Dans son histoire, la marque Bugatti a débuté en faisant du sur-mesure : le « coachbuilding ». Malgré une possibilité quasi infinie de configurer sa Bugatti, il y avait visiblement un manque chez les clients. C’est réparé puisque Bugatti lance le programme Solitaire. Le premier opus de ce programme est la Bugatti Brouillard.
Quand on est très riche, Bugatti acceptait déjà de faire des modèles uniques. Enfin, au moins un avec la Bugatti La Voiture Noire. Avec le programme Solitaire, ces « one-of-one » devraient devenir un peu plus nombreuses. Le nom de ce premier one-of-one vient de Brouillard, le cheval d’Ettore Bugatti. Ce modèle rend officiellement hommage aux chevaux, et particulièrement à celui-là. Faut-il y voir un clin d’oeil à Ferrari ? Sans doute pas.
Hendrik Malinowski, directeur général de Bugatti, a déclaré : « Le Programme Solitaire nous permet d’explorer de manière authentique les visions uniques de nos clients, ce qui nous donne plus de flexibilité pour explorer différentes interprétations d’éléments de design Bugatti établis de longue date. Sur une pièce unique, nous avons beaucoup plus de liberté pour réinterpréter ce qu’est une Bugatti, tout en conservant le même dévouement absolu à la perfection dans chaque détail ; il n’y aura aucun compromis sur la performance, la qualité ou le design. Chaque précieux Solitaire sera unique et incomparable, offrant un niveau d’attention au détail que l’on ne retrouve même pas dans les créations automobiles les plus exclusives. »

Un style particulier qui mélange plusieurs origines
Petite révolution de style chez Bugatti et ce, depuis longtemps, la Brouillard abandonne le « C » latéral. Bon, ce n’est pas réellement une nouveauté puisque la Bolide (réservée à la piste) l’abandonnait déjà. La silhouette est plus trapue que celle de la Chiron. L’avant mélange un peu les genres avec beaucoup de la Tourbillon. Le pavillon abandonnant le C, on trouve une forme rappelant par exemple la Nissan GT-R R35.
L’arrière est particulièrement galbé par rapport à l’avant tendu. Il est marqué par une immense ouverture au niveau des feux. Ces derniers ont une forme là aussi spéciale en V pivoté à 90°. Le tout est posé sur un immense diffuseur qui intègre deux doubles sorties d’échappement posées verticalement.
Bugatti a travaillé l’aérodynamique de la Brouillard. Cela se voit de part et d’autre des immenses entrées d’air avant, ou en arrière des ailes avant. Deux prises d’air sur le dessus de la voiture alimente le moteur. L’aileron arrière est fixe, façon ducktail amélioré.

Les goûts et les couleurs
A l’intérieur, on est sur du sur-mesure là aussi. Un peu comme la Tourbillon, la console centrale est fine et verticale. Le reste fait un peu « ancien », très arrondi. Les couleurs choisies ne sont pas forcément du goût de tout le monde. Sinon il y a une accumulation de matériaux. On a par exemple du tartan sur les contre-portes et la jante du volant. Les parties vertes sont en cuir, mais aussi en carbone vert qui s’allie avec l’aluminium.
Les fauteuils sont aussi sur-mesure, selon les demandes du client. Ils sont recouverts du meilleur cuir. Le levier de vitesse est taillé dans un bloc d’aluminium. Tout est fait main dans cet intérieur, selon les demandes du riche acheteur, et réalisé par les meilleurs des artisans ou en interne chez Bugatti.
Pour le moteur, il s’agit du bon vieux W16 quadri-turbo dans sa version 1 600 chevaux. La voiture est basée sur le châssis « de base » de Bugatti. Toutes les voitures « one-of-one » devraient être créées sur ces bases et ce moteur.
La Bugatti Brouillard sera officiellement dévoilée lors de la « Monterey Car Week ». Deux pièces d’exception maximum seront créées chaque année par le progamme Solitaire. Sans nul doute que la liste d’attente est déjà longue, malgré le prix non communiqué que l’on imagine très élevé puisqu’une « simple » Tourbillon est affichée à partir de 3,8 millions d’euros.






















Les Allemands font encore des très belles voitures… D’extérieur
L’intérieur est du cuire de rainettes !? 😉
Elle est made in France.
Oui et alors !?
L’IPhone d’Apple est américain !? … Il est bien fabriqué en Chine !?
Les BMW sont bien des voitures allemandes même quand elles sont fabriquées en Chine et aux Etats-Unis ?
Les Porsche fabriquées à Bratislava sont des Slovènes… Etc.
… Je continue les exemples ?
@SAM : vous avez raison, et la société est de droit français.
https://www.societe.com/societe/bugatti-automobiles-433873437.html
Revendiqué par Piëch à l’époque, et par les dirigeants actuels. Mais bon, hein….
https://www.bugatti.com/fr/about/discover-bugatti
On ajoute des ouvriers français (entre autre) sur le sol français (Molsheim), un directeur de l’ingénierie qui bosse chez Bugatti depuis des lustres, depuis la France, etc.
Un peu comme Automobili Lamborghini S.p.A société de droit italien, usine en Italie, avec drapeau revendicatif.
Sans doute allemande elle aussi.
Mais on sait que certains par une haine viscérale de la France (bien qu’ils s’en défendent) nieront l’évidence, quitte à tordre la réalité comme toujours.
Pas grâve, quotité négligeable !
Tiens en plus du château Saint-Jean, on voit bien là les différents ateliers d’assemblage des Bugatti en France….
https://www.google.fr/maps/@48.5262357,7.5019111,448m/data=!3m1!1e3?entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDgwNi4wIKXMDSoASAFQAw%3D%3D
Bah non justement … sauf erreur, Lamborghini a des ingénieurs « maison » des usines italiennes… Un ADN.
Strictement rien à voir avec l’artificiel ADN français de Bugatti, qui doit être proche de 0 %.
J’oserais dire que la R8 était un peu italienne même…
« et la société est de droit français. » oui comme les sociétés avec une boite aux lettres.
Mauvais exemple @Thibaut Emme
Ca rend pas trop mal le tissu plaid, par contre la tête de ch’woual dans le levier de vitesse c’est ultra-kitchos.
Et l’environnement de rendu est assez naze, cet espèce de complexe de luxe de littorale asiatique, c’est vraiment bof.
J’attends de voir celle en hommage aux cochons avec tissu vichy^^
C’est absolument magnifique. Cette Bugatti est la digne descendante des voitures de la marque faites sur mesure sans les années 30.
Si on peut discuter parfois pour savoir si certaines marques sont toujours dignes de leur passé prestigieux (spoiler : Alfa c’est non, Bentley discutable, RR aussi, Ferrari oui), on ne peut que constater que pour Bugatti c’est incontestablement oui.
Très très belle réalisation.