Mercedes, BMW et Ford redoublent d’efforts pour éviter une pénurie de métaux rares vitaux après les restrictions d’exportation imposées par la Chine. La Chine s’est créé un quasi-monopole sur les terres rares et métaux rares, de fait, avec l’aval de l’Occident, qui s’en mord les doigts désormais.
La Chine serre la vis : l’industrie automobile mondiale sur le qui-vive
Les géants allemands de l’automobile, Mercedes-Benz et BMW, ainsi que des acteurs américains comme Ford Motor Company, intensifient leurs actions pour contrer les effets potentiellement dévastateurs des restrictions à l’exportation imposées par la Chine sur les métaux rares. Ces matériaux, indispensables à la fabrication de véhicules électriques et de composants électroniques automobiles, sont désormais au cœur d’une bataille stratégique et industrielle mondiale.
Depuis avril, Pékin a instauré des contrôles stricts sur l’exportation de terres rares, en réponse aux tensions commerciales initiées par les tarifs de l’administration Trump. Cette décision crée une onde de choc dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Pourquoi les terres rares sont-elles si critiques ?
Les terres rares ont un usage dans une multitude d’applications industrielles, notamment :
- les moteurs électriques (néodyme, dysprosium, terbium),
- les systèmes de capteurs dans les moteurs à combustion,
- les composants électroniques embarqués (systèmes de navigation, sécurité, etc.).
La Chine détient plus de 80 % de la capacité mondiale de traitement des terres rares, ce qui place l’industrie automobile dans une position de forte dépendance.
Mercedes et BMW cherchent à sécuriser leur production
Selon les déclarations récentes, Mercedes-Benz Group AG a entamé des discussions avancées avec ses fournisseurs afin de constituer des stocks stratégiques de composants contenant des terres rares. Le groupe anticipe ainsi des retards dans les délais d’approbation douanière et une hausse des coûts logistiques.
De son côté, BMW AG confirme que certaines parties de son réseau d’approvisionnement sont déjà affectées, bien que les chaînes de production fonctionnent encore normalement pour l’instant.
Ford contraint de suspendre une usine
Les effets se font déjà sentir du côté américain : Ford Motor Co. a révélé avoir dû fermer temporairement son usine de Chicago, où est produit le modèle Explorer. La fermeture, d’une durée d’une semaine, a été provoquée par une pénurie de composants liés aux terres rares, soulignant la fragilité de la chaîne logistique actuelle.
Sherry House, directrice financière de Ford, alerte sur le fait que le système mondial « hautement organisé, [se trouve] extrêmement vulnérable » face à ce type de perturbations.
Un système sous tension et sans solution immédiate
La situation actuelle met en lumière la nécessité de trouver des alternatives durables :
- fournisseurs alternatifs en dehors de la Chine (Australie, États-Unis, Canada),
- recyclage de terres rares,
- innovation technologique pour réduire leur utilisation.
Cependant, la mise en place de telles solutions nécessite des années d’investissement et de développement, ce qui rend les risques à court terme très élevés pour les industriels.
Vers une redéfinition des chaînes d’approvisionnement ?
Le contexte géopolitique actuel pousse les constructeurs à revoir en profondeur leur stratégie d’approvisionnement. Certains envisagent déjà des partenariats stratégiques ou des investissements directs dans des projets miniers hors de Chine.
En outre, ces tensions pourraient accélérer les efforts européens et américains visant à développer une autonomie industrielle en matériaux critiques, une priorité stratégique déjà évoquée par les institutions européennes.
Notre avis par leblogauto.com
Les restrictions d’exportation de la Chine sur les métaux rares représentent une menace majeure pour la stabilité de l’industrie automobile. Alors que la transition vers les véhicules électriques s’accélère, les dépendances structurelles deviennent un risque stratégique majeur.
Face à cette nouvelle réalité, Mercedes, BMW, Ford et d’autres doivent agir rapidement. La sécurisation des matières premières critiques devient désormais aussi importante que l’innovation technologique dans l’univers automobile.
Crédit illustration : Mercedes.
Ben zont qu’à investir dans des usines de traitement en Allemagne ou en Hongrie puisque les allemands aiment bien la Hongrie et financer les dictatures africaines comme le fait actuellement la Chine mais surtout la Russie. Il faudra passer par la Russie, le Brésil… et l’Amérique du Sud dans tous les cas. On va se retrouver à accepter l’accord de libres échanges avec l’Amérique du Sud pour faire plaisir à l’Allemagne et les Pays-Bas.
La France a posé la première pierre d’une usine.
Réouvrir les mines et recycler les anciennes batteries et protéger les frontières de la concurrence déloyale.
C’est pourtant simple !
Simple? Alors les consommateurs que nous sommes … ne sont pas très regardants sur la provenance des matières premières de nos biens de consommation courante. La pollution en Inde, en Chine, au Brésil ou en Afrique on s’en fout … par contre posez une éolienne, percez une autoroute ou faites un bac d’eau et les gens s’enchaîneront dans les arbres pour protéger notre qualité de vie. On a externalisé notre pollution ailleurs. Alors cela vaut aussi bien pour les écolos ou les réacs français… posez une mine d’extraction devant leurs jardins et les français seront les premiers à râler. Nous sommes devenus des consommateurs déconnectés à toute réalité.
« …on s’en fout » bah, c’est cela qui fait polémique !
Cela fait 1/4 de siècle qu’on vit nettement au-dessus de nos moyens !
L’assurance que la Chine nous fournisse tout… Sans nuire à notre économie n’existe plus !
Guerre en Ukraine et l’élection de Trump… Et même l’écologie, nous a remis les pendules à l’heure.
Les Français râleurs ne dirigent pas le monde entier… La machine à allocations va s’épuiser.
Rien qu’un « petit » détail… Imaginons le baril du pétrole monte à 150 $ !?
… ET il y a tout le reste !
Donc des mines et usines qui polluent … Il en faut en France. ! … Et globalement ça polluera moins pour la planète en plus d’emplois.