Essai Fiat 500 Hybrid Firefly de 70 ch
par David Christian Koskas

Essai Fiat 500 Hybrid Firefly de 70 ch

Voilà maintenant 13 ans que l’actuelle génération de Fiat 500 se trouve sur le marché. Pour continuer à vivre et aider à la diminution de la moyenne de CO2 de la marque imposée par la réglementation européenne, l’icône italienne s’offre une légère hybridation.

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Un charme intact depuis 2007

Plus néo-rétro, tu meurs ! La Fiat 500, et c’est un comble, ne semble pas accuser le poids des ans avec son style singeant celui de la très ancienne première génération. Le succès ne se dément pas, et le constructeur italien aurait tort de s’en priver. Il faut dire qu’elle charme au premier coup d’œil, avec sa bouille si caractéristique.

Dans cette version découvrable elle gagne un C dans l’appellation. Mais ce n’est pas tout, puisqu’en devenant Hybride, elle ajoute un nouveau logo l’identifiant comme telle. Ce sera d’ailleurs la seule façon de la différencier des autres modèles de 500, puisqu’elle n’a pas droit à une calandre spécifique ou n’importe quel autre élément « vert ». L’électrique sera peut-être plus démonstrative en la matière.

Même intérieur avec un petit truc en plus

Souvent, l’intérieur permet de mieux dater un modèle à l’extérieur indémodable. Là aussi, 13 ans après on réalise que Fiat a réussi le tour de force d’échapper au coup de vieux. Le très imposant bandeau reprenant la couleur de la carrosserie fait toujours son petit effet. Ce sont justement ses références au passé, poignées de porte, forme du compteur entre autres qui lui permettent de bien vieillir visuellement.

Toutefois il faut un peu de temps pour s’habituer au petit écran tactile à peine plus grand que celui d’un grand smartphone. Il a droit à une connectivité et une navigation évoluée. Cependant on préférera profiter de Carplay ou Android Auto, une fonction désormais incontournable pour satisfaire les plus comme les moins jeunes. Malgré la légèreté de l’hybridation, Fiat a cru bon de tout même afficher les flux d’énergie et la capacité de la petite batterie.

Pas de mode 100% électrique

Sous le capot, on trouve donc une motorisation hybride légère baptisée « Firefly » de 70 ch, composée d’un 3 cylindres essence couplé à petit bloc de 3,6 kW. Il ne s’agit là ni d’une PHEV, ni même d’une full hybrid comme une Toyota Yaris. La modeste batterie alimentant le moteur électrique ne fait qu’assister le thermique dans les phases les plus énergivores pour le soulager. Elle ne roule ainsi jamais en mode 0 émission.

Les cellules se rechargent lors des décélérations et des freinages, de façon assez rapide compte tenu de leur faible capacité. De plus le thermique a la possibilité de s’éteindre sous les 30 km/h, du moment qu’on n’oublie pas de mettre la boite mécanique (pas d’automatique disponible) au point mort. Un coup à prendre qui ne paraît pas très naturel, mais nécessaire pour optimiser les économies de carburant.

Chic citadine

En ville, cette motorisation lisse les démarrages et limite les pics de régime au moment de s’élancer, brûlant ainsi moins de carburant. Dans la pratique, sans jouer exagérément les tortues, la consommation tournait autour des 6 litres aux 100 kilomètres, voire un peu plus à certains moments en dehors des agglomérations. Honnêtement, on s’attendait à un meilleur chiffre, même si la moyenne paraît honorable.

Pour le reste, notre 500C évolue peu. On regrette une position de conduite un peu trop haute. Toutefois il s’agit d’une bonne citadine, toujours bien servie par son astuce, la touche City qui rend la direction légère pour faciliter les manœuvres et le faufilage dans une circulation dense. La ville demeure son meilleur terrain de jeu, là où justement on l’attend. De ce point de vue-là, rien ne change, et c’est tant mieux. Et avec les beaux jours qui semblent arriver de plus en plus tôt, son toit en toile rétractable s’avère être un bel atout.

Dès 14 990 €

Certes, Fiat fait le minimum avec cette très légère hybridation pour limiter les émissions et la consommation de sa star. Il ne fallait pas non plus trop faire grimper la note, sous peine de la rendre moins accessible. En s’hybridant, elle prend tout de même 1 000 €. Elle se montre un peu plus onéreuse qu’une Twingo (thermique) plus plaisante à conduire par exemple. Mais la palme du sex-appeal revient incontestablement à l’Italienne qui sur ce point reste quasiment sans concurrence. Un facteur souvent déterminant sur un segment où le coup de cœur joue pour beaucoup. Pour marquer l'arrivée de l'électrification, la Panda Hybrid l'accompagne (moins chère de 1 000 €).

+ON AIME

  •  Charme design
  • Embonpoint limité motorisation hybride
  • Agrément de conduite en ville

-ON AIME MOINS

  •  Pas de mode 100% électrique
  • Moteur éteint sous 30 km/h seulement au point mort
  • Un peu chère

Fiat 500C Hybrid
Prix (à partir de)14 990 €
Prix du modèle essayé16 990 €
Bonus / Malus0 €
Moteur
Type et implantationcylindres en ligne - Injection directe turbo essence / Diesel
Cylindrée (cm3) 999
Puissance (ch/kW)70 / 51
Couple (Nm) 92
Transmission
Roues motricesav
Boîte de vitessesmanuelle 6 rapports
Châssis
Freinsà disques
Jantes et pneus175/65 R14
Performances
Vitesse maximale (km/h) 167
0 à 100 km/h (s) 13,8
Consommation
Cycle mixte (l/100 km)5,3 à 5,7
CO2 (g/km) 119 à 128
Dimensions
Longueur (mm)3 571
Largeur (mm) 1 627
Hauteur (mm)1 488
Empattement (mm) 2 300
Volume de coffre (l) 185
Poids (kg) 980

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Pour résumer

Voilà maintenant 13 ans que l’actuelle génération de Fiat 500 se trouve sur le marché. Pour continuer à vivre et aider à la diminution de la moyenne de CO2 de la marque imposée par la réglementation européenne, l’icône italienne s’offre une légère hybridation.

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