Après la rumeur évoquant un intérêt porté par l'équipementier canadien dans un rachat d'Opel, Magna précise sa position en indiquant son souhait d'aider et d'accompagner le constructeur allemand mais sans préciser, pour l'heure, un quelconque désir d'entrer dans son capital. Un média canadien indique en revanche une autre possibilité en avançant une participation à hauteur de 20 % dans le capital d'un nouvel Opel partiellement dégagé de sa maison mère US.

Alors que le dossier Chrysler vient de rendre officiellement son verdict, tous les regards se portent désormais sur General Motors qui doit pour sa part présenter son ultime plan à la fin du mois de juin prochain. Figure notamment le cas Opel que les dirigeants du constructeur tout comme les décideurs financiers et politiques américains souhaitent voir résolu. Les derniers bruits laissaient entendre que l'équipementier canadien Magna envisageait de jouer un rôle prépondérant avec une prise de participation.

Par l'intermédiaire de son président, le milliardaire austro-canadien Frank Stronach, Magna donne plus de "détails" sur ses ambitions réelles. Extraits. "Nous ne nous considérons pas comme les sauveurs, nous souhaitons simplement aider", précise le PDG. "Comme pour tous nos partenaires, si l'un va mal, nous regardons comment les aider tout en vérifiant que tout sera sain à moyen terme pour notre groupe. Nous livrons des pièces à Opel. Notre but est évidemment qu'Opel se porte bien. Il ne faut pas perdre ce marché", conclut-il.

Aujourd'hui donc, Magna souhaite soutenir le constructeur allemand mais ne précise pas comment. Dans le même temps, selon le quotidien canadien The Globe and Mail, une prise de participation à hauteur de 20 % pourrait prochainement être actée. A suivre. Et quid de Fiat désormais ?

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Source : Automotive News et The Globe and Mail.