Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

Quel bel objet. Alfredo Stola et sa maison de design Studiotorino ont une nouvelle fois travaillé main dans la main avec Alois Ruf, et comme le RK Spyder, le RK Coupé basé sur la Porsche Cayman est une pure merveille. Les stylistes de la maison Stola ont oeuvré sous la direction de Aldo Brovarone, vétéran capé de Pininfarina, auteur entre autres pièces maîtresses du prototype de la Dino 246. Appliquant les mêmes recettes, ce dernier a réglé d’un trait de crayon inspiré le problème esthétique majeur du Cayman, sa partie arrière et d’un seul coup le RK Coupé dévoile un sex appeal qui cruellement donne tout son âge au profil de la 911. Autre influence revendiquée pour cette bella machina, la Porsche 904, s’il était besoin d’un ancêtre plus légitime. Ajoutez 14 couches de peinture et des détails comme la trappe de réservoir en alu ou les sorties d’échappement, et le résultat est à tomber.

Nous vous l’avions rapporté, Porsche a mis un gros paquet d’euros dans VW, et détient maintenant 21,2 % des actions, avec une option sur 3,9 % supplémentaires. Cela fait du constructeur de Cayenne le plus gros actionnaire de celui de Touareg, et en toute logique devrait lui donner le contrôle du conseil d’administration. Mais non, puisqu’une loi très spéciale, dite « loi Volkswagen », oblige tout actionnaire privé à exercer ses votes à hauteur de 20% maximum, ce qui donne au deuxième plus gros actionnaire, public celui-là, le Land de Basse-Saxe, le pouvoir avec 20,75 % des parts et l’équivalent en votes. Vous suivez toujours ? Rageant, et selon Porsche dangereux car cela laisse VW sous la menace d’une prise de contrôle inamicale.

Pour changer un peu de la série sans fin d’allemandes tunées plus ou moins radicalement qui débarquent régulièrement ici, voici pour une fois quelque chose d’un peu plus exotique: une Lexus GS, retouchée aux entournures par Ricercato, qui comme son nom ne l’indique pas est une marque 100% japonaise, émanation de Admiration, entreprise qui ne l’est pas moins et qui se spécialise dans la lucrative customisation « mauvais garçon » de vieilles berlines de luxe locales. Un sujet sur lequel il faudra se pencher un jour, d’ailleurs. Par contraste, et pour revenir à la Lexus objet de cette note, le label qui veut sonner comme un bon faiseur transalpin témoigne d’une certaine ambition que la relative sobriété de la réalisation confirme.

Hier on n’avait que les photos, qu’il faut regarder à deux fois pour s’apercevoir des différences avec la Mini précédente. Pourquoi pas après tout, la Mini Issigonis a bien vécu 41 ans sans changer d’un pouce. Aujourd’hui on a les chiffres et les lettres, et une petite vidéo pour ne pas faire trop aride. Commençons pour une fois par les valeurs qui diminuent: le poids, avec 10 kg de moins pour la Cooper (1140 kg) et la Cooper S (1205 kg). Avec ce régime, et le moteur tout beau tout nouveau, la consommation elle aussi est à la baisse: 4,6 l/7,8 l aux 100 km (route/cycle urbain) pour la Cooper et 5,7l/8,9 l pour la Cooper S. Bonnes nouvelles. Les dimensions, on l’a vu, augmentent par contre un peu (6 cm en longueur), on l’espère au profit des passagers arrières. On a déjà dit l’essentiel sur le nouveau moteur 1,6 l de 120 ch/160 Nm, qui atteint 175 ch/240 Nm sur la S avec l’aide du turbo. Le couple peut même atteindre 260 Nm grâce à un système appelé Overboost lorsque la voiture accélère à pleine charge.

Fini les quelques timides photos de prototypes à peine débarrassés de leur adhésif. Cette fois BMW ouvre en grand les portes du garage et voici la Mini Béhème deuxième génération sous toutes les coutures, Cooper et Cooper S pour que tout le monde soit content. Pour résumer les épisodes précédents, elle est équipée d’un nouveau moteur 1,6l de 125 ch pour la Cooper et le même avec un turbo développant 175 ch pour la Cooper S. Et elle fait 6 cm de plus que la Mini actuelle, et non 25 comme on l’a cru (naivement) un moment, ce qui ne l’empêche pas d’être plus légère. La fiche technique viendra sous peu, pour l’instant on touche avec les yeux.

Ford continue avec constance de presser le citron Mustang, avec cette nouvelle version Shelby GT annoncée pour 2007. Voyons voir: nous avions donc jusqu’à présent la Mustang V6, la Mustang GT, la Shelby GT 500, la Mustang GT-H, sans compter les séries limitées et non officielles. Si ça continue, la Mustang va bientôt avoir plus de déclinaisons que la Porsche 911, ce qui n’est pas une mince affaire. La Shelby GT, en gros, est une version disponible pour le public de la Mustang Hertz, c’est-à-dire une GT passée par les ateliers de Carroll Shelby.