Mansory a trouvé son maître : Keyvany défigure le Lamborghini Urus

Un Lamborghini Urus au style extrême, signé Keyvany, entre fibre de carbone, rose flashy et design controversé. Unique mais déroutant.

Une transformation radicale du Lamborghini Urus

Le préparateur allemand Keyvany frappe une nouvelle fois fort avec une version modifiée du Lamborghini Urus qui ne laisse personne indifférent. Reconnue pour ses préparations excessives, la firme offre ici un SUV radicalement transformé, tant sur le plan visuel que stylistique. L’esthétique de ce modèle modifié est pour le moins audacieuse, voire provocatrice, au point de diviser la communauté automobile.

Bien qu’il soit difficile de passer à côté de l’ensemble de la transformation, ce sont surtout les jantes de style Alfa Romeo qui retiennent l’attention de manière positive. Elles se marient plutôt bien avec la carrosserie, contrastant avec le reste des modifications qui suscitent davantage de perplexité que d’enthousiasme.

Une carrosserie surchargée de modifications

Ce Lamborghini Urus modifié reçoit une multitude d’éléments esthétiques. Le capot a été repensé, tout comme le pare-chocs avant, qui arbore de nouvelles grilles et un spoiler proéminent. Les bas de caisse sont équipés d’attaches et les ailes ont été élargies, ce qui donne une allure plus musclée, voire excessive. Des garnitures latérales, deux spoilers à l’arrière, ainsi qu’un diffuseur redessiné avec un feu stop central et quatre découpes pour les sorties d’échappement complètent ce kit carrosserie très chargé.

La peinture blanche de la carrosserie est agrémentée de détails roses, notamment sur les nouveaux emblèmes Keyvany, une teinte qui trouve son écho à l’intérieur.

Un intérieur bicolore blanc et rose difficile à assumer

L’intérieur du véhicule pousse encore plus loin la personnalisation, avec une moitié rose et une moitié blanche. Ce contraste audacieux aurait pu fonctionner si les teintes avaient été mieux choisies pour respecter l’ADN agressif et sportif du Lamborghini Urus. Au lieu de cela, le rendu est perçu comme décalé et peu harmonieux par bon nombre de passionnés.

Le tout est agrémenté de nombreux logos Keyvany, que l’on retrouve sur les sièges, les tapis, les seuils de porte et même les ceintures de sécurité. On y découvre également un ciel de toit étoilé, une tendance déjà vue sur d’autres préparations haut de gamme, qui perd de son originalité tant elle est devenue courante.

Une fibre de carbone omniprésente

Comme souvent dans les préparations haut de gamme, la fibre de carbone est présente à profusion dans cette version du Lamborghini Urus. Elle est utilisée aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, contribuant à l’aspect visuel extravagant de l’ensemble. Toutefois, cet usage intensif n’équilibre pas le côté visuellement surchargé du véhicule, qui manque de cohérence.

Un modèle unique qui ne fait pas l’unanimité

Keyvany a baptisé cette version un « 1 sur 1 », soulignant l’aspect unique de ce Lamborghini Urus. Mais derrière ce label d’exclusivité, se cache une transformation qui divise profondément les amateurs d’automobiles. Si certains saluent l’originalité et la recherche de personnalisation extrême, d’autres dénoncent un manque de subtilité et une esthétique caricaturale.

Source et crédit illustrations : Keyvany.

(6 commentaires)

  1. S’il existe des clients qui acceptent d’avoir ça dans leur garage, pourquoi se priver de leur prendre leur argent ?
    oui, ça pique les yeux, mais c’est un manière qui ne fait de mal à personne de piquer des sous aux plus riches.

  2. Bordel j’ai rigolé en voyant l’image 😀
    Ca se vend ces merdes en fait ?
    Ou c’est toujours la même caisse qui est repeinte à chaque fois ?
    Ca paye bien de pondre ces « designs » ?

  3. On dirait une Hotwheel de mon petit 🙂
    Je me demande si tous ces rajouts tiennent si on pousse l’Urus un peu trop fort. Oui je sais les clients de ces véhicules ne font que du night cruising dans les rues de Dubai ou Jeddah.
    Je remarque aussi que le rose/violet est une couleur en vogue chez les tuneurs, sacrebleu !
    Perso je ne crie pas au sacrilège : ce n’est qu’un Urus qui est transformé, pas une Daytona ou une Facel II .

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