Elle a eu une carrière exceptionnellement longue avec 18 ans. La Nissan R35 GT-R tire sa révérence et avec elle un blason iconique en automobile. Nissan ne ferme pas la porte à un retour du nom, mais on craint qu’il ne soit électrique, voire carrément sur un SUV !
La GT-R R35 ne se vendait plus qu’au Japon après s’être retirée petit à petit des différents marchés. Celle qui a bouleversé le monde des supercars en ridiculisant des voitures bien plus chères qu’elle, est désormais « dépassée ». Ce n’est pas si étonnant que le dernier exemplaire sorte donc de l’usine de Tochigi, après environ 48 000 exemplaires en 18 ans.
Pour l’anecdote, cet exemplaire final est une Premium edition T-Spec, avec évidemment une peinture Midnight Purple !
C’est le temps pour Nissan de faire les comptes. 37 % des GT-R R35 ont été vendues au Japon où elle reste un mythe roulant. Seuls 9 ouvriers spécialisés, des Takumi, ont assemblé les moteurs VR38 sur les 18 ans de carrière. Il leur fallait environ 6 heures pour chaque moteur.
Un chien dans un jeu de quille
Quand elle a débarqué en 2007, la GT-R R35 et son V6 VR38DETT twin-turbo ont été comme un chien dans un jeu de quille. Malgré son poids conséquent, elle compensait par une électronique de contrôle et une transmission intégrale. 480 chevaux à ses débuts, 570 chevaux à la fin pour le modèle 2017. La version Nismo disposait même de 600 chevaux. Désormais, cela semble peu face à des voitures qui affichent 800 chevaux, voire dépassent les 1000 chevaux.
Surtout, à ses débuts, la Nissan GT-R R35 c’était en gros 77 000 € ! En 2016, hors malus, elle dépassait les 100 000 € pour terminer en 2022 au-delà des 115 000 € et même 220 000 € pour une Nismo. Inflation inflation !
Ivan Espinosa a déclaré : « Nous comprenons que les attentes sont élevées. Le badge GT-R ne s’applique pas à n’importe quel véhicule ; il est réservé à un modèle vraiment exceptionnel, et la R35 a placé la barre très haut. Je vous demande donc simplement de la patience. Bien que nous n’ayons pas encore finalisé de plan précis, la GT-R évoluera et réapparaîtra à l’avenir. »
Notre avis, par leblogauto.com
On gardera le souvenir d’un soir sur le grand circuit du Mans (merci Nissan !) où nous avons pu prendre le volant de la GT-R à plus de 280 km/h dans les Hunaudières.
Quand on lit les déclaration du nouveau patron de Nissan, Ivan Espinosa, on craint de voir la GT-R revenir en 100 % électrique (il y a déjà eu des concepts), ou être
Incroyable automobile
A collectionner
😃
Un copain se l’ait offerte en voiture de société en 2011. Black Series 480 HP. très très sympa à rouler et à piloter (parait il, je n’ai eu le droit que de l’emmener jusqu’au circuit à Fontenay le comte…)
à la fin du crédit bail, il l’a conservé bien sûr et à chaque fois qu’il la sort c’est la cohue autour! Maintenant à chaque entretien (Bordeaux, Nissan La Rochelle ne veut pas y toucher) il a une offre d’achat de la part de la concession, la dernière fois l’offre dépassait largement le prix qu’il l’avait payé neuve.
le veinard
Une icône de l’automobile contemporaine s’en va…respect. Quand on voit ce qu’est Nissan aujourd’hui…
nos 9 ouvriers qui ont assemblés les moteurs travaillaient donc environ 1800 heures par an… pas mal (en comparaison d’autres pays)!
@Emma_ : ce qui est somme toute classique au Japon où la durée légale du travail est de 40 h/semaine et que vu leur ancienneté, ils ont 20 jours de congés par an 🙂
Voiture franchement over rated comme disent les Américains. Sans Hollywood elle serait vendue à la casse à qui en veut bien, à cause de sa complexité et d’un entretien digne d’une italienne autrement plus huppée.
Le style : bahhhh…
La mécanique : un V6 turbo, ouais. La concurrence a des V10 et des V12. Ou un flat 6 aux vocalises à réveiller d’extase un mort.
Les performances : lourde, trop lourde. La plupart ont une prépa moteur, enfin on augmente la pression des turbos quoi.
Bref, c’est comme le prêt à porter japonais : une identité forte mais toujours la même chose.