Oliver Blume, né en 1968 à Brunswick, était jusqu’à présent Président du Directoire de Porsche depuis 2015. Désormais, il préside également à la destinée de tout le groupe Volkswagen. Ingénieur mécanique, il est entré chez VW en 1994. « Le directoire autour de Herbert Diess a fait un bon travail stratégique et technologique » déclare Blume lors d’un séminaire d’entreprise avec les cadres.
Le Directoire dans le même temps passe de 12 à 9 membres. Un comité resserré qui va devoir s’attaquer à plusieurs dossiers dont la stratégie d’électrification, mais aussi Cariad, la filiale des logiciels. En effet, selon plusieurs personnes, Diess pourrait avoir perdu sa place suite au « fiasco » de CARIAD et des logiciels VW. De nombreux clients doivent attendre des jours, voire des semaines, pour une mise à jour de leur ID par exemple.
L’électrification pourrait aussi avoir joué un rôle dans ce remplacement. Pour autant, Blume devrait poursuivre et même accélérer dans la voie tracée par Diess. Côté management, Blume veut rebâtir l’esprit d’équipe abîmé par son prédécesseur visiblement. Diess a connu plusieurs épisodes de forte tension à répétition avec l’équipe de direction, mais aussi les représentants du personnel. Un style « franc » que d’aucuns trouvent trop direct et volontiers provocateur qui n’a pas plus à tout le monde. Blume est décrit comme plus conciliant, ouvert au dialogue que Diess.
Externalisation du logiciel ?
Pour Blume, la tâche est importante avec une gamme électrique à (re)lancer, mais aussi l’IPO (introduction en bourse) de Porsche. Il va devoir également naviguer à vue avec un groupe qui affiche des résultats mi-figue mi-raisin ces derniers mois. Blume devrait se distinguer de son prédécesseur sur la question des carburants synthétiques. En Allemagne, cette voie est mise en avant pour réduire l’empreinte CO2 de l’automobile. Mais Diess n’y croit pas et lui préfère le tout électrique. Blume devrait pousser les carburants synthétiques, notamment pour les « gros » moteurs tout en poussant l’électrique.
Mais, le grand chantier de Blume sera à coup sûr le logiciel. VW avait décidé de tout faire en interne pour tirer un maximum de profit de cette unité de business. Sauf que le logiciel ce n’est pas comme l’automobile. Quelle sera la décision de Blume ? Externalisation ou poursuite du logiciel maison ? En revanche, les batteries des VE et PHEV devraient être faites maison ou en grande partie internalisées. La Chine pourrait aussi être délaissée (à confirmer). Une trop grande « sinodépendance » fragilise le groupe.
Notre avis, par leblogauto.com
La mission de Blume est importante et s’il devrait mettre ses pas dans ceux de son prédécesseur pour de nombreuses choses, le style devrait être plus policé, plus rond. Reste à voir ce qu’il va faire pour les « points noirs » de VW. Le groupe n’est pas le seul à avoir des soucis avec la partie logicielle (lenteurs, bugs, etc.).
Bon courage à Oliver Blume pour atteindre tous les objectifs. Le premier sera sans doute de rétablir la confiance et le dialogue avec le personnel, ou du moins leurs représentants.

Je deteste cette marque, tous leurs anciens véhicules crachent des fumées noires.
Je déteste les trolls qui crachent les relents de leurs miasmes noirs de leurs fond de cuve qui leur dessert de cerveau.
Enfin, tout cela pour dire que ces propos un peu ridicules montrent plus un parti pris anti ou pro qu’une réflexion ou la naïveté de ce que les autres constructeurs sont des pets de licornes qui embaument ta vie.