Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a appelé vendredi à anticiper les besoins futurs de la France en électricité. Raisons invoquées : l’électrification de certains usages mais aussi du développement de l’hydrogène et de la possible réindustrialisation du pays.
Le PDG d’EDF prévoit une forte croissance de la consommation d’électricité
« Nous sommes à la veille de bouleversements d’une telle ampleur, dans le domaine du transport et du chauffage en particulier, que nous pensons qu’il va y avoir sur les années qui viennent, mettons sur les 30 ans qui viennent jusqu’en 2050 (…), une forte croissance de la consommation d’électricité », a-t-il déclaré devant les députés de la mission d’information sur la résilience nationale.
Des estimations largement sous-estimées selon Jean-Bernard Lévy
Jean-Bernard Lévy a notamment critiqué les hypothèses retenues dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique, dont la dernière version a été publiée en 2020. Celle-ci retenait l’hypothèse d’une consommation électrique nationale de 600 à 650 térawattheures (TWh) en 2050, en hausse modérée par rapport aux niveaux actuels (460 TWh en 2020), pour tenir compte du recours croissant à l’électricité à la place des énergies fossiles.
C’est « une fourchette basse, je dirais même une fourchette très basse de ce qui nous paraît le plus probable », a estimé le patron d’EDF. Tenant à souligner que, depuis l’adoption de la dernière SNBC, deux facteurs nouveaux avaient émergé: un mouvement de réindustrialisation consécutif à la crise sanitaire et le développement souhaité de l’hydrogène, pour lequel « il y aura besoin de beaucoup d’électricité ».
La consommation d’électricité augmente « un peu plus que prévu »
Le directeur général de l’Énergie et du Climat au ministère de la Transition écologique, Laurent Michel, a reconnu cette semaine devant la même mission d’information que la consommation avait « une tendance à augmenter un peu plus » que prévu. « Ça sera peut-être plutôt 700 ou 750 » TWh en 2050, a-t-il indiqué aux députés.
RTE : travaux travaux sur l’avenir du système électrique français à l’horizon 2050
RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension, mène actuellement des travaux sur l’avenir du système électrique français à l’horizon 2050. Il a retenu une consommation de référence d’environ 645 térawattheures par an mais avec plusieurs variantes. Dans un scénario de « sobriété » elle pourrait n’être que de 550 TWh, tandis qu’elle pourrait grimper jusqu’à 770 TWh en cas de « révolution hydrogène ».
Notre avis, par leblogauto.com
Du souci à prévoir pour les véhicules électriques et à pile à combustible ? Des propos à la limite d’alarmants mais lucides laissant redouter de « sérieux » problèmes. Et qui soit dit en passant démontre s’il en était besoin que ces types de motorisation nécessitent beaucoup d’énergie … et de nucléaire. Certains redoutent même déjà une pénurie d’uranium, une ressource stratégique pour alimenter les centrales.
Quant à l’aspect écologique de tels véhicules …
Sources : AFP
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. Vigilance de RTE pour 3 hivers prochains, risque pour les VE ?
J’ai vu plusieurs émissions sur la production future d’électricité ces derniers temps.
La conclusion était qu’effectivement que la France se reposait trop sur son déjà vieux parc nucléaire et que la consommation augmenterait suffisamment trop vite pour que l’on soit obligé à ouvrir des centrales à gaz en plus des EnR pour pallier l’insuffisance future de nos centrales nucléaires dont beaucoup seront en fin de vie dans 10-15 ans.
Il faudrait lancer immédiatement la construction de 6 EPR2 dès 2021 sans attendre.
Nos centrales ont dans les 25-40 ans, et peuvent être prolongées sans trop de difficulté. Tant que la cuve est OK, alors on peut remplacer le reste (et c’est ce qu’on fait déjà, en maintenance continue: alternateur, échangeur thermique, pompe…..)
Concernant les futures centrales à construire:
-d’abord finir cet EPR français, en retirer des conclusions, cerner les défaillances (c.a.d former la main d’oeuvre, constituer un savoir faire, refaire une filière….)
-modifier le nécessaire, sur le plan technologique, technique et humain
-construire une deuxième centrale, pour valider les modifications apportées
-ensuite, on peut en construire à la chaine
Concernant l’urgence, actuellement, l’Arabie Saoudite exporte la quasi totalité de son pétrole. En cas d’une méga hausse de la consommation domestique, ils peuvent moins exporter, voire pas exporter, et garder le pétrole produit pour eux
La France, c’est pareil. Actuellement, en moyenne, on exporte 50.000GWh d’électricité par an, la production de 6 réacteurs conventionnels (env 1000MW). En cas d’urgence électrique, on n’a pas besoin de construire des centrales à gaz. Il suffit de moins exporter, et garder nos électrons pour nos citoyens
>>>>>> Si la France construit massivement des centrales à gaz, ce sera à cause des ENR dont il faut remédier à leur intermittence dans les plus brefs délais
Mais si en cas d’urgence on n’exportait plus, c’est les autres qui construiraient des centrales à gaz non ?
Et le problème serait le même au niveau CO2/climatique.
oui mais pas de blackout donc une economie qui fonctionne, pas d emeutes etc chacunnces affaires
oui will
mais ce ne sera pas avec notre argent pour construire ces centrales à gaz, pas avec notre argent pour acheter du gaz aux Russes pour alimenter ces centrales, etc…
nos voisins feront ce qu’ils veulent, et en assumeront leur responsabilité (sur leur choix électrique)
Comme pour la construction des grands navires de combat, il n’est pas nécessaire la mise en service de l’unité pour acquérir de l’expérience.
Les centrales, c’est la même chose, arrivée à 50 % de la construction, qui représente déjà des années d’expérience.
Il y a donc même un trou « grave » entre la 1er EPR française et la future 2e.
On a pris tellement trop de temps que la nouvelle génération dit simplifiée sera une nouvelle tête de série qui risque d’avoir une mise en œuvre très longue… Bien plus qu’à l’époque des années 80 où on en mettait plusieurs réacteurs en service par an !!!
De plus les France à créer plusieurs coupures de compétences, des ingénieurs de génie n’ont pas été remplacés à temps, et même s’il a des jeunes ingénieurs de génie qui arrive sur le marché, l’expérience des « vieux » leur manque terriblement …. La plupart sont dans les EPHED ou dans les cimetières.
L’ITER est arrivé à 50% de sa construction. Est ce qu’on peut passer maintenant à l’étape de construction en série????
Le problème du nucléaire français, c’est que notre expérience avait été interrompue ET supprimée. Les derniers projets dataient des années 90, et cela ne concernait que la construction. Depuis, on n’a plus construit. Depuis, on n’a pas maintenu ces personnes à leur poste, payées à rien faire. Leur départements ont été dissous, supprimés, le personnel dispersé voire licencié. Et maintenant, on repart de zéro. Construire une deuxième centrale tout de suite n’a pas d’intérêt si on ne maitrise pas cette connaissance, cette maitrise
On n’a pas/plus cette connaissance pour couler du bon béton
On n’a pas/plus cette main d’oeuvre sachant souder
On n’a même pas des personnes capables de lire un plan, et de positionner les pièces au bon endroit. Mettre une vanne à l’envers, une aussi grosse qu’une Smart, il faut le faire, non!!!!
https://www.usinenouvelle.com/article/une-vanne-montee-a-l-envers-ralentit-le-chantier-de-l-epr-de-flamanville.N204208
Bref, tant qu’on ne s’est pas assuré d’avoir une bonne base pour la construction des nouvelles centrales, alors on n’n construit pas.
Maitriser la filière
Maitriser le savoir faire
Donc finir Flammanville. Ensuite, en tirer des conclusions, réajuster nos moyens. Puis on construira à ce moment là. On n’est pas au pied de la falaise. On a encore de la marge de manoeuvre, encore une réserve de 50TWh, voire un peu plus en améliorant les batiments
Il faut comparer ce qui est comparable, l’ITER est un programme d’un réacteur expérimental de fusion ou on a essuyé une quantité de plâtres chaque année… Il est donc important de le finir et de le faire de A à Z avant de passer à une étape de la série.
L’EPR, n’a jamais été un réacteur de nouvelle génération entièrement nouveau sur le principe, mais le modèle de la précédente génération très modernisé et sécurisé avec le retour des leçons de l’accident de Tchernobyl.
L’EPR n’aurait pas dû connaître autant de retard si l’on n’avait pas fait une vacance de construction de réacteurs durant les années 90-2000… On a perdu un savoir-faire immense sur les chantiers des centrales… Les Chinois nous ont rattrapés sur ce domaine.
Exemple avec l’analogie des navires de combat important et complexe :
l’USS Enterprise (CVN-65) était le premier porte-avions à propulsion nucléaire de l’Histoire, un navire presque expérimental à son époque construit de 1958 à fin 1961… Il n’y a pas eu de sister-ship.
Le suivant des porte-avions nucléaire fut les 1er de tête de série L’USS Nimitz (CVN-68)… Une fois qu’ils avaient « appris » avec l’Enterprise, construit et mise en service de 1967 à 1975… Le suivant ne fut suivi que de 2-3 ans L’USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69 … Pourtant, le Nimitz était entièrement nouveau même sur les réacteurs nucléaires par rapport à l’Enterprise.
Ils ont en produit 10 porte-avions de la même classe en 34 ans… Chaque navire est différent à cause des modifications venant de l’expérience sur les chantiers et de leur utilisation opérationnelle acquise au fil du temps.
@SGL
Le savoir faire perdu dans le nucléaire est aussi du à un choix de fonctionner « à l’économie » chez EDF, ainsi qu’au fonctionnement d’Areva.
à ajouter que la France a commencé tôt à s’intéresser au nucléaire à cause de nos besoins militaires, mais, une fois le pays équipé de suffisamment de centrales il n’y avait aucune raison de continuer à en construire 🙂
Oui @Emmanuel, c’est une perte assez nette de compétence.
Pourtant pour les sous-marins la gestion de conversation et de la transmission des compétences, c’est beaucoup mieux passé depuis 60 ans le SNLE Le Redoutable fut le 1er des sous-marins nucléaires conçu en France sans l’aide des Américains. Ça commence en 1963 pour être mise en service en 1971… C’était le prototype… Le suivant suit que 2 ans après pour se terminer avec L’Inflexible de 1980 à 1985.
Les SNA arrivent plus tard avec la nouvelle série de la classe Rubis, mis en service qu’en 1983 et au dernier en 1993.
Les SNLE 2e génération arrivent après pour remplacer la construction des Rubis, ce fut la classe Le Triomphant de 1986 à 2010.
Les SNA 2e génération arrivent après, la classe Suffren 2007 à …. 2030 (prévision)
On le voit ici, il y a une continuité de conception de fabrication et de mise en œuvre sans interruption depuis 1963 (pour la conception) et 1971 (pour le maintien opérationnel)
A comparer avec les centrales nucléaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_en_France#/media/Fichier:Chrono-parc-nucleaire-francais.svg
Il y a un trou important de continuité de construction avant et après les EPR … En théorie de conception, on est encore dans le coup.
l’armée n’a pas à subir le principe d’équilibre financier, de bénéfice, peut se permettre de conserver du personnel entre 2 missions…
« EPR : pourquoi les Chinois y arrivent et pas nous ? »
https://www.capital.fr/economie-politique/epr-pourquoi-les-chinois-y-arrivent-et-pas-nous-1361531
« une pénurie d’uranium » avec les lieux d’extraction connue … Sinon il y a des réserves pour environ 1000 ans.
Sur le sujet https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-des-mati%C3%A8res-premi%C3%A8res/20210913-uranium-le-spectre-d-une-p%C3%A9nurie-fait-monter-les-prix
Je viens de lire l’article de RFI. Cela dit que la production d’uranium s’est faite à des niveaux plutôt bas depuis quelques années car la demande était faible, et qu’avec le retour de plus de demande notamment avec la Chine qui démarre des réacteurs, le marché est plus tendu. Mais le leader Kazakhe de l’extraction continue à produire 20% de moins que sa capacité annuelle maximale, et de nombreuses mines sont dans le même cas, voire ont été abandonnées ces dernières années faute de rentabilité. Le prix de l’uranium est au ras des paquerettes depuis plus de 30 ans par rapport à ce que l’on envisageait dans les années 70, c’est ce qui a mis un coup d’arrêt aux projets de surgénérateurs un peu partout dans le monde.
Le manque d’uranium est une chimère !
Cela peut arriver sur une courte période, mais comme la demande était extrêmement faible l’offre, c’était adapté à cette faible demande.
Le nucléaire reste environ 70 fois moins cher que le pétrole pour produire la même énergie.
… Il y a donc de la marge.
@SGL
alors, oui, le combustible nucléaire possède un faible coût de production, mais c’est sa mise en oeuvre qui plombe sérieusement le coût final de l’électricité produite.
électricité nucléaire actuelle 36€ le MWh
mais EDF dit que son coût réel de production est de 42 € le MWh
EPR Flamanville, selon la Cour des Comptes : 110 à 120€ le MWh
EPR anglais selon le contrat signé ; 109£ le MWh
6 nouveaux EPR : EDF s’engage à ne pas dépasser 60 € le MWh (mais est ce possible que le coût d’une centrale soit respecté ? et pourquoi alors avoir signé à plus de 100€ avec les anglais ?)
solaire : entre 40 et 60€ le MWh
éolien : entre 50 et 70€ le MWh
grand hydraulique français : entre 15 et 25€ le MWh
grand barrage actuellement : de 40 à 70 € le Mwh
fuel lourd : de 30 à 100€ le MWh (et plus selon les pays et les périodes)
l’électricité nucléaire est moins chère que l’électricité produite par une centrale au fuel, mais la centrale au fuel est un moyen de dépannage de produire de l’électricité.
et ça va dépendre du pays, et du moment, quand le gaz de schiste est à prix négatif sur le marché américain, l’électricité produite voit son coût de production baisser.
au niveau mondial, actuellement, c’est le solaire qui est le moyen le moins coûteux de produire de l’électricité, mais dans les pays producteurs, charbon et gaz naturels ont des coûts très proches.
L’éolien terrestre ayant aussi des coûts de production du même niveau, le grand éolien maritime devant se rapprocher de 50€ le MWh.
C’est moins couteux de dépanner avec du gaz naturel ou du charbon que du fuel.
Mox … surgénération … des solutions les nucléariste en ont depuis toujours, l’argument de la pénurie d’Uranium c’est du bidon environnementaliste.
On en est certain ?
Car les 1000 ans de réserve c’est à la conso actuelle ?
Ou en prospective avec un changement du mix énergétique ?
Car en France on a un mix de prod élec avec 70% de nucléaire, mais il ne s’agit que de la prod élec.
Le mix énergétique TOTAL c’est 23% d’élec, et 67% de fossile.
Donc le nucléaire c’est 70% de 23%, soit 16%.
Imagine qu’on convertisse le fossile en nucléaire, ça signifie grosso-modo 4 fois plus de nucléaire, donc les 1000 ans sont divisés par 4, soit 250 ans.
Mais là j’ai pris l’exemple de la France qui a déjà beaucoup de nucléaire dans on mix de prod élec, et donc relativement plus que la plupart des pays dans le mix global.
Alors si on veut remplacer tout le fossile par du nucléaire au niveau mondial, les 1000ans de réserve passent à combien ?
Au niveau mondial le nucléaire c’est 5%, et 80% de fossile.
Donc 16 fois plus.
1000/16=62,5 ans. C’est déjà moins fun.
Les deux qui m’ont mis -1 peuvent-ils me dire si c’est 1000 ans de réserve en conso actuelle ou 1000 ans en prospective avec un basculement massif du fossile vers le nucléaire ?
https://www.sfen.org/energie-nucleaire/panorama-nucleaire/uranium-monde
C’est entre 100 et 10.000 ans, à vrai dire personne ne le sait vraiment. 😉
Comme la fin prévue du pétrole dans les années 70.
Mais franchement, ce n’est pas d’actualité même dans 10 ans.
il n’y a pas que l’uranium, il y a le thorium avec des réserves énormes, l’utilisation des déchets qui contiennent encore plus de potentiel énergétique…
il faudrait que Micron redemarre astrid le projet qu il a arrete…
Le lobby du nuke se met doucement en place ….
ah bon est le lobby des enr et du gaz russe ne ce met pas en place?
@Klogul, pas besoin de mettre en place quelque chose qui est déjà en place. 😉
c est vrai mes excuses ?
C Ghosn : si il y a un lobby du nucléaire, il peut démissionner vu ses piètres résultats (fermeture de Fessenheim, retards de l’EPR).
On ne peut imprimer ni du pétrole, ni du gaz, ni du charbon , ni de l’ uranium. Or, l’impression est finalement la seule arme politique qui reste.
Ce sera ça ou rien: le renouvelable mais NI le fossile, NI le nucléaire.
L’économie US manque d’essence, retour aux débuts des années 1970, ruptures d’approvisionnements en tous genres, pannes d’électricité célafoteuuoréchofemenclimatic ( formule qui remplace avantageusement le célèbre « abracadabra ») et stupidités judiciaires et politiciennes, on vidange les barrages pour sauver quelques centaines de poissons, et on s’étonne des coupures d’eau.
Irlande et GB, la nourriture manque : « célafoteuobrexiteu » formule godon pour « abracadabra », là aussi.
Puces, poulets, veaux, vaches, cochons, couvées, ketchup, chlore, capotes, tout manque en occident… Tabac sur les émissions de rénovations de vieux tas d’os pour l’automobile…
Cerise sur le gâteau : fin de cette immonde connerie de flux tendus. Il faut le reconnaitre, il fallait vraiment être demeuré pour inventer ça !
On utilise que l’U235, qui ne constitue que 0.7% du minerai d’uranium (99% d’U238), plus un peu de Pu239 qui se forme quand l’U238 absorbe un neutron, et qui constitue à peu près un tiers de l’énergie fournie. Donc on utilise actuellement à peu près un pourcent de l’énergie du combustible nucléaire. Sachant que les surgénérateurs peuvent valoriser la totalité de l’uranium, voire du thorium (3x plus abondant paraît-il) on est pas près de manquer de combustible à moins qu’il nous faille plus d’un millier d’années pour faire fonctionner la fusion nucléaire.
Les gouvernements successif n’ont que trop tardé à commander de nouvelles tranches nucléaire. Mi 2022 devrait être le bon tempo.
J’ai commencé ma carrière dans un BE d’ingénierie qui travaillait dans le nucléaire vers la seconde moitié des années 80… Et cela pendant 10 ans.
Il n’y a eu aucun remplacement sur les 10 ans par une plus jeune génération. Il y a donc 35 ans, il y avait même des sortes de « génies » presque irremplaçables de près de 70 ans.
… Il n’y a eu aucun remplacement sur les 10 ans par une plus jeune génération.
Durant les années 90, il n’y avait presque plus de nouveau projet, le département nucléaire, c’était réduit en peau de chagrin de 90 % au moins.
Le travail principal était sur le retraitement sur l’usine de la Hague et Cadarache.
Dans les années 2000, je n’étais plus dans le domaine, mon beau-frère était à l’ASN à l’époque, et on s’était dit à cette époque qu’il commençait à devenir urgent que la France relance une nouvelle vague de constructions des centrales pour soulager les anciennes, sachant que l’EPR risquait déjà d’être long à mettre en service en nombre.
La réalité fut pire que les plus mauvaises prévisions.
Ça fait plus de 15 ans que l’on avait fait ces conclusions
« Mi 2022 devrait être le bon tempo. » Il n’est jamais trop tard pour bien faire… Mais ça fait quand même très très tard 2022 !
2022, c’est le timing parfait pour…..mettre en place une option nucléaire dans quelques écoles d’ingénieurs. Idem aussi pour les cursus inférieurs (BTS, BacPro….). Les former comme il faut, dans la perspective de travailler dans le nucléaire.
La construction du prochain réacteur, ça attendra cette génération de futurs travailleurs dans le nuk, formée comme il faut
on a lancé la construction, mais sans avoir reconstitué la filière, dirigée par des ingénieurs-powerpoint. Et c’est ça qui a causé le désastre
bref, comme je disais, reconstituer la filière d’abord (avec une garantie de futures constructions), en finissant Flamanville, ET chercher à comprendre nos lacunes, nos erreurs. Ensuite, il sera temps de construire ces centrales. Et ce sera rapide, en réutilisant une partie des installations existantes
Les problèmes liés à l’EPR sont le résultat de la perte de compétence.
Si l’on provoque un écart trop important entre le 1er EPR et le 2e, ont « entretien » le mal de la perte de compétence par génération.
C’est beaucoup plus judicieux de reproduire x fois un problème de jeunesse et de le corriger, que de tout perdre !
C’est un constat historique que l’on peut voir sur tous les grands programmes complexes dans tous les pays …. Capitalistes ou soviétiques… Peu importe le management.
Les Russes par exemple avaient prient l’habitude de sortir une série initiale de matériel (cela se vérifie sur leurs sous-marins, avions de combat, chars) la 1re version était très souvent mal mis au point, à la charge des escadrons ou aux équipages de faire des rapports pour que la 2e version dit définitive soit bien au point.
Les Américains faisaient souvent des pré-séries déployées sur une petite échelle loin des zones de combat.
Sur les navires, trop coûteux pour être mis à la casse, une refonte plus ou moins importante est faite… Notre PAN Charle de Gaulle à subit des nombreuses modifications avant d’avoir 5 ans de service opérationnel… D’ailleurs, un sister-ship aurait dû coûter deux fois moins chères et sans défauts, mais c’est une autre histoire….
Actuellement, la consommation française serait de l’ordre de 460TWh
Les prévisions estiment une future conso de l’ordre de 700TWh, soit une augmentation de 250TWh, qu’il faudra produire….
…C’est une coincidence. 250TWh, c’est la production des ENR en Allemagne. Si les écolos et aveuglés français veulent des ENR, alors grosso modo, cela signifie que la France devra dépenser la même somme que l’Allemagne a fait depuis le début pour parvenir là où elle est…
Je vous laisse faire des recherches sur ce que ça nous couterait, si on doit écouter/obéir aux ayatolahs verts ou aux idéalistes…
il le semblair avoir lu 300 milliards quelque part rt il faudra aussi regarder l’impact ecologique de cette masse d enr (beton, terre rare etc)
ça tombe cette alerte d’EDF, en 2019 il y a eu des rencontres avec le ministère du trésor afin de financer les six EPR voulus par EDF.
Deux possibiltés ont été actées dans le rapport final :
– l’Etat couvre tout dépassement de budget
– l’Etat finance la construction, et EDF est uniquement l’exploitant
La décision devait être validée au printemps 2020, la covid c’est invitée dans notre quotidien, ensuite ce fut les problèmes rencontrés par un des 2 EPR chinois, la toujours non mise en route de Flamenville … la décision aura donc lieu après l’élection !
En attendant, au niveau mondial, c’est la mise en place de solaire qui est le moyen de produire de l’énergie électrique qui augmente la plus.
et le chinois ne s’y trompent pas, il semble que ces derniers mois, de nombreuses capacités de production de panneaux aient été mises en route.
Sauf que la France n’est pas une zone propice au solaire, et qui par définition ne fonctionne que 50% du temps, et surtout en été quand on en a le moins besoin. Les pics de conso en France c’est decembre- fevrier. Vraiment pas le moment optimum pour les panneaux solaires
Non, les PV marchent à Lille en hiver…
Après le stockage est un autre problème.
Mais cela peut devenir le job des vieilles batteries des VE après 10 ans d’utilisation !?
Les panneaux solaires fonctionnent toute l’année, mais plus l’été que l’hiver et pas la nuit. Mais ont l’avantage d’être peut coûteux, facilement installables et immédiatement rentable.
Une centrale solaire, vous pouvez installer des panneaux et les mettre en route par groupes,pas la peine d’avoir fini l’installation de l’ensemble des panneaux pour injecter de l’électricité sur le réseau. Avec le nucléaire c’est le contraire, il faut que tout soit mis soit correct avant d’allumer. Résultat, le projet est lancé, et 10 ou 15 ans plus tard ont a, enfin, de l’électricité. avec du solaire, quelques semaines à quelques mois après le démarrage du chantier une production, limitée peut démarrer.
Regardez ce qu’à fait Casino : au départ, poser des panneaux sur le toit des hypermarchés, puis CDiscount énergie qui vend l’électricité, puis greenyellow => 300 centrales solaires – 335 MWc – 1 700 000 m2 de panneaux solaires installés dans 16 pays !
La seule difficulté du solaire : le stockage d’une partie de la production. Mais personne ne dit qu’il ne faut QUE du solaire, il est possible d’avoir un mix comprenant de l’hydraulique (de petit à gros) du biogaz issu des déchets, de l’éolien, et même du nucléaire pendant les 20 à 30 ans que devraient tenir les centrales actuelles. Peut ête le temps nécessaire à mettre en route la fusion ???
Le biogaz issu des déchets (ménagers), c’est peanut, de l’ordre de quelques pourcents. Il vaut mieux utiliser ce gaz pour alimenter…les camions ordures, en modifiant leur carburation
Les déchets agricoles, en fait, il n’y en a pas. On n’a jamais vu les paysans amener leur déchets agricoles à la décharge, parce que n’ayant aucune utilité sur leur exploitation. Tout au plus, on peut utiliser la paille comme litière pour les animaux, puis de méthaniser après. Mais même ça, il vaut mieux utiliser ce biogaz pour…..alimenter les tracteurs dont le gasoil représente un très gros budget pour les paysans.
Idem pour les déchets forestiers.
« Les déchets agricoles, en fait, il n’y en a pas. » >> Hélas, on en crée désormais pour les méthaniseurs….on plante des champs que l’on n’utilise pas autrement pour mettre directement ce qui est produit dans le méthaniseur. On pervertie le système qui part d’une bonne intention.
Dans les champs :
– maïs pour digesteur à biogaz ?
– betteraves pour ethanol ?
– colza pour bio fuel ou bio gazoil ?
ou maïs pour ensilage destiné aux vaches afin de produire du lait en poudre expédié en Chine ?
Je crois que c’est en Belgique, mais il y a 20 ans, plus le digesteur était gros, moins il était subventionné …
un petit pour une à deux exploitations : 75 à 80%
un très gros nécessitant des camions allant jusqu’à 100 km récupérer de la matière première : 10% de subventions …
La France a préféré aider les gros et pousse aux gros digesteurs …
Résultat, 3 éleveurs, représentant 150 vaches /250 ha, auraient une rentabilité à 25 ans en installant un digesteur
un groupement familial avec 500 ha, 300 à 500 vaches, plusieurs milliers de cochons et une élevage intensif de volailles, aurait une rentabilité autour de 10 ans !!! et, d’après le voisin éleveur, environ 2 fois plus de subventions par rapport à l’investissement global.
Donc, pour l’instant, les lisiers vont dans les champs, puis dans les cours d’eau, puis sur les côtes !
L’exemple connu : la ferme des 1000 vaches, dont le digesteur était l’élément permettant de gagner de l’argent, le lait devenant en sous produit, monnayable, de la production d’énergie !
Des enr qui fonctionne par intermittence afin de creer et stocker de l’hydrogene que l’on consomme quand on a besoin.
20-25% de rendement global en électricité pour quel investissement?
des réacteurs qui fonctionnent en permanence afin de satisfaire la demande électrique 24/24h 365j/an, c’est bien aussi
et en cas de surplus, alors faire de l’hydrogène afin de fournir les acieries et industrie engrais
https://hydrogentoday.info/news/6826
bref, pas besoin de produire de l’hydrogène lors des pics ENR, avant de réutiliser cet hydrogène pour re-produire de l’électricité lorsque les ENR sont absentes. On a déjà perdu en rendement à l’aller lors de la conversion électricité-hydrogène. Evitons d’en perdre au retour hydrogène-électricité
Je ne suis pas loin de Lille production été: entre 15 et 20 KW/jour l’hiver: entre 1 et 2 (je suis plafonné à 3KW crête) … Ce n’est pas propre à Lille, ceci dit. Ma production annuelle est équivalente à ma conso dont environ 75% répartie sur 7 mois.
Je ne dis pas que ce n’est pas possible d’avoir des PV à Lille, mais tu es l’exemple parfait de ce que je pense. Tu produits ce que tu consommes en quantité, mais avec la mauvaise temporalité. Tu produits l’été, tu revends à un prix fixé alors que c’est la période où l’électricité ne vaut rien( voir prix négatif) et Du coup, l’hiver il y a heureusement le backup nucléaire pour que tu puisses te chauffer, t’éclairer, etc…
Comme le nucléaire coûte autant s’il produit ou ne produit pas et qu’il doit pouvoir produire quasiment 70% de la demande française en hiver, la dépense que tu as faite n’apporte rien à la communauté. Elle te rapporte peut-être si tu as un bon contrat avec EDF, mais c’est le même cas pour toutes les centrales PV en France l’hiver. Beaucoup de dépenses, du déficit extérieur et financés par le pekin moyen sur sa facture d’électricité
Déclassement aux usa des capacités de production électrique, notamment nucléaire. Vlan, cinq centrales dans les dents.
Paradoxalement, on n’a jamais fermé autant de centrales à charbon que sous Trump, et il y a pose sous Biden, par contre, le nucléaire, bien que pouvant fonctionner 60 ans, est arrêté avant.
5 réacteurs nucléaires sont fermés en 2021. Problèmes de combustible ??? Prix trop bas du combustible, qui ruinent les exploitants de mines, impossibilité de monter encore plus le prix de l’électricité. La tenaille parfaite.
On se fait beaucoup d’illusions sur l’extraction de l’uranium, et de toutes façons, au niveau mondial, le nucléaire est peu important pour la production d’électricité, et marginal pour l’énergie. Le nouveau nucléaire n’existe pas et n’existera jamais, et l’ancien manque tout bonnement, de carburant.
De fait, la transition sera surtout une débandade. Quand l’effort qu’on veut faire se limite à vouloir changer de voiture pour passer à l’électrique, c’est qu’on a rien compris au film.
Trump n’a rien fait pour fermer ces centrales charbon. Il avait même fait sa campagne électorale, en défendant le secteur minier (charbon).
Si les centrales charbon ont fermé sous lère Trump, c’est à cause de…..Obama. En ayant autorisé l’exploitation massivement du pétrole et gaz de schiste. Les USA se retrouvaient inondé de gaz, dont le cours a plongé. Il est moins cher de produire de l’élect avec du gaz qu’avec du charbon
Ce même gaz abondant a fait plongé le cours de l’élect. Entre temps, on a subventionné massivement les ENR, et en leur donnant la priorité (c.a.d que les producteurs conventionnels devaient ralentir/stopper leur moyens de production). Cela a fragilisé les centrales nucléaires qui mobilisent des fortes sommes d’argent lors des investissements/travaux. Leur propriétaires avaient préféré jeter l’éponge
Non @SGL, les PV de Lille ne marchent pas l’hiver, ils se traînent en déambulateur. Entre la durée d’ensoleillement et l’inclinaison des rayons lumineux, les PV lillois sont au repos a 95%. Si les lillois comptaient sur les PV pour se chauffer, s’éclairer et faire tourner les usines, ce serait retour au moyen âge. Faut arrêter avec ces légendes, regarde la carte des whm2 en France en décembre, sachant qu’un PV en forme capte 20%, et calcule ensuite la surface de panneau pour un foyer moyen.
Le pv l’hiver dans le Nord de la France, ça peut servir à charger ton smartphone et encore
après 10 ans d’utilisation, la batterie ne contient plus autant d’électricité qu’au début, ne permet plus de faire des trajets de 400/500km.
Ceci dit, tous les véhicules n’ont pas besoin de faire des trajets de 500km. Il y a des véhicules qui ne font que 100km/jour, voire 50km, avec la certitude de ne jamais faire des longs trajets.
La batterie d’une ZOE atteint 50% de sa capacité, après 10 ans. Soit. Mais elle peut convenir pour une autre ZOE qui ne ferait jamais des longs trajets, ou encore pour une Kangoo de la mairie, pour les travaux. Cela permet de ne pas taper dans les ressources pour construire des batteries neuves pour ces véhicules qui ne font que des sauts de puces au quotidien
https://live.staticflickr.com/3754/33320699030_a9408a8f37_b.jpg
Bref, le stockage de l’électricité solaire ou éolienne par des batteries, ça doit être réservé aux sites isolés, aux petites iles. Quand on est un grand territoire, un grand pays, voire un continent interconnecté, on se démerde pour produire/consommer en temps réel, et non de stocker quelques Wh avec des batteries trop couteuses (en argent, mais aussi en ressource)
Entre 100 et 10000 xD
Alors docteur, combien de temps me reste-t-il à vivre ? Entre 1 et 100 ans :p
Merci pour le lien
La page dit ça :
« Selon l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), les ressources mondiales identifiées dont le coût d’extraction est inférieur à 130 USD/kg représentent à ce jour plus de 5,9 millions de tonnes (Mt), soit l’équivalent d’un siècle de consommation au rythme actuel. La catégorie de coût supérieure (< 260 USD/kg), qui n’est pas exploitable en l’état actuel du marché, compte 7,63 Mt de réserves prouvées ou induites. C’est une réserve additionnelle qui permettrait d’assurer plus de deux siècles de consommation.
(…)
À côté de ces sources, de nouveaux gisements non encore découverts pourraient voir le jour. Les études géologiques estiment à 10,6 Mt le potentiel des ressources dites pronostiquées ou spéculative. Si ces projections se vérifient, la durée de fonctionnement du parc nucléaire mondial serait accrue d’autant."
1 siècle plus 2 siècles, et encore grosso-modo 2 siècles.
Donc 500 ans, mais c'est bien précisé AU RYTHME ACTUEL.
Donc si on divise par 16 ça donne 31 ans :/ .
Plus loin la page dit ça :
"On ne saurait parler d’innovation sans évoquer le saut technologique que représenteraient les réacteurs à neutrons rapides par rapport aux réacteurs actuels. Ces derniers ne consomment en effet que l’uranium 235 (235U) et un peu de plutonium formé en réacteur. Cela signifie que l’uranium 238 (238U), qui forme 99?% de la masse de l’uranium naturel, reste pratiquement inutilisé. A contrario, les réacteurs à neutrons rapides (dit de quatrième génération) du type Phénix ou Superphénix en France ont la particularité, après leur démarrage, de brûler l’uranium 238, via la formation puis la fission du plutonium. On gagne donc, en théorie, un facteur 100 dans l’utilisation du combustible et on brûle, en prime, une bonne partie des déchets des combustibles usés des réacteurs actuels."
Un facteur 100 c'est certain que ça cause plus. Donc en gros on a intérêt à mettre au point ces réacteurs, sinon on est dans la merde 🙂
Ils parlent aussi de 22 millions de tonnes dans les phosphates et 4 milliards de tonnes dans l'eau de mer, mais pas plus de précision concernant l'extraction éventuelle.
Will : attention à ne pas oublier qu’une voiture électrique consomme beaucoup moins d’énergie qu’une voiture thermique! On passe ainsi de 6l/100 à 15 kWh/100, soit en énergie de ~80 kWh thermique à 15 kWh électrique, une division par 4
Ok, du coup il faudrait faire ces calcul pour tout.
Et faire preuve de sobriété en attendant l’arrivée de ces nouvelles centrales (en espérant qu’elles arrivent, un article récemment disait que des ricains ont mis au point un aimant supraconducteur plus petit que celui d’Iter et que c’est sensé être un « vrai pas » vers la concrétisation).
Aucune industrie ne s’est développée de manière linéaire. Et la crise énergétique actuelle touche tous les secteurs, et encore plus le fossile. Les années de crises, avant la première guerre mondiale étaient fréquentes.
Tous veulent y voir une faillite et un « retour au bon sens », nucléaire, charbonnier, pétrolier ou gazier, tout en sachant bien sûr, qu’il faut « sauver la planète », alors que ce qui est en cause, c’est la stupidité du GIEC et de l’agence internationale de l’énergie, qui présuppose que l’on va extraire la totalité des ressources. Les ducons la joie ne veulent pas voir que c’est ce peu ( le renouvelable ) ou à terme, rien. Là aussi, ils ne veulent pas voir les 5000 milliards de dollars de subventions aux énergies « sérieuses », chaque année, sur 80 000 milliards de PIB ( Errored maintenant, c’est 5300 milliards…) Quand aux surrégénérateurs, et autres « solutions » nucléaires, pour le moment, elles n’existent pas. Seulement sur le papier, dans la réalité physique, rien.
Quelque 1 175 gigawatts de nouveaux projets de centrale à charbon ont été annulés depuis 2015, soit une quantité supérieure à la capacité actuelle en charbon de la Chine.
Pour faire fonctionner ces centrales, il faudrait simplement 4 milliards de tonnes supplémentaires de charbon…Comme la dite production charbonnière stagne dans la dernière décennie, après avoir connue une chute sévère, on peut simplement dire que c’est la simple reconnaissance d’une réalité physique incontournable. La production était totalement incapable de fournir toutes ces centrales.
Les centrales thermiques au charbon US sont déjà très anciennes, et même en abandonnant toute mesure anti-pollution, il n’y a pas d’espoir qu’elles restent rentables aussi longtemps (déjà qu’elles le sont peu…).
Visiblement, les polonais ont résolus la question de leur charbon.
On laissera simplement les mines mourir de leur belle mort.
Comme aux USA avec Trump.
Loin d’avoir relancé la production de charbon, celle-ci, sous Trump, a continué à baisser, accélérant même la cadence de la baisse.
Entre 1990 et 2018, la production de charbon a déjà diminué de moitié en Pologne (-51 %). La dispute porte simplement sur la vitesse à laquelle la production va tomber à presque rien.
Le pays est même devenu importateur en 2019, preuve que le secteur est en déclin net, et en manque de rentabilité.
Tout est dit, et le reste, c’est pour amuser la galerie.
D’ailleurs, un coup d’accordéon vient d’être donné (en 2015) aux réserves de charbon US. Elles ne sont plus de 250 ans, mais seulement de 35.
Vous avez dit réchauffement climatique ???
salva
tu confonds entre une CAUSE et une COINCIDENCE pour mener ton argumentation
Si le charbon avait décliné, ce n’est pas à cause du déclin des mines. Le charbon a globalement 2 utilisations : un peu pour l’acier et majoritairement pour la production d’électricité. Or, l’électricité peut être produite autrement, avec des centrales nucléaires, des ENR….ou du gaz. Il s’avère que le prix de ce dernier avait dégringolé avec l’exploitation du pétrole de schiste, autorisé par Obama et donc les résultats cueillis par Trump. Le gaz étant pas cher, alors on construit des centrales gaz, et met les charbon à l’arrêt
https://www.lesechos.fr/2013/01/gaz-de-schiste-aux-etats-unis-le-pdg-de-total-fait-etat-dun-bilan-pas-terrible-334216
https://www.lesechos.fr/2014/07/la-chute-des-prix-du-gnl-pourrait-menacer-des-projets-288430
https://www.eia.gov/todayinenergy/images/2021.01.07/main1.svg
prix imbattable, au raz des paquerettes
un très bon article à lire
https://theconversation.com/comment-expliquer-la-hausse-de-la-consommation-de-charbon-dans-le-monde-110625
« Les États-Unis qui, comme la Chine, sont un gros pays producteur de charbon, ont significativement réduit l’importance de cette source d’énergie dans leur mix électrique (31 %, -15 points), mais pour d’autres raisons. Ici, le recul du charbon s’explique par le développement et l’abondance d’une autre énergie carbonée, à savoir le gaz de schiste. »
https://energieetenvironnement.com/2020/05/17/plus-que-35-ans-de-charbon-aux-etats-unis/?fbclid=IwAR1nxeAYvLQJN1IP6eKxP9ZkA2pvtZK5Wq4qfqvFIzHHqjjYBOmm6uV57wo
Plus la crise énergétique se creuse, plus le réchauffisme bouillonne.
le monde a un PROBLEME DE RESSOURCES . Les ressources de toutes sortes, y compris l’eau douce, les produits énergétiques et les minéraux de toutes sortes devenaient de plus en plus difficiles (et coûteux) à extraire, même avant 2020. La substitution aurait pu fonctionner si le problème n’était qu’une ou deux ressources, mais pas avec plusieurs ressources majeures. La réduction était la seule réponse.
L’économie mondiale est un système auto-organisé, alimenté par les lois de la physique. Il nécessite un mélange de ressources, y compris des ressources énergétiques, pour fonctionner.
Les mines de charbon épuisées à proximité des centres de population en Chine ont affecté négativement l’économie chinoise plus qu’elle ne le dit au monde extérieur.
Une diminution de la construction de maisons neuves aux États-Unis après 2008, ainsi que la récente difficulté à relancer la construction, sont une preuve supplémentaire que le monde atteint des limites de ressources quelconques.
La production mondiale de pétrole semble chuter pour la même raison que la production de charbon de la Chine a cessé de croître : les prix sont trop bas pour les producteurs en raison de problèmes d’épuisement. Les producteurs de pétrole ne peuvent pas réaliser un profit suffisant, ils réduisent donc leur production.
Par rapport à la population, la consommation mondiale de pétrole et de charbon a atteint son plus haut niveau en 2007. Elle a chuté depuis.
L’approvisionnement insuffisant en eau douce est un problème dans de nombreuses régions du monde.
Nous nous leurrons probablement si nous pensons que la production de puces semi-conductrices peut être considérablement augmentée à l’avenir.
Avec une offre en baisse de charbon et de pétrole par habitant et une eau douce insuffisante dans de nombreuses régions du monde, nous avons déjà atteint le point où certains types d’activités « facultatives » doivent être réduits.
L’économie mondiale a un très grave problème de ressources. Il semble y avoir trois approches différentes pour cacher le problème, dont aucune ne résoudra vraiment le problème.
Développez une histoire de « peur du changement climatique futur » en créant des modèles qui supposent que nous avons d’énormes quantités de combustibles fossiles qui peuvent être brûlés à l’avenir, même si les preuves sont tout à fait contraires : nous sommes « à court » de le charbon et le pétrole en ce moment, mais d’une manière différente de celle que les économistes ont théorisée (prix bas plutôt que prix élevé). Dans le même temps, faire valoir qu’une transition vers les énergies renouvelables (en particulier l’éolien et le solaire intermittents) est possible dans les 30 prochaines années. Le fait que les minéraux essentiels pour un tel changement, y compris le cuivre et le lithium, soient eux-mêmes rares par rapport aux quantités incroyablement importantes requises, est ignoré. Personne non plus ne s’arrête pour calculer le coût réel, mesuré en produits énergétiques et autres matériaux, requis par une telle transition.
Créez une histoire de « peur du coronavirus » et utilisez-la pour empêcher les gens de voyager autant que possible. Insistez sur la possibilité de mutations. Si les gens réduisent leurs déplacements, cela économise du pétrole. S’ils réduisent les repas au restaurant et les grandes célébrations telles que les mariages, cela réduit le gaspillage de nourriture.
Cacher le problème de ressources existant avec plus de dette , dans la mesure du possible . En fait, avoir un coronavirus en circulation a aidé dans cet effort car tout le monde peut voir le besoin de plus de dette sur une base temporaire, « jusqu’à ce que ce problème disparaisse ». Bien sûr, le problème des ressources ne disparaît pas, ce qui signifie que le monde se dirigera probablement vers de graves problèmes financiers lorsque l’économie tentera de redémarrer.
Bref, il n’y a vraiment pas assez de ressources de quelque nature que ce soit pour faire avancer l’économie mondiale beaucoup plus loin.
Salva
prends du recul, et vérifie, croise les données afin d’être sûr de ton argumentation
https://lenergeek.com/2016/01/28/chine-une-production-delectricite-en-perte-de-vitesse/
« Tertiarisation de l’économie et surcapacité des centrales thermiques….
Ce dernier s’attend donc à un ralentissement de la croissance du secteur jusqu’en 2050 à mesure que la Chine s’engage dans sa transition énergétique. “Avec une surcapacité de production des centrales thermiques estimée à environ 200 gigawatts, la Chine doit cesser d’approuver la construction de nouvelles centrales”, ajoute-t-il.
De même, la production de charbon a baissé de 3,5% en 2015 et devrait rester sous pression cette année dans un secteur qui affiche des surcapacités d’environ deux milliards de tonnes par an. »
.
De plus, la Chine profite de l’engouement mondial pour les ENR, éoliennes et solaires. Pour permettre à leur champions de gagner le marché mondial, il faut qu’ils puissent avoir des débouchés. Donc lorsque ces entreprises chinoises n’ont pas de vente à l’étranger, alors par « pur hasard », il y a un plan ENR en Chine, une méga installation de panneaux solaires par ici, un nouveau parc d’éoliennes par là. Et si peu après, ces entreprises décrochent un contrat à l’étranger, alors étrangement, les constructions ENR en Chine se mettent au ralenti. Donc à chaque GW installé en Chine, avec une consommation stagnante, alors il va de soi qu’il faut réduire quelque part ailleurs, avec le charbon donc que l’on sacrifie. Pareil avec les barrages construits et les centrales nucléaires
bref, la baisse du charbon dans tes exemples, c’est une pure coincidence
https://www.theguardian.com/environment/2021/sep/14/most-plans-for-new-coal-plants-scrapped-since-paris-agreement
Le maelstrom énergétique, c’est de faire passer la pénurie, pour une posture voulue et le risque de prendre un retour de manivelle dans la gueule, avec des grandes douleurs dans les dents.
Le cretinus simplex habituel, lui, nous chante que l’euuuuholien et l’euuuhsolaire sont pas satisfaisants. Bon, je vais me répéter, mais contrairement à Jefferson qui avait de la compassion pour ceux qui ne savait pas dans quel monde ils vivaient, moi, ils me foutent les abeilles. Et mettent mes tendances à la sauvagerie débridée sous pression.
Bon, je vais me répéter, ça va être ça ( le RENOUVELABLE ) ou RIEN. Compris ? Pas trop compliqué ?
Le 40 ans de pétrole, 50 ans de gaz, 100 ans de charbon, 3000 ans de nucléaire, ça n’existe pas.
@salva, regarde la production du renouvelable au cours de l’année et la courbe de consommation. Pour couvrir à 100% nos besoins en Europe il faudrait installer 10 fois la conso pic maxi. Qui paie? Les allemands paie déjà 3 fois plus cher que nous le kwh et ils ne sont qu’à 40% de renouvelable en moyenne, 100% l’été et 10 % l’hiver et le backup du nuke Français
Mais ça fait longtemps que c’est plus cher chez les voisins. Vers 1995 j’avais une amie habitant en Belgique, son électricité était déjà 25 ou 30% plus chère qu’en France (le téléphone, les médicaments étaient plus cher, mais carburants, alcools, tabacs, chocolats, bières … étaient moins chers).
Par contre, quand, dans les années 2000 un collègue habitant en Belgique, a posé, lui même, des panneaux solaires sur son toit terrasse, son compteur c’est mis à fonctionner à l’envers !
Pas de prix d’achat surestimé, pas de consuel, pas de second compteur, pas de contrat … juste on branche, ça tourne à l’envers … simplicité !
L’électricité, en France, n’est pas vendue à son vrai prix : lors de l’ouverture à la concurrence EDF avait indiqué comme prix de revient : 42€ le MWh, l’Etat a imposé la vente aux concurrents au tarif de 36 € le MWh.
D’après la Cour des Comptes, pour équilibrer les comptes, l’électricité issue de l’EPR de Flamenville devrait être vendue entre 110 et 120 € le MWh.
Ce qui correspond au contrat signé en UK pour l’EPR.
Dans le document du Trésor concernant la construction de 6 EPR, l’Etat a prévu 60€ le MWh pour l’électricité issue de ces 6 EPR.
Dans les revues et sites internet anglo saxons, ou européens, le tarif des ENR est souvent indiqué comme étant entre 50 à 60 $ ou 40 à 60 € contre 109£ pour l’EPR anglais.
Le grand hydraulique français et européen : 15 à 25 € le MWh.
Par rapport aux autres sources de production, le coût de production du nucléaire dépend énormément du coût du financement.
Une centrale à charbon/gaz/fioul est assez peu chère à construire, c’est le prix du combustible qui renchérit l’électricité, mais celui-ci est étalé.
Pour une installation solaire/éolienne, le coût est majoritairement dû à la fabrication initiale, mais la durée de vie est d’une vingtaine d’année, la fabrication est progressive (on peut relier au réseau sans avoir fini le parc complet) et les conditions avantageuses (électricité prioritairement utilisée).
Pour le nucléaire (ou l’hydraulique, mais c’est HS car on ne peut pas vraiment en faire de neuf) le coût est également surtout situé lors de la construction, pas forcément plus élevé par TWh produit mais c’est à amortir sur 60 ans au bas mot. Le moindre dixième de pourcent de taux d’intérêt a donc une influence énorme sur le prix de vente de l’électricité. C’est pour cela qu’il est très intéressant que ce soit l’Etat qui paye les centrales plutôt qu’EDF.
Emmanuel
Si tu te lances dans les ENR, éoliennes et solaires, alors jamais tu ne pourras obtenir le MWh à 60€. Ce cout correspond à l’électricité produite lorsque le vent souffle, ou lorsque le soleil brille. Et lorsque le vent et le soleil sont absents, alors tu as le choix entre le blackout ou une solution de secours, comme construire une centrale thermique, ou construire un barrage, ou construire des batteries, etc…
>>>>> Donc aux couts d’investissement pour construire des éoliennes ou panneaux solaires, tu DOIS AUSSI inclure le cout de la centrale thermique en stand by (ainsi que le personnel de cette centrale). Et donc, forcement, ce sera très supérieur à 60€
En fait, lorsque le soleil brille ou que le vent souffle, la seule économie que tu pourras faire, c’est ne pas consommer du gaz. Tous les autres couts de cette centrale en secours seront maintenus (remboursement de la centrale, impot foncier, personnel….)
le modèle du 100% renouvelable est possible si on accepte les blackout. Ou alors il faut que chaque utilisateur final ait une batterie de stockage correspondant à X heures d’autonomie.
Possible pour le particulier, mais comment faire pour l’industrie?
quelles sont les alternatives? (en dehors du système allemand qui pour moi cumule les défauts du renouvelable et du fossile)
Soit on revient à un modèle de société pré-industriel (pourquoi pas) notre système de produire plus pour consommer plus n’est ni pertinent ni résilient), soit on accepte le réchauffement climatique et on crame tout les hydrocarbures fossiles et on recompte les points dans 50-100 ans, soit on trouve une alternative avec une source d’énergie décarbonée et pilotable.
Comme j’aime mon confort je que je ne veux pas de mal à mon voisin, je pense que l’alternative nucléaire reste la meilleure solution, tout en essayant d’être le plus économe possible, sécuriser les installations et la gestion des déchets.
Lors que les enr ne tournent pas tu prends dans l energie stocké par les enr. Ex le stockage de l energie enr en hydrogene.
Et quand ta centrale produit plus que besoin tu transforme cette energie en energie stockable l hydrogene. Puis tu reduis la production car une centrale ca ne se coupe pas comme ca.
C est ce sur quoi travaille l allemgne avec par ex les trzins electrique/hydrogène alstom et leur usines de production d’d’électricité allemndes. Ca leur evite zussi de creer des lignes de train avec tt les cables cuivres et catener necessaire sur certaines portion.
Donc tu fais:
1- une centrale vent/solaire intermittente, calculée sur un taux de charge de 20%, donc tu installes 500% de ton besoin réel en capacité
2- une usine d’électrolyse, compression et stockage
3- une usine Pile à combustible
Entre 1 et 3 tu as perdu 75 à 80% de ta production électrique initiale.
En terme de coût et de durée de vie de l’équipement tu n’as que 20 ans devant toi, ce qui est relativement peu vu l’investissement.
le stockage d’hydrogène est très cher et volumineux, et surtout dangereux.
Mais je comprends l’intérêt des trains H2 pour des zones ou les conditions climatiques rendent l’entretien des caténaires difficile.
Pour le reste, l’hydrogène c’est un peu du bullshit mais ca fait faire du business et comme c’est l’état/l’Europe qui paye (ou subventionne), who cares?
pat
c’est vrai que des trains hydrogène, ça évite de devoir installer un caténaire, du cuivre, des poteaux acier….
mais tes éoliennes, il faut bien les relier au réseau électrique, non?
et les pales et générateur, ça se tient comment? Par l’évitation ou via un pilier en acier plus de 100m de haut?
et comme il faut 500 à 1000 éoliennes pour remplacer un réacteur nucléaire, alors n’est ce pas là une très grande quantité de cuivre, d’acier et béton?
https://www.batiactu.com/images/auto/620-465-c/20100923_171345_eolienneoffshore.jpg
bref, la charité commence par soi-même
la critique aussi
Ils veulent des EPR pour pouvoir absorber les pics alors que les enr et le stockage associé servira a cela. Donc on peut faire des centrales plus petites.
Pb: definir qu plus juste la part de production fixe (centrales nucleaires) et la part variable ppur les pics (enr).
Pb: definir qu plus juste la part de production fixe (centrales nucleaires) et la part variable ppur les pics (enr).
gros Pb : comment faire coincider vent et soleil avec les pics de consommation, genre hiver, vers 18h….
@Salva
Je répond à vos 4 derniers posts en une fois : vous vivez dans un sacré monde parallèle.
Pour ceux qui n’auraient pas envie de lire la totalité de votre prose (les feignants!):
-les difficultés économiques sont entièrement dues à un épuisement des ressources.
-« on nous ment » sur la quantité d’années de disponibilité de charbon, gaz, pétrole (why not) et uranium (LOL)
-le seul choix une fois que tous les autres ont été éliminés (logique) c’est donc les renouvelables, mais ils nécessitent beaucoup plus de métaux (vrai) et ça non plus on en a plus (si, pour quelques temps)
-la partie savoureuse : le réchauffement climatique et le Covid ne sont que des excuses inventées de toutes pièces pour nous obliger à économiser les-dites ressources dont on manque. Merci pour cet ajout croustillant, cela permet de suite à ceux qui ne sont pas aussi motivés que moi de comprendre la rigueur de vos analyses. Mais je suis magnanime donc je vais faire comme si vous n’étiez pas assez c** pour croire que des politiciens dont la compétence n’est pas la qualité primordiale en général peuvent inventer des faux problèmes alors que les résultats seraient les mêmes juste en disant « faut se serrer la ceinture, y’a pénurie » comme dans les années 70.
-Au passage le concept de « cacher le problème avec plus de dette » est la partie la moins délirante du corpus. Mais c’est juste parce que c’est la façon la plus facile pour des politiciens lâches d’équilibrer des budgets. Et comme les Etats ne veulent pas payer les intérêts de leurs emprunts, ils tripatouillent les taux avec par exemple les quantitative easings de la BCE. On le paye donc d’une autre manière: avec des actifs plus chers que jamais (logement surtout, mais aussi les cours en bourse définitivement décorellés de « l’économie réelle »).
Le principal dans cette histoire, c’est que vous oubliez que les pénuries de choses à acheter ne dépendent directement de la quantité finie extractible, qui serait arrivée à son maximum, mais de la quantité extraite/fabriquée à un instant T. Bien sûr qu’on peut doubler la production de semi-conducteurs, par contre cela prend des mois, voire années, alors que la demande a fluctué très vite depuis début 2020. Pareil pour le pétrole dans les années 70. Il y en avait (la preuve, on en a toujours) mais l’OPEP fermait les robinets, comme ils essaient régulièrement de le faire pour que le marché reste légèrement tendu. Idem pour à peu près tout le reste. Votre concept de « pénurie à bas prix » n’a aucun sens. Si quelque chose est rare et demandé, pourquoi s’en priver plutôt que de surenchérir de quelques euros ? Au passage, si les ressources minérales étaient le vrai problème, l’énergie nucléaire aurait un boulevard devant elle, car dans ce cas c’est la concentration de l’énergie qui prime, et elle est sans commune mesure avec le reste. Vous vous moquez de mes estimations de disponibilité de l’uranium, mais le fait est indéniable: comme on n’utilise que l’U235, on accumule de l’U238 depuis 50 ans. Et celui-ci a un potentiel énergétique 50 à 100 fois supérieur si bien utilisé. Même chose pour le Thorium, qui est entre autres un déchet d’extraction des terres rares, donc la Chine par exemple n’aurait qu’à se baisser pour en ramasser. Ah oui, mais les surgénérateurs c’est de la science-fiction, n’est pas ? Bah non, Superphénix était un prototype assez avancé, à peu près aussi puissant que les réacteurs nucléaires commerciaux et qui commençait à produire une quantité d’énergie assez intéressante avant d’être tué par de basses manoeuvres politiciennes. Des protos semblables existent ou sont en cours de finalisation en Russie et en Chine. Et un proto de réacteur à sels fondus (mes préférés, j’avoue, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire_%C3%A0_sels_fondus ) a fonctionné aux USA avec un assez beau facteur de charge dans les années 60. Mais pourquoi diable me direz-vous, ne pas avoir persévéré là-dedans ? En deux mots : pas rentable. Pourquoi se compliquer la vie avec de nouveaux concepts de réacteurs si ceux qu’on a marchent bien et que l’Uranium n’est que 1 % du prix de l’électricité qu’on paie ? Si le gaz et le charbon ne sont pas si cher ? Si on peut fabriquer autant de panneaux solaires et d’éoliennes que les lubies d’écolos le veulent ? La réponse est dans la question. Et celle de savoir si les pénuries sont le principal danger auquel on doit faire face aussi.
Il se la joue salvano trotta.
L’EPR n’est pas un nouveau programme expérimental
MAIS ceux qui y bossent dessus, oui, de l’ouvrier de base jusqu’au grand chef. Sans oublier toute la filière. Il convient donc de terminer d’abord l’EPR actuel, de tout mettre sur la table, et de comprendre tout ce qui a cloché.
Par exemple, ne pourrait il pas avoir une pièce qui semble OK, qui a passé les épreuves de tests chez le fournisseur, mais qui en condition réelle de fonctionnement, va connaitre une défaillance prématurée, au bout de 1-2 ans?
-Que se passerait il si cet élément fait parti des 20% du début de construction?
-Et si on commence la construction du 2eme EPR, ou de l’EPR2 (ps: donc avant la fin du 1er EPR, avant sa mise en service), alors les futures centrales auront le même défaut!!!
Si cet élément est une pièce mineure (genre capteur, pompe…), alors il sera facile de le remplacer par une autre pièce, une autre version. On en remplacera à Flammanville. Et on en remplacera sur les autres EPR2 suivantes, pour pas cher (pas plus qu’un remplacement aux moments de la maintenance)
Mais si c’était une pièce majeure, non remplaçable, difficilement remplaçable. On a de la chance d’avoir détecté les problèmes de fonderie de la cuve (excès de carbone localement). Mais un problème peut être difficilement détectable (un arrondi d’usinage pas assez gros, permettant la concentration des contraintes dans cet angle), et ne sera détecté qu’en condition réelle de fonctionnement
Bref. On a fait la connerie de stopper net la filière nucléaire (pour se faire élire). Ne faisons pas une autre connerie définitive en se précipitant dans la construction d’une autre centrale, surtout je répète, il n’y a pas d’urgence pour produire cette électricité.
Emmanuel
pour satisfaire rapidement les besoins de plutonium pour les militaires, on a commencé par les réacteurs graphite gaz, ayant un « grand taux » de production de plutonium. Cette filière a été abandonnée lorsque les militaires ont eu une quantité suffisante de plutonium (pour ce début), et lorsque la France s’est lancé massivement dans le nucléaire civil (vu le nombre de réacteurs, la quantité de plutonium produite sera largement suffisante, tellement puisqu’il en reste assez pour faire du Mox)
c’est évident. En plus l’industrie qui délocalisait et consommait de moins en moins de GWh est en train de bien reprendre suite aux réformes économiques de l’horrible Macron (réformes globalement passées sous silence par les médias)
Les signaux faibles, comme forts, de la crise énergétique, se multiplient .
La production d’électricité en Inde est victime des prix du charbon. Comme dit Gail Tverberg, le coût du charbon est devenu trop cher pour les centrales électriques, qui ne peuvent répercuter les hausses de tarifs.
Moralité ? Société « globale », effondrement tout aussi « global ».
A part bêler des couillonnades, certains ici feraient bien de recouper des sources. Et de donner des informations, plutôt que de la propagande.
Evidement, un minimum de culture personnel, par exemple une connaissance de l’optimum climatique médiéval, relativiserait grandement toutes les données.
« L’Europe » a besoin de north stream II, mais pourquoi exactement ? Se « développer » (en consommer encore plus ?) ou ne connaitre qu’une baisse gérable ?
Le « Will E Coyot » du jour, ou abruti qui pédale dans le vide et ne tombe que quand il s’en aperçoit, c’est l’industrie du schiste américain. Ils veulent reforer (normal, ce sont les shadoks du pétrole), certains pompent, d’autres forent, sans fin ni but. Toujours est il que la production a fortement baissé, et qu’on attend une baisse un peu plus petite.
Certains sont comiques. Ils parlent de « développement pétrolier et gazier », pour les gisements britanniques en mer du nord. En fait, tout ce qu’ils peuvent faire, c’est essayer de ralentir la chute de production. Les danois en ont tiré une conclusion, plutôt que de se casser le cul et dépenser des pépettes à chercher des quantités négligeables de pétrole, autant ne rien faire.
https://fr.investing.com/analysis/le-prix-du-charbon-reste-voue-a-grimper-en-2021-malgre-la-transition-ecologique-200436475
https://d5-invdn-com.akamaized.net/content/pic72b5837277dc0b24c0c0c0ddc39f3b22.png
En 2020-2021, entouré en rouge, on peut en effet voir que le prix du charbon est devenu insupportable, trop cher….
C’est vrai, le prix du charbon, c’était mieux avant….
salva
c’est fou ce que tu peux dire comme connerie, alors qu’il t’es si facile de faire une vérification avant…
Il se la joue salvano trotta.
…l’énergie libre et gratuite existe , la bobine plate de Nikola Tesla. nous devrions tous avoir un puits d’énergie gratuite dans chaque foyer…
super. Posez des brevets au plus vite!
Nikola Tesla avait trop d’avance qu’on a détruit ce qui gênait, vous savez bien
il reste des éléments
dont on reparlera. C’est obligatoire
https://www.youtube.com/watch?v=k5O73SY47LI
Comme Rudolf Diesel !
😉
Nikola Tesla l’histoire de l’énergie gratuite ou libre
https://odysee.com/@Lav%C3%A9rit%C3%A9partag%C3%A9e:4/La-grande-r%C3%A9v%C3%A9lation–Nikola-Tesla-l'histoire-de-l'%C3%A9nergie-gratuite-ou-libre:3
Ahaha quelle blague.
Oui on sait faut tuer gallile car la terre est plate. Vite au feu le gallile.
Drôle quand a la fin Defekator demontre que tt est bidon et fini avec les pomme de terre generatrice d’electricite. Ahahahah
exactement SGL ! faut pas déranger ce qui tourne rond
en plus les Italiens, les Belges, les Allemands, les Britanniques, les Irlandais et les Suisses comptent sur nous pour les approvisionner suite à tous leurs mauvais choix. Des lignes sont livrées ou en cours de construction entre la France et l’Irlande, l’Espagne et l’Italie pour renforcer les exportations. Les Belges vont arrêter leurs centrales nucléaires. Ca sent le blackout un hiver prochain avec anticyclone…
Faux C est la suite de linterconnection europeene. Et comme la france est au milieu des pays de l’ouest.
Ex : Irlande pour eviter le UK brexit (puissance pour 450.000 foyers)
https://www.rte-france.com/actualites/transition-energetique-en-europe-le-projet-de-ligne-electrique-france-espagne-franchit
Par ex on pourra utiliser l electricite solaire espagnole si on galere dans le sud ouest.
la France est encore un grand exportateur d’électricité. Oui les lignes sont bi directionnelles, mais on exporte encore beaucoup. Le problème c’est que notre consommation électrique va augmenter, pendant ce temps on a réduit la production, et nos voisins , tous nos voisins, misent beaucoup sur les eoliennes (et un peu sur les PV), et du coup comptent sur nous pour leur exporter à tous. Ca risque à l’avenir de coincer à moins de construire des EPR en série (ce qui n’est pas le cas pour le moment)