Nouveau Volkswagen T-Roc : ce qu’il faut retenir de la deuxième génération

Volkswagen lève le voile sur la nouvelle génération du T-Roc, son SUV compact qui reste un pilier de la gamme en Europe. Plus grand, plus connecté et uniquement proposé en motorisations hybrides essence, il arrivera sur le marché français en novembre. Les commandes ouvrent le 1er septembre, avec un tarif de départ fixé à 29 990 € pour le 1.5 eTSI Hybrid de 116 ch.

Un design revu et plus affirmé

Le Nouveau VW T-Roc conserve l’arrière de type coupé qui caractérise le modèle, mais gagne 12 cm en longueur par rapport à son prédécesseur. Ces nouvelles proportions renforcent sa silhouette et profitent à l’habitabilité.

Côté éclairage, le SUV adopte des projecteurs LED redessinés. En option, des phares matriciels IQ.LIGHT reliés par une bande lumineuse et un logo Volkswagen éclairé complètent la face avant. À l’arrière, une signature lumineuse à LED et un logo illuminé (selon finition) viennent renforcer l’identité visuelle.

A ce propos, cette mode des logos éclairés est ridicule. Cela doit enrichir surtout les équipementiers qui proposent ces bidules, mais cela fait kéké. Parenthèse fermée.

Un habitacle modernisé

À l’intérieur, Volkswagen annonce des matériaux plus qualitatifs et une présentation inspirée de modèles supérieurs. Ce sera à vérifier lors de l’essai. Le tableau de bord recouvert d’un tissu spécifique est associé à un éclairage d’ambiance.

Le système multimédia repose sur un écran central pouvant atteindre 12,9 pouces. Un affichage tête haute, projeté directement sur le pare-brise, fait son apparition en option. La molette Drive Select, déjà vue sur le Tiguan, permet d’adapter les modes de conduite tout en servant de commande multifonction.

Plus d’espace à bord

Grâce à l’allongement du véhicule, les passagers arrière disposent de davantage d’espace, même en présence de grands gabarits à l’avant. Le volume du coffre progresse également pour atteindre 475 litres. Evidemment, cela se fait au détriment de l’encombrement du véhicule qui passe donc de 4,23 m à 4,35 m !

Selon la finition, le Nouveau VW T-Roc peut recevoir un siège ergoActive électrique avec fonction massage, une première pour ce modèle.

Plateforme MQB evo et aides à la conduite

Construit sur la plateforme MQB evo, le T-Roc bénéficie des dernières évolutions techniques de Volkswagen. Le système Travel Assist a été enrichi : il gère désormais certains changements de voie et anticipe mieux les limitations de vitesse. Attention avec les alertes sur les ADAS qui se multiplient comme les freinages fantômes.

Autre nouveauté, le Park Assist Pro permet de mémoriser une manœuvre de stationnement et de la reproduire automatiquement sur une distance pouvant aller jusqu’à 50 mètres. Le conducteur peut même déplacer le véhicule via son smartphone. Cela peut être pratique pour sortir ou rentrer dans un parking étroit.

En série, un avertisseur de sortie de véhicule signale l’approche d’usagers avant l’ouverture des portes.

Des motorisations exclusivement hybrides

La nouvelle gamme repose uniquement sur des moteurs essence hybrides. Au lancement, deux versions 1.5 eTSI Hybrid avec hybridation légère 48V seront proposées : 116 ch et 150 ch. Elles sont associées à une boîte automatique DSG à 7 rapports et à une transmission traction.

Deux motorisations hybrides rechargeables viendront compléter l’offre dans un second temps. En revanche, pas de Diesel visiblement. Dommage.

Finitions et personnalisation

Quatre niveaux de finition structurent la gamme :

  • T-Roc (entrée de gamme, axé sur la fonctionnalité),
  • Life (confort),
  • Style (design et technologie),
  • R-Line (sportivité).

Six coloris extérieurs sont disponibles, dont trois inédits : Jaune Canary, Gris Loup et Bleu Céleste. Le toit peut être commandé en noir. Toutes les versions peuvent recevoir un attelage, avec une charge utile de 80 kg adaptée aux vélos électriques.

Made in Portugal

Produit à Palmela, au Portugal, le T-Roc succède à la première génération lancée en 2017 et restylée en 2022. Avec plus de deux millions d’exemplaires vendus dans le monde, dont 292 000 en Europe l’an passé, il figure parmi les SUV les plus diffusés de la marque aux côtés du Tiguan.

La deuxième génération confirme son rôle central dans la stratégie européenne de Volkswagen, en misant sur l’électrification légère et une montée en gamme technologique.

Nouveau T-Roc 1.5 eTSI Hybrid (85 kW/116 ch) – Consommation d’énergie : cycle mixte 5,5 – 5,9–l/100 km ; Émissions deCO2 : cycle mixte 125 – 135 g/km, classe CO2 : E-D.

Nouveau T-Roc 1.5 eTSI Hybrid (110 kW/150 ch) – Consommation d’énergie : cycle mixte 5,6 – 6,2l/100 km ; Émissions deCO2 : cycle mixte 128 – 138g/km, classe CO2 : E–D

Notre avis, par leblogauto.com

Esthétiquement, ce nouveau VW T-Roc intègre la gamme avec des feux adoucis et une grande « bouche » noire en guise de bouclier. L’arrière aussi reprend les désormais classiques de la marque. Il pousse un peu plus loin le style du Tiguan par exemple. On aime ou on n’aime pas ce style. A chacun de voir.

En revanche, on regrette l’agrandissement du véhicule en conservant le nom. Ce n’est pas la première fois que l’on fait cette remarque. Mais, les constructeurs conservent des noms commerciaux vendeurs pour des véhicules qui petit à petit ne sont plus ce qu’ils étaient.

Avec 4,35 m, ce VW T-Roc est à peine plus petit que ne l’était le Tiguan 1 (4,42 m). C’est dire ! On déplore aussi l’absence pour le moment de motorisation Diesel pourtant très adaptée à ce genre de gros bébé routier. Même en prenant le petit moteur eTSI avec l’entrée de gamme, à 125 g/km pour les émissions de CO2, ce sera 540 € de malus CO2 en 2026, et 983 dès 2027. Malus qui pourra grimper jusqu’à 1 901 € en 2026 et 2 726 € en 2027.

(12 commentaires)

  1. Grosse déception !
    L’ancienne monture était compacte …. Une méchante concurrente à sa majesté la Golf….
    Là, elle devient plan-plan et plus grosse… Un énième SUV familial sans intérêt.
    Après bien sûr que c’est une bonne voiture comme toutes les VW… Mais rien d’existant alors que c’était un des rares modèles de VW avec de la personnalité.

      1. Et puis ils ont repris ce qui était particulièrement moche chez Audi aujourd’hui…. Les calandres de chariot de supermarché en plastique !
        Heureusement qu’ils font maintenant de remarquable PHEV.

  2. Tout à fait d’accord au sujet de cette mode des logos éclairés et autres bandeaux lumineux AV et AR , n’oubliez pas d’allumer les antibrouillard pour plus de mauvais goût. C’est pénible pour les autres usagers et ç’est évidement inutile en plus d’ajouter un peu de pollution lumineuse.
    Le tableau de bord recouvert d’un tissu spécifique sera possiblement un nid à poussières avec peut être une décoloration à prévoir.
    A part ça c’est 1 suv qui ressemble aux autres, je reconnais que pour les anciens l’assise surélevée est pratique, pour les autres je cherche.
    J’imagine que les hybrides approcherons de 2 tonnes et tourneront autour des 50000€ mais il ne faut pas en parler, ce n’est pas vendeur.

  3. La seule originalité de ce Troc, c’est la barre en alu du tableau de bord qui remonte sur le côté des aérateurs latéraux.
    Pour tout le reste, c’est inintéressant et d’une tristesse. La précédente mouture sortait en peu du rang mais là, c’est fadasse au possible.
    Et puis, ces monosourcils lumineux à l’avant et à l’arrière, c’est vu et revu chez VW et partout ailleurs. Ils sont obligés de les mettre juste pour pouvoir coller un logo lumineux ridicule qui ne sert à rien (franchement quel est l’intérêt ?)
    Tous les designers auto sont en manque d’inspiration ? A ce rythme, autant faire dessiner les caisses par l’IA, ça ne pourra pas être pire.

  4. Intéressant, curieux de le voir en vrai. En revanche vous auriez pu quand même faire un effort les gars, 4m23 + 12cm ça ne fait absolument pas 4m45.. mais 4m35. C’est reste relativement grand mais ça reste cohérent pour un suv polyvalent et c’est beaucoup plus petit qu’un Tiguan.

    Pour le prix je trouve qu’ils ont fait un effort. L’ancien commencé sans remise à 28 000€ environ en boite manuelle. Celui-ci passe à 29 900 en boite auto, avec une micro hybridation, donc en fin de compte c’est plutôt bien placé (c’est le même prix que l’actuel à boite auto équivalente en fait). Pour les haut de gammes, l’actuel dépasse largement les 50 000€ hors remises. Donc celui-ci sera forcément au moins au même tarif. Sachant que la clientèle de ce type de finition n’est celle qui commente en disant « c’est trop cher personne ne va l’acheter ». Si ne vous inquiétez pas, les sociétés, cadres et autres le prendrons sans hésiter comme l’ancien.

  5. VW font de bonnes bases de voitures fadasses et chères … Et Skoda et Cupra les améliorent à tout point de vue, et les rendre enfin désirables.

  6. une id3 un peu plus haute, aussi terne et tristoune. les clients de la marque adorent la fadeur vw, et je crains que l’id2, vu les premiers protos ne soit rien de plus qu’une polo avec des phares un peu modifiés. des autos sans aucune émotion. déprime

  7. Best seller c’est certain. Attention après une période de flottement (sortie bâclée des séries ID) VW est en plein renouveau.
    Que des tractions dommage il faudra attendre le PHEV qui va bientôt arriver aussi.

    1. Pour les ID, ils étaient pressés de faire oublier le Dieselgate !
      Mais la base n’est pas aussi mauvaise comme historique beaucoup de matériel Allemand… l’amélioration continue en corrigeant graduellement les problèmes finis par bien fonctionner.
      2020, VW était débutant dans la VE (comme Stellantis) la prochaine génération fera mal.

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