[VIDEO] Subaru revient en 2026 avec une gamme 100% électrique

Subaru opère un tournant historique dans sa stratégie européenne avec une offensive électrique inédite. A Bruxelles, la marque japonaise a dévoilé sa feuille de route ambitieuse : trois modèles 100% électriques qui redéfinissent l’identité Subaru pour l’ère de la mobilité électrique. Nous nous sommes entretenus avec Pierre Guignot, président de Subaru France.

L’Uncharted : La nouvelle référence électrique de Subaru

Le Subaru Uncharted incarne l’évolution la plus significative de cette gamme électrique. Ce SUV compact de 4,52 mètres est destiné à reconquérir une clientèle européenne que Subaru avait progressivement perdue ces dernières années. Trois versions structurent l’offre : une déclinaison Premium à traction avant développant 221 chevaux avec plus de 558 km d’autonomie, et deux variantes Sport et GT à transmission intégrale de 338 chevaux offrant 470 km d’autonomie. Cette stratégie produit marque une rupture assumée avec la philosophie traditionnelle de Subaru, la marque proposant pour la première fois depuis 1996 une version à traction avant. L’habitacle modernisé intègre un écran tactile de 14 pouces, deux chargeurs à induction et la recharge rapide de 22 kW en série, répondant aux exigences contemporaines de connectivité et d’efficacité énergétique.


Le Solterra restylé : Une seconde chance technique réussie

Le Solterra 2026 bénéficie d’une refonte majeure qui corrige les principales lacunes de son prédécesseur. La puissance grimpe à 338 chevaux contre 218 auparavant, qui repositionne le SUV électrique face à ses concurrents directs. La nouvelle batterie de 77 kWh remplace l’ancienne de 72,4 kWh, permettant d’atteindre 450 km d’autonomie WLTP. Le système de préconditionnement automatique de la batterie et la puissance de recharge portée à 150 kW autorisent une recharge de 10 à 80% en 35 minutes. Cette évolution technique s’accompagne d’un design revisité avec une nouvelle signature lumineuse et un logo illuminé. La garde au sol de 210 mm, la plus élevée du segment, et les modes spécifiques maintiennent les capacités tout-terrain caractéristiques de l’ADN Subaru.

L’E-Outback et la stratégie de reconquête européenne

L’E-Outback complète cette offensive avec ses 375 chevaux et son 0 à 100 km/h en 4,4 secondes, incarnant la continuité de l’esprit baroudeur dans l’ère électrique. Ce break surélevé électrique à l’autonomie de 420 km, positionne Subaru sur le segment des véhicules familiaux performants. Cette triple offensive s’inscrit dans une stratégie de reconquête méthodique du marché européen, avec un calendrier de lancement échelonné : Solterra restylé fin 2025, Uncharted premier trimestre 2026, E-Outback deuxième trimestre 2026. Subaru utilise 2025 comme année de préparation après cinq ans de ventes quasi nulles en France. La marque restructure son réseau de distribution et prépare le repositionnement marketing de la marque.

L’héritage Subaru préservé

Subaru espère ainsi préservé l’identité et l’adn la marque malgré l’électrification. La version STE de l’Uncharted, avec ses jantes dorées et son volant en alcantara, rappelle l’univers rallye qui a forgé la réputation sportive de Subaru. Cette approche permet de rassurer la clientèle traditionnelle tout en séduisant de nouveaux acquéreurs sensibles à cette différenciation électrique assumée.

(8 commentaires)

  1. Bin 2 SUV dont les fondamentaux désastreux posent encore plus de pb en VE que VT et un break qui a pris un bourre pif et dont on ne voit qu’une photo après la tétrachiée pour les 2 SUVaches…
    Pas gagné le retour de la marque. Il va manquer pas mal de choses par rapport a leur ADN.

  2. Côté style, c’est pas l’effet waou, mais c’est assez joli à mon gôut, surtout l’Uncharted.
    Et avec l’E-Outback, l’offre d’un break (un peu SUV tout de même) est intéressante.
    Par contre, côté autonomie, à part l’Uncharted traction avec 558 km, c’est trop faible pour les autres. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre la différence d’autonomie entre la version traction et la version 4 roues motrices. Chez d’autres constructeurs, la différence est moins notable (à batterie équivalente entre les 2 modèles)

    1. Voir l’autonomie est meilleure en 4RM, cf les dual-motor de Tesla, surtout sur autoroute. La raison étant l’absence de boite de vitesse et le fait que les pertes d’un moteur électrique deviennent importantes aux hautes vitesses de rotation.
      L’astuce étant des rapports de démultiplication avant et arrière différents, ce qui permet de privilégier le côté propulsion ou traction selon la vitesse.
      Ici, ils réussissent l’exploit que 4RM soit moins autonome que 2RM. OK, la puissance est supérieure mais en données normalisées réalisées en en utilisant la même fraction basse sur des motorisations dont le rendement est à ce niveau très élevé, c’est en effet étrange.
      Mais bon, l’ensemble de leur stratégie parait vouée à l’échec…

      1. Pourtant une tesla TM3 propulsion consomme moins qu’une 4RM sur autoroute
        Sur l’autoroute, la 4 RM ne sollicite pratiquement pas le moteur avant sauf accélération franche

      2. Des modèles que j’ai déjà regardés, je ne connais pas de modèle 4RM qui aie plus d’autonomie que son homologue 2RM, à batterie égale.
        Même pour la Tesla M3 : la Grande Autonomie AWD est donnée pour 629 km, la Grande Autonomie RWD est à 640 ou 702 km selon les jantes (ne me demandez pas pourquoi il n’y a pas 2 valeurs pour la AWD alors qu’elle est dispo avec les 2 tailles de jantes)

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