintes de volume, avec tous les avantages que cela apporterait en termes de place, de poids, de consommation, de vitesse de recharge et de prix. Si la problématique de la longévité et de la fiabilité ont été dépassées par Toyota, reste le plus délicat, c’est-à-dire le passage à l’industrialisation et la baisse des prix technologiques, puisque certaines estimations évaluent les batteries solides jusqu’à 25 fois plus chères actuellement que les Lithium-Ion.
Pour terminer avec ce communiqué, Toyota entend revoir également sa façon de produire les voitures. La marque, qui a donné son nom au « Toyotisme » dans les années 70, peut-elle encore révolutionner la production ? L’idée est évidemment de réduire le nombre de pièces, pour réduire les coûts, mais aussi de travailler sur l’aérodynamisme afin d’optimiser la consommation d’énergie des véhicules, en faisant appel à l’IA et à l’expertise de la balistique sonique. Les systèmes embarqués, systèmes de conduite autonomoe et OS ne sont évidemment pas oubliés, Toyota promettant là aussi des possibilités décuplées de personnalisation pour le client
Tant mieux !
L’important est que la maîtrise des technologies ne soit pas contrôlée par un seul pays.
Le Japon étant un pays correct, c’est une très bonne chose pour l’Occident et l’intérêt mondial.
Pays correct le Japon? Archi nationaliste dans l’âme, à peine calmé par sa déculottée d’il y a presque 80 ans après avoir foutu à sac un triangle Corée/Chine/Papouasie, rien que ça, qui continue d’ailleurs de lui en vouloir.
Je me demande l’énergie nécessaire au recyclage d’une batterie solide tiens !
Blague à part, les gigafactories de recyclage de batteries ont intérêt à être flexibles pour recevoir les multiples chimie et moyens de recyclage.
Vu d’ici, c’est simple : c’est bêtement de la chimie mêlée avec une casserole qu’on chauffe, on broie, on dissout pour dix sous.
Mais si la casserole doit chauffer plus, si elle doit être plus grande, si l’appétit de la broyeuse ne peut se mettre sous la dent la coquille trop solide, cette chaîne sera déjà obsolète et l’adaptation salée.
Ils n’ont rien perdu d’être en retard sur l’électrique…le pognon va continue de couler à nous ! Nous allons tous rouler à piles !
Dans les grandes embouteillages cela va rouler en silence et les clims à fond, le bonheur quoi !!
Sur les trottoirs comme des gros moustiques les vélos écraseront tout ce qui sera sur leur passage à commencer par les vieux …mais pour les merdes de chiens …rien à faire !
Dans un documentaire (Regards) sur Arte la semaine dernière …et au nord de la Pologne, des petits pécheurs (bateaux encore au gasoil subventionné)…des misérables ne pêchent plus que des petits poissons…et on nous dit que cette pêche c’est pour faire de la bouffe pour les chiens !!
Sur la criée les charriots élévateurs sont des Toyota !