Levante bis ?
Le Grecale doit clairement augmenter les volumes de ventes en lorgnant vers le segment toujours très prisé et lucratif des SUV. Le Levante a représenté 59 % des volumes de ventes l’an dernier, avec plus de 14000 unités écoulées. Baptisé Grecale en hommage au fameux « vent du nord-est méditerranéen », ce nouveau modèle pourrait être considéré comme un Levante raccourci. Avec une longueur de 4 846 mètres, il ne rend que 14cm à son grand frère mais en propose 16 de plus que le Porsche Macan contre lequel il est censé se positionner. Large de 2 163 mètres et haut de 1 670 mètres, le Grecale affiche donc un gabarit plutôt costaud.
Ce SUV développé sur la plate-forme Giorgio bénéficie d’un capot nervuré qui plonge sur une calandre large et basse. De petits phares à LED équipent l’avant, tandis que l’arrière adopte des optiques en forme de boomerang « inspirés de la Maserati 3200 GT ». L’avant affiche pour certains une étrange ressemblance avec le Ford Puma, surtout en raison de la forme des optiques…Certes, mais ne poussons pas le Trident trop loin ! Il est vrai que le nouveau design des phares avant de Maserati, déjà vu sur la MC20, en a déçu certains pour son manque de caractère, en comparaison notamment des magnifiques feux agressifs des Gran Turismo. La « ligne trapézoïdale » et la lunette arrière compacte donnent au Grecale une ligne dynamique de coupé. Quatre sorties d’échappement et une poupe large complètent l’affichage musclé du véhicule.
3 motorisations, bientôt 4
Sous le capot, les versions GT et Modena de la Grecale sont proposées avec un moteur essence 4 cylindres 2.0 à hybridation légère emprunté à la Ghibli hybride. Celui-ci développe 330 ch sur la Grecale Modena et 300 ch sur la Grecale GT. Le couple est fixé à 450 Nm. Avec ce moteur, la Grecale sprinte de 0 à 100 km/h entre 5,6 et 5,3 secondes pour une vitesse de pointe fixée à 240 km/h.
La Maserati Grecale Trofeo est propulsée par un V6 3.0 biturbo de 530 ch pour 620 Nm de couple. C’est en fait un moteur dérivé de celui de la supercar Maserati MC20, le six-cylindres en V Nettuno. Si ce bloc biturbo de 530 chevaux reprend la double combustion avec préchambre empruntée à la F1, il abandonne le carter sec au profit d’un carter humide. Maserati annonce des performances de sportive pour cette version Trofeo: 3,8 secondes pour atteindre les 100 km/h et 285 km/h en vitesse de pointe. Il dispose d’une suspension pneumatique standard et de modes de conduite appelés Comfort, GT, Sport, Corsa et Off-road. Ce Grecale Trofeo peut faire mal à son rival germanique, le Porsche Macan, dont la version la plus affutée, la « Performance », est pour l’instant cantonnée à 440 chevaux. Mais boxent-ils vraiment dans la même catégorie ?
Dans le courant de l’année 2023, la gamme recevra le renfort d’une version 100 % électrique « Folgore », la griffe électrique de Maserati. La puissance n’a pas encore été divulguée mais ce SUV à transmission intégrale doit être capable de délivrer 800 Nm de couple. D’une capacité de 105 kWh et reposant sur la technologie 400 volts, la batterie doit permettre de dépasser les 500 km d’autonomie. Pour l’instant, ce ne sont que des annonces et il faut se contenter d’un design avant d’en connaître plus d’un point de vue technique.
Upgrade intérieur
Si l’extérieur ne bouleverse pas les codes du Trident, à l’intérieur de la Grecale, Maserati fait sa révolution. Le constructeur italien a tapissé l’intérieur du SUV d’écrans. On retrouve à son bord quatre écrans, avec le tableau de bord numérique, un écran tactile central de 12,3 pouces associé au système multimédia Maserati Intelligent Assistant, un écran pratique de 8,8 pouces et une petite « horloge numérique » équipée d’un système de commande vocale.
Maserati a ainsi réduit au maximum le nombre de boutons sur la console centrale, afin de « laisser plus de place à un accoudoir généreux, une grande boîte à gants et une zone pour recharger le téléphone portable ». Maserati affirme avoir utilisé des « matériaux nobles » et porter une attention particulière aux détails. Pour preuve, le constructeur indique l’éclairage situé derrière l’écran central, qui vise à « créer un effet lounge » à bord « en diffusant une douce lumière ». Aucun détail ne doit être négligé. Le tableau de bord est recouvert de cuir Saffiano sur la version GT d’entrée de gamme tandis que le modèle sportif Trofeo privilégie la fibre de carbone ou le cuir perforé.
La commercialisation est prévue courant 2022. Les prix devraient démarrer aux alentours des 74 470 euros pour la GT, 85 200 pour la Modena, tandis que le Trofeo débutera à 114 950 euros. Il faudra cependant y ajouter chez nous un malus conséquent, notamment de 40 000 € pour la version V6.
Comme Alfa Romeo, Maserati propose désormais deux SUV dans sa gamme. On peut bien évidemment, en puriste, déplorer cette tendance, mais les exemples de Porsche et Lamborghini ont montré que c’était une voie très rentable.
Il est assez classique au final. Pas d’excentricité a la urus . Dommage
il en faut pour tous les gouts, Maserati fait dans le classique, ce n’est pas plus mal !?
maserati n’est pas non plus un fabricant excentrique! c’est la classe sportive genre Jaguar italien.
Lamborghini a sorti beaucoup de modèles « hors norme », c’est même se spécialité à mon gout
C’est dingue, on nous parle sans arrêt d’écologie et d’élictrification, et on continue à nous pondre des armoires normandes.
Ça me fatigue.
@Achille Talon, Ben oui et non.
Question de timing.
Nous sommes sur une période de transition !
Pour le moment, la VT gagne encore plus ! … Pendant combien de temps ?
On le voit ici… Nombreux, ne jure que pour le vroum-vroum… S’ils ont encore de l’argent pour les machines à pétrole, pourquoi pas !?
Mais c’est sûr que l’avenir est à la VE… Surtout à terme pour les plus pauvres… Car en 2030, il faudra être riche pour rouler encore en VT.
Heureusement qu’il reste Maserati pour représenter le premium et le luxe dans Stellantis. Alfa Romeo va devenir une marque généraliste (quand on voit le nouveau Tonale) et DS l’a toujours été.
DS n’est pas un généraliste! Ou alors DS ne vend que des finitions très hautes d’une gamme généraliste.
Difficile de se positionner sur le Tonale sans l’avoir vu mais je trouve qu’Alfa pour l’instant garde une image HDG, avec la Giulia largement à la hauteur des productions BAM
Avec la version 100 % électrique « Folgore »… C’est vraiment l’auto faite pour faire la transition en douceur.
À vrai dire, personne ne sait encore, quelle version sera la plus rentable, j’imagine, dans 7 ou 10 ans de carrière de l’auto.
Mais ce modèle servira de test en grandeur nature pour Stellantis… Bon pour essuyer les plâtres avant les plateformes plus modernes pour les VE.
Pas d’inquiétude Achille vous n’êtes pas la cible de ce véhicule
Oui 1ère pensée, mais la mode, c’est la mode, et ce ne sont pas les plaideurs d’un ancien comique d’écrans mis à la tête de l’Ukraine qui vont changer les goûts de consommations des gens riches qui ne sont pas dans le besoin , ni aujourd’hui, ni demain .
Il fait sympa… Mais un tantinet désuet !?
Jen étais resté au fait que la plateforme giorgio ne pouvait pas être électrifiée. J’ai manqué un épisode ?
A coups de centaines de millions € dans la R&D, toutes les plateformes redeviennent compatibles à l’électrification. 😉
… Maintenant, reste-ce à savoir si c’est le top !?
La version Trofeo ressemble un peu de face au Ford Puma 🙂
Pas vilain selon moi, mais pas à tomber non plus.
Vivement la suite de la Granturismo…
Intérieur cossu paraît sympa. Extérieur complètement lambda (quand on en est à comparer une Maserati avec une Ford Puma…). Question de goût, next.
Comparaison n’est pas raison ndlr : Grecale Puma
La suite de la grandturismo va être du même tonneau, un truc fade et dépassé esthétiquement
J’aime bien il me reste juste quelques milliers d’euros et je m’offre ça
Optiques de Puma
Mauvaise comparaison je trouve.
Les feux avants reprennent le design « 60’s » déjà vu sur la 3200 gt (idem pour les feux arrières comme c’est bien écrit dans l’article). Ce dessin des feux avaient même inspiré Fiat pour la Grande Punto et la Bravo 2.
La Puma s’inspire des feux de la Ford GT qui renvoie elle-même au modèle des années 60.
Maserati revient à un design plus familier et c’est toujours mieux que l’avant du Levante (avis perso of course).
@Rickyspanish : plus que la forme extérieure, c’est aussi la signature (qu’il n’y avait pas sur la 3200 of course) qui vient de la MC20 et le parechoc de la version Trofeo qui font qu’on « voit » le Puma. Après ce n’est pas forcément une critique car le Puma est apprécié pour son style.
ça me rappelle la SM maserati: sortie en pleine crise pétroliere
Je ne le prends pas pour une critique. Le Puma (avec le Mokka) est sans doute l’un des petits SUV les plus réussis sur le marché.
Je dis juste qu’on peut voir une ressemblance entre le Grecale et le petit Ford mais que cette ressemblance s’explique par l’histoire propre à chaque marque.
Pour la signature lumineuse, vu la forme des feux, il n’y a pas non plus 12000 façons de les intégrer.
20 ans après le Cayenne…..
?
20 ans après, on a encore du mal à croire au succès de cette porsche moche, mal finie, gourmande, peu fiable et évidement hors de prix
Et ultra rentable
ps : je ne suis pas du tout pro-suv
La 911 lui doit sa survie depuis 20 ans !
Le, « c’est le pourquoi » que le SUV Alpine est OBLI-GA-TOI-RE… 😉
moche, mal finie, peu fiable et évidement hors de prix
Merde on pourrais presque aussi parler de Tesla….
@CG
Les tesla ne sont pas hors de prix ; elles sont presque bon marché quand on compare.
Ensuite question beauté, c’est une question de goût pour Tesla alors que c’est objectif pour la Cayenne (au moins la 1ere génération ).
@C Ghosn, on l’a vue récemment… Parfois Tesla, c’est mieux que BMW pour 30 k€ moins cher !!!
Hors de prix… Pour nous, pauvres, oui, mais certainement pas dans le premium !