Dans de nombreux pays du monde, les véhicules essence ou diesel sont encadrés par diverses réglementations visant à limiter leur consommation ou leurs émissions. Pour la première fois, un pays met en place une réglementation visant la consommation des véhicules électriques.
Depuis les chocs pétroliers des années 70, de nombreux pays ont déjà mis en place des normes visant à limiter la consommation des voitures à moteur thermique : limitation de la cylindrée, de la puissance, objectifs de consommation moyenne pour chaque constructeur, etc. Et si la mise en place de taxes pour les véhicules électriques fait son chemin, aucun état ne s’était jusqu’à présent attaqué directement à la consommation de ces voitures.
À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, la Chine appliquera sa nouvelle réglementation qui limite à 15,1 kWh/ 100 km (en cycle local CLTC) la consommation des véhicules électriques de plus de deux tonnes. Une norme qui n’est pas encore très sévère et la plupart des modèles référencés sur le marché pourront continuer à être vendus sans changement.
Un process engagé de longue date
Mais elle confirme les orientations du gouvernement pour les constructeurs. Une sorte de troisième étape dans le développement progressif des véhicules électriques ayant pour but de lever peu à peu les barrières à l’achat. Pékin a tout d’abord poussé au développement de nouvelles batteries permettant de proposer des véhicules électriques avec une autonomie décente, à un prix correct. Ainsi est née la batterie LFP quasiment généralisée sur les véhicules chinois. La seconde étape a consisté à améliorer la vitesse de charge, avec pour résultat des modèles commercialisés en 2025 capables de charger à des puissances dépassant largement les 500 kW, voire 1 MW.
Cap maintenant sur l’amélioration de l’efficience. Les constructeurs ont déjà mis en place les composants nécessaires depuis deux ou trois ans : aluminium et Gigacasting pour alléger les véhicules, optimisation de l’aérodynamique, moteurs électriques x-in-1 améliorant à la fois le poids et le rendement… Cette loi n’est finalement que la concrétisation réglementaire d’un process déjà bien engagé. Et la norme sera probablement peu à peu renforcée. Le défaut souvent souligné des véhicules électriques chinois, leur consommation assez moyenne, pourrait à l’avenir devenir un argument commercial…
La nouvelle réglementation ne concerne que les modèles 100% électriques. Les hybrides rechargeables et à prolongateurs d’autonomie ne sont toutefois pas oubliés. Pour continuer à figurer au catalogue officiel des véhicules autorisés à la vente, ils devront répondre à des minimas d’autonomie en mode électrique.

Le gouvernement chinois pousse son industrie à l’excellence, pour mieux la positionner face à ses concurrents internationaux.
Attention ce genre de pratique à tendance à faire gonfler les prix (recherche, technologie plus sophistiquée) or pour le moment cela reste l’argument numéro 1 des voitures chinoises contre lequel la concurrence ne peut pas suivre
Le GVT chinois est comme tous les autres GVT du monde : toujours à la recherche de nouvelles sources de taxes.
Si vous n’avez pas compris que, comme en France, pays universellement connu pour l’excellence de son ingénierie financière, le GVT chinois prépare le marché automobile local à un malus sévère c’est que vous êtes très naïf !
M. Tchang va bientôt comprendre que s’il veut une nouvelle voiture, il va se faire taxer à la consommation et au poids, en attendant une taxe sur les recharges rapides !
Logique de limiter les consommations.
Les taxes arrivent, soyons patients, il faut y aller progressivement pour récupérer le manque à gagner vs le thermique 😉
+1 !!!