Nissan accélère le développement de nouveaux modèles et vise des SUV électriques pour redresser ses ventes en déclin et rattraper la concurrence.
Nissan face à sa plus grave crise en 25 ans
Le constructeur automobile Nissan traverse actuellement sa pire crise financière depuis un quart de siècle. Sous la direction de Ivan Espinosa, nommé PDG en mars, l’entreprise tente une refonte stratégique pour redresser ses ventes et moderniser sa gamme vieillissante. L’objectif principal est de lancer de nouvelles voitures plus rapidement, afin de répondre aux tendances changeantes du marché et aux attentes des consommateurs.
Espinosa, âgé de 46 ans, a déclaré lors d’une interview au siège de Nissan à Yokohama que l’entreprise cherchait à réduire le fardeau bureaucratique et à raccourcir significativement le processus de développement. Selon lui, cette mesure permettra à Nissan de mieux gérer la production et d’adapter plus rapidement sa gamme aux besoins des clients.
Des lancements de véhicules stratégiques
Pour relancer sa gamme, Nissan prévoit plusieurs sorties de produits :
- Nouveaux modèles de SUV électriques, basés sur des plateformes existantes.
- Refonte du monospace Elgrand et du crossover Kicks, visant à séduire les consommateurs urbains.
- Nouvelle berline Sentra aux États-Unis, prévue pour la fin de l’année.
- Option hybride rechargeable pour le Rogue, son SUV compact le plus vendu, attendue début 2026.
- Mises à jour de la Leaf électrique et d’une mini-voiture “kei”, renforçant l’offre de véhicules écologiques.
Ces lancements reflètent l’ambition de Nissan de récupérer sa position sur le marché des véhicules électriques, où la concurrence, notamment de Tesla et des marques chinoises comme BYD, a réduit sa part de marché.
Réduire les délais de développement pour rattraper la concurrence
Nissan vise à réduire le temps de développement de nouveaux modèles de plus de 50 mois à environ 37 mois. Cette accélération est essentielle pour rester compétitif, mais certains concurrents, comme le chinois BYD, parviennent à transformer un concept en production de masse en seulement 24 mois.
L’expérience tirée des marchés compétitifs, notamment la Chine, où les ventes de la berline électrique N7 ont bondi de 22 % en juillet, a permis à Nissan de mettre en place de meilleures pratiques pour accélérer les lancements et répondre aux besoins des consommateurs.
Une restructuration en profondeur
Pour compenser ses difficultés financières, Nissan a entrepris une réduction massive des effectifs, avec 20 000 emplois supprimés et la fermeture de sept usines. La société doit également gérer plus de 5 milliards de dollars de dettes à échéance l’an prochain et prévoit des pertes d’exploitation de 1,2 milliard de dollars pour la période d’avril à septembre.
En parallèle, Nissan cherche à lever plus de 1 000 milliards de yens via la dette et la vente d’actifs. À ce titre, son siège de Yokohama pourrait être vendu pour environ 90 milliards de yens, et la production dans l’usine d’Oppama prendra fin d’ici mars 2028.
Une stratégie de vitesse pour survivre
Espinosa insiste sur le fait que la rapidité est la clé pour améliorer les performances de Nissan. L’entreprise doit non seulement moderniser sa gamme vieillissante, mais aussi rattraper les concurrents mondiaux et répondre à un marché de plus en plus exigeant. La combinaison de nouveaux modèles, réduction des délais de développement et restructuration financière constitue le cœur de la stratégie pour redresser Nissan et restaurer sa compétitivité mondiale.
Crédit illustration : leblogauto.

nissan sans renault… Et encore la ariya et la r5 ont des plateformes renault
Nissan n’est pas toyota : gros retard sur l’hybride, fiabilié médiocre, modèles peu nombreux
Les Japonais pendant la guerre, ont souvent péché par orgueil… Pour Nissan, on a l’impression qu’ils étaient de la vieille école !?
Tout ce qui est français, n’est pas nécessairement mauvais !
La côte des skyline et des fairlady va continuer à augmenter.
Moi qui rêve d une petite 240z avant que les technocrates de brussels nous interdisent tout.
les technocrates de brussels t’ont interdit quoi ?
Le malus français est catastrophique … @Rockefellair à peut-être aussi raison … Ce sont les normes de l’UE qui pousserait cela ?
Je laisserais un journaliste répondre précisément…
Personnellement … Je préférais voir disparaître les malus contre une taxe au carbone.
Taper là où vient vraiment la pollution … La plupart des sportives polluent moins que la plupart des voitures des « dédés »
« que la plupart des voitures des « dédés » »
Un peu de respect pour les français le « parisien » !!!
Sans les dédés, vous ne pourriez rien bouffer à Panam
Il y a beaucoup de « dédés » à Paris … Sauf qu’ils font 2.000 km par contre 25.000 pour ceux en province.
Mais je ne critique pas les « dédés » ni les mères Michu.
… Sauf les « dédés » platistes. 😉
le malus c’est pas les technocrates de brussels, c’est franco francais