Comme un éclair dans une nuit d’orage, le Zeekr 7X à l’essai aujourd’hui s’apprête à illuminer un marché automobile européen en pleine mutation. Ce grand SUV électrique, conçu par la filiale premium de Geely, arrivera sur le continent dans les prochains mois, et nous l’avons essayé en exclusivité.
Un design pour plaire à l’Europe
Dès le premier regard, le Zeekr 7X attire l’attention comme l’avait fait en son temps le premier opus, et pas seulement pour son badge encore très peu connu dans nos contrées. Ses lignes fluides et modernes lui confèrent une élégance discrète, tandis que sa signature lumineuse distinctive renforce son identité visuelle. La face avant est marquée par des phares LED effilés qui lui donnent un regard acéré.
Les flancs sculptés jouent subtilement avec la lumière, tandis que l’arrière se distingue par une barre lumineuse traversant toute la largeur du hayon. Chaque détail semble pensé pour séduire sans tomber dans l’excès. On sent ici une volonté claire de rivaliser avec les standards européens tout en proposant une légère touche d’exotisme.
Un SUV électrique qui ose l’inattendu
Pour tester ses capacités, nous avons emmené le 7X là où on ne l’attend pas : hors des sentiers battus. Grâce à sa suspension pneumatique adaptative qui augmente la garde au sol de 45 mm et à ses deux moteurs électriques cumulant 639 chevaux, il s’est montré étonnamment à l’aise sur des terrains accidentés. Sur des chemins boueux ou légèrement inondés, elle affiche une motricité impressionnante.
Les pentes raides et les passages techniques lui posent peu de problèmes grâce au couple instantané des moteurs électriques. Bien sûr, ce n’est pas un véhicule conçu pour du franchissement extrême. Mais pour un SUV électrique premium à usage principalement routier, cette polyvalence est surprenante et pourrait séduire le client possédant une maison de campagne avec un chemin d’accès hostile.
Un cocon luxueux
De retour sur route, le Zeekr 7X révèle son véritable ADN : celui d’un grand SUV premium taillé pour avaler les kilomètres dans un confort absolu. L’isolation phonique est remarquable, et les doubles vitrages acoustiques renforcent cette impression de silence royal. L’habitacle est spacieux et luxueux.
Cuir perforé sur les sièges chauffants et ventilés à l’avant, inserts métalliques élégants et éclairage d’ambiance personnalisable : tout est pensé pour offrir une expérience haut de gamme. Les passagers arrière profitent également d’un espace généreux et de sièges inclinables. Le toit panoramique en verre ajoute une sensation d’ouverture bienvenue, baignant l’intérieur de lumière naturelle.
Le plein d’équipements technologiques
Côté technologie, le Zeekr 7X impressionne avec son écran tactile central de 16 pouces plutôt réactif. Navigation connectée, modes de conduite personnalisables ou encore système audio Harman Kardon : tout y est pour satisfaire les amateurs de gadgets high-tech. En bonus, l’affichage tête haute en réalité augmentée projette directement sur le pare-brise des informations essentielles comme la vitesse ou les indications GPS.
En ville, les caméras à 360° facilitent grandement les manœuvres malgré les dimensions imposantes du véhicule. Les aides à la conduite (ADAS) sont également au rendez-vous : régulateur adaptatif intelligent, freinage automatique d’urgence ou encore maintien actif dans la voie… on n’en attendait pas moins !
Puissant et agréable à conduire
La suspension adaptative est un atout majeur de ce Zeekr 7X. Combinée à un centre de gravité bas typique des véhicules électriques, elle procure une stabilité rassurante en virage. La voiture se tient bien sur routes sinueuses tout en filtrant efficacement les aspérités des chaussées dégradées. La direction fait preuve d’un bon équilibre, même s’il est toujours difficile de bien ressentir le placement des roues sur une voiture de ce gabarit. En somme, il sait voyager sans trop faire mal au cœur quand la route devient sinueuse.
De ce que nous en avons perçue, la motorisation électrique du Zeekr 7X séduit par son agrément. Les reprises sont instantanées, comme souvent en électrique, mais la propulsion sait se montrer fluide quand on le mène avec douceur. En usage quotidien, on peut imaginer une consommation oscillant autour de 19-21 kWh/100 km selon les conditions. Cependant, il faudra le tester plus longuement pour déterminer avec précision son autonomie réelle face aux données théoriques annoncées à plus de 600 km.
Une idée des tarifs
Enfin, son dernier atout : l’architecture 800V lui permet des recharges rapides de sa batterie de 100 kWh de 10 à 80 % en seulement 16 minutes sur les bornes adéquates. Même son grand cousin Volvo EX90 n’y a pas droit. Les tarifs démarrent à environ 52 000 € aux Pays-Bas. Cela le place plutôt cher face à la concurrence, mais il offre puissance et prestations complètes. Les prix hexagonaux ne sont pas encore connus.
Oui c’est du Volvo peu ou prou donc on peut penser que la base est sérieuse.
La question est : comment faire basculer le client chez Zeekr alors que Volvo est une marque bien établie avec un réseau de concessionnaires historique, et le SAV qui va avec ?
Pas par son style franchement banal et ne parlons même pas de l’intérieur, un domaine où les Volvo sont brillantes.
Si le prix en plus est salé… Mais ce qui compte c’est le montant de la location. Il y a sans doute de quoi jouer pas mal.
Le style, une Lynk and Co c’est pareil objectivement. Attention la concurrence la plus dure est parfois intra groupe.
Comme d’habitude, il faut nuancer les commentaires de l’arriviste de la croisette
La plateforme électrique geely SEA a ete développée Geely technology coordonnée avec zeekr technology.
Les batteries, les moteurs électriques, les systèmes electroniques sont chinois
zeekr technology, qui a recruté des ingenieurs Volvo (comment le font en sens inverse tous les groupes mondiaux) o, adaptent les réglages et les adaptations à l’Europe et apporter sa contribution dans l’espace intérieur.
Le coeur de la technologie est développée en Chine par Geely
Volvo est partie intégrante du groupe, il y a toutes les nationalités
L’ancien patron de Renault était un arabe
Près de 25000 ingénieurs de Renault sont étrangers et viennent de Chine, d’Inde, du Maroc, de Turquie , pays de l’est, Corée du sud
Renault a ouvert un centre de recherche un Shanghai employant plus de 200 ingenieurs chinois pour la conception de la twingo
Tous les groupes font appel à des talents de plusieurs pays.
Panama va te cultiver tu es intoxiqué par ton bling bling environnant
Source : nordiskbil , electrive, Harvard business school.
Je n’habite pas la Croisette, Camarade : à 50 000€ le m2 je n’ai pas les moyens d’y loger ma petite famille convenablement. Au fait c’est combien le m2 à Pékin ? Trop cher pour une petite main de toute façon.
Donc tu nous dit avec un air fat que les grands groupes automobiles se partagent leurs ressources en ingénieurs… Aaaahhh bonnn ? (rires)
L’ancien patron de Renault était franco-libanais-brésilien en passant : tu as dû sans doute mal lire (ou alors c’est encore ton mauvais traducteur chinois ?).
Bref. Ce qui ne change rien à ma comparaison entre une Volvo et une Zeekr. Tiens ça fait ziquerre quand on le prononce à la française, pas très euphonique en passant.
Y a toujours pas photo entre le design très inspiré des Volvo actuelles et celui de Zeekr. La classe, c’est de l’immatériel et ça se vend très bien. Les différences technologiques ? Bof. Pas de quoi faire pencher la balance.
De toute façon , face à l’armada BAM, ce Zeekr ne peut faire qu’une toute petite figuration. Quand on investit autant d’argent dans une voiture on fait attention à sa réputation.
Comme je le disais précédemment.
Les PdM mondiaux des Chinois même dans le premium de 2026 à 2050… N’auront plus RIEN à voir avec les PdM de 2000 à 2025.
Et les Allemands vont devoir apprendre à céder des parts du gâteau.
Il faudra pour ça que le marché automobile chinois ne s’effondre pas. En Europe non ça ne changera pas : comme je l’ai déjà dit, les Japonais et les Coréens s’y sont proprement cassés les dents et comme les mêmes causes produisent les mêles effets…
tout à fait, j’ai de gros doute sur la percée des chinois dans le premium. La difference c’est que là on assiste à une rupture technologique et les européens n’ont plus d’avantage technique
Je parle d’une période de 25 années. … C’est déjà exceptionnel de voir la Chine d’être un peu en panne depuis 2020.
La Chine à plusieurs continents à fournir des VE entre-temps. PV… Éoliennes, etc. … Partout !
Pour le premium, ils grignoteront progressivement des PdM … Les jeunes générations achètent les yeux fermés parfois.
Des gens pragmatiques, absolument pas patriotes, achèteront le meilleur prix-qualité.
… et d’ici qu’ils débarquent en WEC / WRC / F1 ???
10-80% en 16 min, si elle les fait vraiment là on pourra dire que les chinois ont largué les européens
Design quelconque vu et revu partout, idem pour l’intérieur et en plus c’est cher. Aucun intérêt, autant choisir de rouler européen qu’avec cette énième marque chinoise.