Auteur/autrice : Pierre-Laurent Ribault

Fiat, continuant son flirt avec l’internet pour le lancement de la Fiat 500, a battu un record de vitesse dont la future 500 Abarth serait fière. Il était possible de passer pré-commande sur le site Fiat500.com d’une série limitée 500 wants you de 500 voitures, ce qui fut fait en 5 heures et 45 minutes, moins de 500 minutes, beaucoup moins, comme le proclame le communiqué de victoire. Cela revient à presque une voiture et demi par minute, ce qui va faire faire de beaux rêves aux concessionnaires de la marque. Il est vrai que les circonstances sont particulières, et que la vente en ligne bien ciblée a déjà prouvé son efficacité.

Mais c’est (nettement) plus cher que la dernière fois. La société Investment Dar Co, basée au Koweït, qui participe au rachat d’Aston avec David Richards et John Sinders à hauteur de 50% du montant, vient d’indiquer qu’elle a reçu des offres pour ses parts et veut bien discuter à partir de 1 milliard de dollars, le double de ce que la société a payé, ou plus précisement s’apprête à payer pour la moitié du constructeur de Gaydon puisque la vente n’est même pas encore effective.

La Ford GT est étonnamment populaire parmi les tuners européens, mais cette GT noire est un peu spéciale: elle est l’oeuvre de Roush Europe, filiale de l’entreprise de Jack Roush, grand spécialiste de la marque à l’ovale qui produit dix exemplaires de la 600 RE pour fermer la parenthèse de la production de la supercar de Ford. Malheureusement le communiqué de presse reste évasif sur ce qui distingue cette GT de la voiture sortie des usines Ford, en dehors de cette livrée noir sur noir.

La Daihatsu Trevis fait écho sans s’en cacher à la Mini. Alors pourquoi ne pas se lancer dans la communication décalée qui réussit si bien à l’anglo-allemande, s’est dit Daihatsu Allemagne? Allons-y gaiement. Et décalé, ça l’est, témoin le site consacré à la petite japonaise qui accueille le visiteur et la visiteuse via un grand garçon qui n’a pas froid aux yeux ni aux pectoraux, et qui vous fait patienter en agitant son Stetson en rythme pendant que se charge le site, où on le retrouve sur un beau fond rose avec deux de ses camarades aussi peu vêtus mais tout aussi souriants.

C‘est si bon quand ça s’arrête, dit la plaisanterie. Mais chez Carroll Shelby, c’est si bon quand ça continue. A peine un mois après la GT 500 KR présentée à New York et ses 540 chevaux sauvages, le dresseur de serpents replonge dans son album de souvenirs et en ressort la Super Snake, une ‘Stang unique dans laquelle Shelby avait en 1967 installé un moteur de Cobra 427 préparé qui faisait monter la sauce à 520 ch. Super Snake, c’était aussi le nom de la Cobra personnelle du Maître, un monstre à deux compresseurs de 800 ch construite en 1965 et qui vient de changer de mains pour la jolie somme de 5,5 millions de dollars.