Essai Subaru Forester D : Toujours un peu break (3/3)
par Bernard Muller

Essai Subaru Forester D : Toujours un peu break (3/3)

Au démarrage, petit effet amusant : les aiguilles des différents compteurs vont se placer au maximum, puis reviennent à leur position originale.

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On entend bien qu’il s’agit ici d’un diesel, mais pas de bruits ou vibrations qui choqueraient les amateurs de ce carburant. Sous 2000 tours, pas grand-chose sous le pied, puis l’effet turbo arrive, et l’aiguille du compte tour s’envole allègrement vers les 5000 tours. En 1ère, si on n’y fait pas attention, on atteint vite le rupteur. Vivant ce moteur !

Les suspensions sont assez souples, mais sans isoler la voiture de la route. Ce Forester aime être conduit dynamiquement. De ce côté-là, c’est tout le contraire du Koleos, qui lui fait tout pour déconnecter les occupants de l’extérieur. Ce n’est bien sûr pas une sportive, et le centre de gravité haut perché se ressent, mais il est agréable à conduire pour cette catégorie, tout en effaçant efficacement les reliefs sur chemin accidenté.

Malheureusement ce tableau est un peu gâché par le maniement de la boite de vitesse à 6 rapports. En effet, elle est très accrocheuse, et malgré les kilomètres, je ne m’y suis pas habitué.

Pour les amateurs de franchissement, sachez que la version diesel du Forester doit de passer de réducteur, contrairement aux versions essence.

En ce qui concerne la consommation, lors de cet essai nous avons consommé environ 7l au 100km sans être particulièrement tendre avec la conduite. Le Forester émet, "grâce à" son filtre à particule, 170g de CO2, ce qui lui donne droit à un malus de 750€.

Le Forester est disponible à partir de 29000€, prix de notre version d’essai, et grimpe jusqu’à 35000€ avec la finition Club. Il est donc environ 2500€ plus cher qu’une Impreza, mais comme le look SUV permet de demander un important premium en Europe, il est finalement plus en rapport avec la concurrence que la berline Impreza.

A titre de comparaison, un Volkswagen Tiguan 2l TDi en 4 roues motrices commence à 28990€, un Koleos 2.0l dCi 150 chevaux en 4x4 démarre à 30500€.

Conclusion :

Le Forester est un inconnu sur nos routes qui gagne à être connu. Il est spacieux et agréable à conduire, mise à part sa boite de vitesse accrocheuse.

Sa finition pourrait être meilleure, avec l’utilisation de matériaux de meilleure qualité et une meilleure insonorisation pour arrêter les bruits de métal creux qui apparaissent ça et là.

Par rapport au Koleos, il fait moins soigné mais est plus agréable à conduire.

Ces 2 véhicules ont une philosophie différente. J’imagine plus le Koleos transportant confortablement une famille qui aurait pu acheter un monospace,  et le Forester plus tourné vers les loisirs, le compagnon idéal des virées en montagne.

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Pour résumer

Au démarrage, petit effet amusant : les aiguilles des différents compteurs vont se placer au maximum, puis reviennent à leur position originale.

Bernard Muller
Rédacteur
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