Les fabricants chinois misent sur les batteries à l’état solide, promettant plus d’autonomie et de sécurité pour les véhicules électriques d’ici 2029.
L’espoir d’une révolution dans les batteries pour véhicules électriques
Les batteries à l’état solide représentent l’un des plus grands espoirs pour transformer l’industrie des véhicules électriques (VE). Contrairement aux batteries lithium-ion classiques, elles remplacent certains composants liquides par des matériaux solides, ce qui promet plus de densité énergétique, une meilleure sécurité et une réduction des risques d’incendie.
Après des années de recherche et de prototypes, un vent d’optimisme souffle sur la filière. Les investisseurs chinois, en particulier, semblent croire que le moment de la commercialisation approche enfin. Cette confiance se reflète dans les marchés financiers : les actions des grands producteurs de batteries, comme CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Ltd.), ont atteint des niveaux records depuis leur introduction en bourse.
Des annonces stratégiques qui boostent le marché
Les perspectives positives ne viennent pas uniquement de l’enthousiasme des investisseurs. Plusieurs fabricants chinois ont récemment dévoilé leurs avancées :
- Wuxi Lead Intelligent Equipment Co. a affirmé disposer d’un processus de production « complet » et prévoit une hausse de la demande pour ses équipements liés à l’état solide.
- Gotion High-Tech Co. a annoncé son intention de démarrer la production de masse de batteries « semi-solides » dès l’année prochaine.
- EVE Energy Co. a inauguré un centre de recherche dédié aux batteries à l’état solide à Chengdu, renforçant son engagement dans cette technologie.
Ces annonces permettent d’avoir plus de clarté sur les délais de commercialisation, longtemps repoussés. Selon Max Reid, expert de CRU Group, la production de masse pourrait démarrer à la fin des années 2020, une prévision qui ravive l’espoir des acteurs de la mobilité électrique.
Les avantages et les défis techniques
Les batteries à l’état solide promettent :
- Une densité énergétique plus élevée, augmentant l’autonomie des véhicules électriques.
- Une meilleure sécurité, grâce à une moindre inflammabilité des matériaux.
- Des temps de charge réduits, un facteur clé pour accélérer l’adoption des VE.
Cependant, le développement reste complexe. Les coûts de production sont 8 % plus élevés que ceux des batteries lithium-ion classiques. De plus, les chaînes d’approvisionnement sont encore « immatures », selon BloombergNEF, ce qui freine la montée en puissance industrielle.
Une compétition mondiale en pleine intensification
Si la Chine domine largement l’innovation dans ce secteur, d’autres acteurs avancent également leurs pions. SK On Co., en Corée du Sud, prévoit une production de masse à partir de 2029. Du côté des États-Unis, QuantumScape Corp. a vu ses actions bondir de plus de 20 % après avoir présenté une cellule à l’état solide au salon automobile de Munich.
Cette compétition mondiale pousse les fabricants à accélérer leurs investissements dans les usines, le traitement des matières premières et l’assemblage des cellules pour passer rapidement de l’étape pilote à la production industrielle.
Une opportunité, mais aussi un risque pour les investisseurs
Malgré l’enthousiasme, les experts mettent en garde : la route vers une adoption massive reste semée d’embûches. Les projets ambitieux annoncés au début des années 2020 ont souvent pris du retard. Les mouvements volatils des actions des fabricants montrent que les marchés restent extrêmement sensibles aux annonces techniques et commerciales.
En résumé, les batteries à l’état solide ne sont pas encore une réalité de masse, mais la Chine mène la course pour transformer cet espoir en un produit viable qui pourrait révolutionner la mobilité électrique mondiale.

La révolution technologique dans les batteries, on en parle depuis trop longtemps.
Il n’y a eu pour l’instant qu’une seule avancée révolutionnaire, celle des batteries Lithium Ion, une invention occidentale en passant.
Comme souvent… Les inventions viennent des Occidentaux. (mais de moins en moins)
Mais les Chinois depuis les années 90 démocratise les technologies occidentales en les rendant 30 % moins cher puis même 50-60 %.
Comme les PV,… Euh tout d’ailleurs.
Des domaines ou ils ne sont pas bons… ils n’ont pas encore démontré qu’ils étaient bons.
Les réacteurs d’avion et les radars… c’est leurs talons d’Achille… Malgré des investissements colossaux depuis des décennies.
Je trouve ça binaire de parler « d’invention occidentale » mais pour la forme :
Prix Draper en 2014 = John Goodenough. mizushima, Akira Yoshino Rachid yazami et Yoshio Nishi pour leur contribution fondatrice à la batterie lithium-ion.
On a un américain. Googdeenough: père cathode moderne. Brevet déposé avec mizutshima. Et première batterie = Sony
Japonais : yoshino et nischi = première batterie au monde commercialisable
Marocain = Yazami. Père de l’anode graphite.
La batterie est le produit d’un effort global, comme toute l’histoire des inventions.
Dans les milieux de recherches, il y a toutes les nationalités et cultures. Mais encore faut il connaître un minimum ces domaines. Sinon le » fantasme civilisationnel » propose un confort mental aussi.
La Chine est une grande civilisation depuis l’antiquité… OK.
Mais ils n’ont rien inventé depuis 200 ans à part quelques exceptions.
Ils gagnent sur tous les plans grâce à des copies et des améliorations de copies… Et ils sont les meilleurs du Monde.
Les copies se remarquent dans tous les domaines… Avions, voitures, hélicoptère, éolienne, train, missiles, centrale nucléaire, sous-marins, vaisseaux spatiaux, etc.
Dans 99 %… Il y a la copie de… Avec certes parfois d’importante évolution.
Évidemment avec 1,4 milliard que péquins ils auront plus de chance d’avoir des léonard de Vinci ou d’Albert Einstein
Mais en attendant… Les faits sont des faits !
@sgl :
Dans la réponse sur les batteries, j’ai parlé d’américains, de japonais et de marocain.
C’est pour lui rappeler sa fixation » civilisationnelle » qui est grandement un fantasme.
Les civilisations ne sont pas des environnements clos depuis la nuit des temps. Ce sont des hommes et des femmes de toutes ethnie/religion/ajouté ce que tu veux.
Certains confondent identitarisme et civilisation ou empire qui sont des concepts bien plus inclusifs et larges.
Sur la Chine, c’est faux de dire qu’ils ne font que copier. Ils déposent le plus grand nombre de brevets au monde depuis plus de 10 ans. C’est factuel.
Ce disque est usé.
Les savoirs de toute façon s’interpénètrent depuis la nuit du temps. Il n’y a pas de fracture nette.
Dommage pour nous, on commence juste à fabriquer les batteries à solvant liquide.
Obsolète d’ici 4 ans, pour un investissement qui s’amortit sur une dizaine d’année… Va falloir vite se mettre à la page.
C’est le gros problème du timing industriel Européen avec les aides.
Les aides qui arrivent trop tard … Sont limite improductive.
Soit on les fait et on fait tout derrière que cela atteint le point de rentabilisation par tous les moyens … Ceux de Trump par exemple.
Soit on se laisse vassaliser comme la Russie par la Chine.
Les Européens ont de grands atouts. Et ça passe par une coopération intelligente avec nos partenaires.
Pas besoin de braquer les uns contre les autres.
La coopération se fait déjà.
Les batteries fabriquées en France (Lithium-Ion) seront obsolètes d’ici 2 ans, et non 4…
C’est un drame … D’où l’intérêt de la politique économique de Trump !
Il faut protéger nos parts de marché par des taxes aux frontières.
Je suis certain que les entreprises travaillent déjà sur les futures batteries. En espérant que les investissements actuels ne seront pas à mettre à la poubelle avec les prochaines générations
Le problème est que les Européens sont très bons dans les batteries en conception et dans les laboratoires … Notamment le français SAFT.
MAIS dès qu’il est question de mise en œuvre avec des gros moyens de production… Les Chinois font mille fois mieux !
Ce sont eux qui banalisent les nouvelles technologies.
Les Européens ont des temps de réponse pour l’industrialisation hallucinants malheureusement.
S’il n’y a pas un plan de A à Z … Z, c’est le client final… C’est foutu d’avance.