En effet, le VTI 120 semble idéal pour ce modèle, par sa douceur et ses performances correctes. Si le VTI 95 est un peu juste pour les grands trajets, il se montre très à son aise en ville.

Le HDI 110 est lui un peu moins convaincant, principalement du fait de sa commande de boîte désagréable. Toutefois, il se montre également à son aise en ville. Sur route, il est étouffé par le poids de l’engin. Une maladie chronique chez PSA, qu’il est plus que temps d’éradiquer, à une époque où les chiffres de consommation sont de plus en plus un facteur d’achat déterminant.

Au delà de ses moteurs, le C3 Picasso est une auto agréable, que ce soit par son confort ou son espace intérieur. Sa modularité évidente est un argument de plus en sa faveur, auprès d’une clientèle familiale. Enfin et surtout, il séduit par son style original et actuel.

Reste des prix assez élevés, pour l’instant assez justifiables face à une concurrence vieillissante ou moins pratique et spacieuse. Mais les Kia Soul et surtout le Nissan Cube à venir peuvent fort bien briguer une place enviable sur ce marché des « spacieuses tendance ». Le Citroën a pour lui l’avantage d’un réseau très développé sur notre marché… mais pas celui de l’image « made in France », puisqu’il est fabriqué en Slovaquie. Dommage. En ces temps de crise, cet argument peut aller droit au cœur de la clientèle.

Ce nouveau monospace devrait donc redonner de la vivacité au segment des monospaces citadins et pourrait fort bien refaire le coup du C4 Picasso. Si on considère froidement les choses, celui-ci a réussi avec les mêmes arguments que ceux avancés aujourd’hui par son petit frère : style et positionnement légèrement haut de gamme. Rendez-vous pour les chiffres de vente.

Voici maintenant la vidéo de l'essai, signée 3 lézards :

Lire également :

Essai Citroën C3 Picasso : Présentation & Style

Essai Citroën C3 Picasso : Vie à bord

Essai Citroën C3 Picasso : Sur la route, HDI 110

Essai Citroën C3 Picasso : Sur la route, versions essence