Pourquoi l’armée US va détruire des Tesla Cybertruck ?

Crédit : Tesla.com

Selon des documents officiels, l’armée de l’air américaine devrait acquérir des Tesla Cybertruck pour les détruire. Mais, pour quelle raison l’armée voudrait-elle faire cela ? Pour tester la robustesse et remplacer les HMMWV (alias Humvee ou Hummer H1) ? Que nenni !

Le sort de ces Cybertrucks sera de servir de cible à l’armée lors de tests de missiles. Les essais auront lieu au White Sands Missile Range, un centre d’essais situé au Nouveau-Mexique. Les documents ont été repérés par le site spécialisé The War Zone. Evidemment, le Tesla Cybertruck ne sera pas le seul véhicule que l’armée va acquérir. Cependant, c’est le seul véhicule dont on connait la marque et le modèle.

Une demande bien spécifique du fait des caractéristiques supposées du véhicule. Lors de sa présentation, le pickup en acier inoxydable avait été présenté comme résistant aux balles, ainsi qu’au niveau des vitres latérales selon Elon Musk. L’US Air Force souhaite un panel représentatif des véhicules existants comme des camionnettes, pickups, berlines, etc. Pour le Cybertruck, l’armée craint que le véhicule ne soit récupéré par certains groupes hostiles et veut donc évaluer la destruction lors des tests.

Le Cybertruck pourrait-il être utilisé sur des zones de conflits ?

Pour éviter un gâchis important et de la pollution, les batteries et fluides ne sont pas nécessaires. Seuls le châssis, la carrosserie, roues, vitres, etc. sont nécessaires.

Cela fera au moins deux unités de plus pour le Tesla Cybertruck qui ne rencontre pas un succès probant dans les ventes. Pour le moment, il n’est vendu qu’en Amérique du Nord et peine à convaincre les acheteurs. Bah alors Elon ? On s’est planté pour une fois ? Musk visait 250 000 unités produites/vendues par an. Il n’y en a eu que 50 000 environ depuis fin 2023. Aïe !

Les ventes pourraient avoir un petit bol d’air frais grâce au Moyen-Orient. En effet, le Cybertruck va être commercialisé en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis. On peut déjà croiser des Cybertrucks à Dubaï, utilisés par la police locale. La grosse chaleur ne semble donc pas un souci.

En revanche, pour la crainte de l’armée américaine de voir des Cybertrucks en zone de conflit, ce serait étonnant. En effet, Tesla conserve la possibilité d’immobiliser le véhicule à distance. À moins de tout virer pour remettre un bon gros diesel à même de « bouffer » n’importe quel carburant gras, le Cybertruck restera en ville.

(10 commentaires)

    1. L’article précise que « Pour éviter un gâchis important et de la pollution, les batteries et fluides ne sont pas nécessaires. Seuls le châssis, la carrosserie, roues, vitres, etc. sont nécessaires. »

    1. Comment montrer qu’on a jamais vu la moindre image de conflit en afrique et au moyen orient sans le dire.

      Le pick up est le véhicule armé de base sur ces théatres, t’y met une mitrailleuse sur pied à l’arrière et voila

  1. Hahahaha ils arrivent pas à le vendre et ils l’ont fourgué à l’armée 🤣🤣🤣 mais même eux préfèrent le détruire que le conduire…

    1. ce n’est pas avec une vente de 2 modèles sans batteries, et sans fluides, donc sans doute sans moteur, que les ventes vont redémarrer.

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