Renault pourrait atteindre le seuil de 2 milliards d’économie « plus tôt que prévu »
Renault devrait par ailleurs « atteindre le seuil des 2 milliards d’euros d’économies plus tôt que prévu, peut-être dès la fin de cette année », après « un énorme travail d’assainissement sur le volet commercial », assure Luca de Meo.
Pour rappel, le groupe automobile table sur un total de 2,5 milliards d’euros d’économies d’ici 2023 et 3 milliards d’ici à 2025.
Reste que de tels propos ne devraient pas rassurer les vendeurs … à moins qu’il ne s’agisse d’une réduction des versions proposées pour un même véhicule pour optimiser les couts ?
Renault pourrait créer l’équivalent de 8 milliards de PIB par an
« Si le plan Renaulution se déroule comme prévu, Renault pourra créer l’équivalent de 8 milliards de PIB par an ! », estime le dirigeant. « C’est un enjeu majeur, mais cet objectif est à notre portée. Le rôle de la France est de produire de l’innovation, de la tech et de la valeur ajoutée, grâce aux projets en cours ».
Le pôle de fabrication de VE du Nord de la France pourrait devenir le plus grand d’Europe
Dans la production de véhicules électriques où le constructeur détaillera « bientôt » sa stratégie, son pôle de fabrication de voitures électriques dans le Nord « peut devenir le plus grand d’Europe », affirme encore Luca De Meo, décidemment très « optimiste ».
500 à 600 ingénieurs Renault participeront à l’alliance « Software République »
Entre 500 et 600 ingénieurs de Renault participeront à l’alliance Software République annoncée début avril par Renault, Atos, Dassault, STMicroelectronics et Thales en vue de mettre en commun leurs recherches sur la mobilité électrique, connectée et autonome.
Véhicules à hydrogène couplés à des stations de recharge
Renault a créé une co-entreprise avec son partenaire Plug Power l’hydrogène, fabricant américain de piles à hydrogène. Le groupe veut proposer une offre « unique sur le marché » alliant « la fourniture de véhicules à hydrogène » et celle de « stations de recharge ».
Flins : plus de Chiffre d’Affaires qu’avec la production de voitures selon De Meo
En ce qui concerne l’usine de Flins, site qui doit devenir un centre de recyclage de véhicules et de batteries – opération impliquant toutefois des centaines de suppressions de postes à la clé – le constructeur a pour ambition, d’ici à 2030, d’y « réaliser davantage de chiffre d’affaires qu’en y assemblant des voitures », en générant « plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans l’économie circulaire ».
Créer de la valeur via la technologie
« Il faut arrêter de juger un constructeur sur le nombre de véhicules produits en France », conclut Luca de Meo.
Lequel affirme qu’une voiture est de plus en plus « un concentré de technologies » à « maîtriser » afin de « créer de la valeur ». « Mon ambition, partagée avec Jean-Dominique Senard, le président du groupe, c’est de créer cette valeur en France et de rendre à Renault sa fierté ! » conclut-il.
Notre avis, par leblogauto.com
Beaucoup d’annonces et beaucoup d’optimisme …. Méthode Coué ou volonté de prendre le taureau par les cornes ?
Le discours de De Meo ressemble à des propos de commercial vouant à tout prix vanter les mérites de son produit pour attirer le chaland et les investisseurs….
Quant à « l’énorme travail d’assainissement » prévu d’être réalisé sur « le volet commercial », espérons que le dirigeant précise rapidement sa « pensée » … et que l’emploi n’en fasse pas trop les frais.
Sources : AFP, Renault

La conclusion d’Élisabeth paraît s’imposer quand on lit de la sorte ces affirmations optimistes ou annonciatrices de suppressions de concessions.
Évidemment, 7 milliards à chercher sur l’hydrogène à se partager avec les copains ça aidera un peu.
Puis 500 à 600 ingénieurs de Renault participeront à l’alliance Software République annoncée début avril par Renault, Atos, Dassault, STMicroelectronics et Thales en vue de mettre en commun leurs recherches sur la mobilité électrique, connectée et autonome : sans faire le troll et même au regard de l’interface actuelle qui écrase le RLink, ce n’est pas très rassurant.
Il faudra qu’on m’explique pourquoi il faut 600 ingénieurs Renault pour faire ce job. C’est autant un doute qu’une critique.
Je me demande combien chez Waymo ou chez Tesla travaillent sur ce sujet.
Pourquoi, 500 c’est beaucoup?
Alors que dire de VAG qui en mobilise 10 fois plus :
https://www.volkswagen-newsroom.com/en/press-releases/volkswagen-with-new-software-unit-5092
@Rakihoney : ben que c’est 100 fois trop ?
Tu parviens à obtenir autre chose qu’une information marketing en rassemblant 5000 ingénieurs toi ? Moi, déjà avec une quinzaine autour d’une table, je regrette ces réunions.
Et cela, même si on compte l’ingenieur Catia débutant qui dessine l’encoche de fixation de la carte mère, l’ingénieur qui dessine l’integration du capteur dans le rétroviseur gauche, l’autre qui fait le droit….
c est sur que ca n est pas le chef de projet qui est responsable de la cacophonie ?
En attendant, il faudrait peut être songer à produire la nouvelle kangoo avec la chaine de traction hybride de la clio…. en lieu et place du diesel…. ça me semblerait pertinent
Et pour l’hydrogène, attention, car le concurrent Stellantis prévoit de lancer ses premiers utilitaires dès la fin de cette année… 😀
thomas
l’article ci-dessous date de 2019
https://www.automobile-propre.com/renault-kangoo-master-hydrogene/
Je pense que les économies vont se faire à gros cout de délocalisation, parce que l’électrique et l’hydrogène, c’est pas pour tout de suite, les licenciments par contre oui.
Qu’ils commencent par rembourser leur PGE…
Sinon Renault veut vendre le technocentre (pour en devenir locataire) et Renault externalise des services entiers (maintenance des moyens d’essai).
Histoire de dégager un peu de cash parce qu’il paraît que les finances sont dans le rouge.
A quand la vente de l’Atelier des Champs-Elysées comme Peugeot et Citroën ont déjà fait de leur vitrine parisienne ??? 🙄
Je ne suis pas du tout d’accord avec la conclusion hâtive et à charge: tout d’abord c’est le boulot d’un DG que d’attirer le « chaland » des investisseurs. Deuxièmement c’est par des projets multiples, variés et novateurs qu’une entreprise peut survivre aujourd’hui, encore plus dans le domaine automobile. En ce qui concerne l’emploi, on sait assez bien que les VE créeront moins d’emploi que ce soit en production ou en entretien, raison de plus pour trouver d’autres sources d’innovation afin de contrecarrer cette réalité par la création de valeurs. Les alliances que Renault crée aujourd’hui dans des domaines aussi divers que technologique, hydrogène et recyclages seront les emplois de demain. Pour ce dernier domaine c’est particulièrement bien vu et je pense que ça fera un cas d’école et des émules (ou suiveurs ?)