SK On investit dans des batteries de nouvelle génération pour reprendre l’avantage sur ses concurrents chinois et sud-coréens.
Une stratégie ambitieuse pour reprendre le leadership technologique
SK On, la division batteries de SK Innovation Co., met les bouchées doubles pour développer des batteries de nouvelle génération. En perte de vitesse face à ses rivaux chinois comme CATL ou BYD, ainsi qu’à d’autres géants coréens tels que LG Energy Solution et Samsung SDI, l’entreprise se repositionne avec une stratégie offensive axée sur l’innovation et les partenariats internationaux.
L’objectif affiché est clair : reprendre des parts de marché sur le segment des batteries lithium-ion et, à moyen terme, devenir un leader dans la technologie des batteries solides, considérées comme l’avenir de l’électromobilité.
Un focus technologique : gestion thermique et refroidissement par immersion
L’innovation au cœur de la stratégie de SK On repose notamment sur le perfectionnement de sa gestion thermique, élément crucial pour les performances des batteries. L’entreprise développe des solutions avancées telles que le refroidissement par immersion, visant à améliorer l’efficacité énergétique pour les véhicules électriques (VE), les centres de données IA et les systèmes de stockage d’énergie (ESS).
Des discussions sont en cours avec de grands constructeurs automobiles tels que Ford Motor Co. et Hyundai Motor Co. pour intégrer ces technologies dans leurs futurs véhicules.
Réorganisation interne pour renforcer la solidité financière
SK On s’inscrit également dans une réorganisation plus large du groupe SK. La société prévoit une fusion avec SK Enmove, une entité plus rentable, afin de renforcer sa structure financière, suite à des pertes accumulées par l’expansion rapide à l’international. Cette stratégie permettrait d’assurer une meilleure stabilité tout en soutenant les efforts R&D et industriels.
Déjà présente aux États-Unis, en Chine, en Europe et en Corée du Sud, SK On exploite deux usines autonomes de batteries en Géorgie et en prévoit une troisième en collaboration avec Hyundai. L’entreprise bénéficie aussi du soutien de l’administration américaine, qui lui a accordé, avec Ford, un prêt de 9,63 milliards de dollars pour développer de nouvelles usines dans le Kentucky et le Tennessee.
L’avenir passe par les batteries solides et semi-solides
L’un des éléments les plus prometteurs de la stratégie de SK On est son engagement dans la course aux batteries à état solide. Celles-ci promettent une densité énergétique accrue, des temps de charge réduits et une sécurité renforcée par rapport aux batteries lithium-ion traditionnelles.
Le groupe prévoit de finaliser le développement des batteries solides d’ici fin 2027, avec une production de masse prévue pour 2029. En parallèle, des batteries semi-solides — un compromis entre les technologies actuelles et les batteries solides — pourraient voir le jour plus tôt. Ces dernières pourraient rapidement équiper les cellules de type « pouch », un format où SK On détient déjà un avantage technologique.
Selon Park Kisoo, responsable R&D, cette avance pourrait être déterminante pour « battre la Chine », notamment en s’appuyant sur des produits à haute valeur ajoutée.
Recul temporaire de la demande mais optimisme à long terme
Malgré une baisse attendue de la demande de VE aux États-Unis en raison de la fin des crédits d’impôt prévue pour septembre, SK On reste confiante. L’entreprise anticipe un rebond du marché mondial dès la fin de 2027, à condition que l’écart de prix entre les véhicules thermiques et les VE continue de se réduire.
Park Kisoo insiste sur le fait que les utilisateurs de véhicules électriques ne reviendront pas en arrière, notamment dans les marchés en forte croissance comme la Chine.
Une bataille mondiale : SK On face à la concurrence chinoise et coréenne
SK On n’est pas seule dans cette course : des géants comme CATL, BYD, LG Energy Solution et Samsung SDI investissent massivement dans la R&D pour lancer leurs propres batteries solides. Mais avec ses initiatives, SK On espère non seulement revenir dans le peloton de tête, mais aussi redéfinir les standards de la mobilité électrique pour les décennies à venir.
Crédit illustration : SK.

« L’entreprise anticipe un rebond du marché mondial dès la fin de 2027, à condition que l’écart de prix entre les véhicules thermiques et les VE continue de se réduire.
(…)
Park Kisoo insiste sur le fait que les utilisateurs de véhicules électriques ne reviendront pas en arrière… »
Le problème du 1er point, c’est que cet écart (TTC-malus inclus)se réduit plus en raison de la hausse de prix des thermiques (qui actuellement, sauf purs constructeurs VE, font tourner la boutique et financent le VE) que de la baisse des VE: Les constructeurs n’en sont pas responsable à 100% (sauf peut-être Stellantis qui a vendu du PureToc à grosse marge, pas longtemps), car des normes débiles en matière de rejets en particulier (et in-fine pires que le mal par entrave du renouvellement d’un parc qui vieillit en moyenne chaque année: Via le prix et l’attractivité de nouveau modèles SUV-moteur-anémique: Qui change pour régresser vs ancien véhicule?) sans compter les malus confiscatoires qui s’ajoutent à cette note par des états gouvernés par des macaques sous amphétamines comme le notre, via les malus…
=> On tue un marché sans que l’autre ne soit crédible pour prendre le relais, hors pures citadines… avec des mairies qui ne veulent plus de bagnoles en ville! Le pb, globalement, est donc politique et c’est à l’électeur de se faire entendre.
Pour le 2nd point, je pense que cette affirmation n’est pas exacte: Des gens qui regrettent et reviennent en arrière j’en voit qd même pas mal et le marche du VE de 2nd main, sauf à consentir à une décote énorme (ce qui pour un véhicule vendu neuf bien trop cher est selon moi parfaitement logique) désormais… pour qu’in-fine les convaincus doivent le conserver (pénalisant le marché du neuf) et ceux qui ne l’ont pas été n’aient pas l’intention de se refaire avoir: Once bitten…
« car des normes débiles en matière de rejets en particulier »
Il fallait baisser les polluants, OK, on aurait dû jouer sur le prix de la taxe carbone… à chacun de faire son effort et sa méthode pour réduire sans imposer un système.
Et que chacun paye SA pollution s’il ne veut faire aucun effort !
D’autre part, il faut que l’on baisse notre dépendance au pétrole (surtout les Européens) … Rien à voir avec l’écologie.
Après pour les incitations
Le pétrole est incroyable et historiquement peu cher !… Ça dépasse largement toutes les incitations fiscales pour les VE !
Mais… mais… un simple exemple qui va se répéter par 100 puis par 1000 dans l’avenir
Une nouvelle Fiat 500 e arrivera en 2027… Avec une baisse de prix de 9 k€ !!! Uniquement par le changement de batterie de type LFP.
Bref, la méthode de la carotte aurait été plus efficace que la méthode du bâton.
@SGL: Il faut arrêter de dire des conneries, il y a 20 ans quand le pétrole dépassait un peu durablement les 30 à 35€/baril ça faisait la une, cf historique depuis 1900:
https://prixdubaril.com/comprendre-petrole-cours-industrie/3892-prix-du-petrole-brut-brent-depuis-1990.html
Même en tenant compte de l’inflation (un peu en dessous de 40%) sur la période, 30€ d’alors font 42€ de maintenant. Et entre temps les taxes à un niveau confiscatoire (l’impôt CO2, il est là depuis un moment! Entre la TVA sur le produit, la TIPCE, la TVA qui s’ajoute à cette dernière, impôt sur l’impôt, on fait largement plus que doubler le coût produit+raffinage+distribution!!!) ont gonflé jusqu’au coup d’arrêt des gilets jaunes après que Macron, perclus de ses certitudes sur son intelligence supérieure, ait annoncé son intention de remettre le coup de massue initial qui n’avait (déjà selon moi, par miracle, je l’avais d’ailleurs écrit ici) pas causé de révolution l’année suivante.
Pour ce qui est de lutter contre les polluants (les vrais), les systèmes de dépollution ont plutôt fait grimper les conso… et donc les émissions de CO2.
Bref, à tous niveaux, il faut savoir trouver un optimum. En France, le problème c’est que ce n’est hélas pas les possibilités techniques qui président à ce type de considérations, mais Bercy qui étouffe à petit feu le pays.
Comme on en est rendu à un niveau ou les gens n’achètent plus, je pense qu’ils doivent, après la TVA en taxe principale sur la consommation… envisager de mettre une taxe à la non consommation franche (car toute la taxation de l’épargne procède en fait déjà de cette idée).
La méthode de la carotte, c’est surtout plus efficace que le bâton pour faire avancer… un âne. Je vous en présenterait bien une!!!
« « Le carburant coûte moins cher que dans les années 1970 », assure François Lenglet »
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/edito-le-carburant-coute-moins-cher-que-dans-les-annees-1970-assure-francois-lenglet-7900302541
Nota : l’article date septembre 2023, à l’époque les prix des carburants étaient plus élevés !
« Pour ce qui est de lutter contre les polluants (les vrais), les systèmes de dépollution ont plutôt fait grimper les conso… et donc les émissions de CO2. »
Il faut lire ce que j’écris… Je suis contre le système actuel, MAIS pour une taxe carbone renforcée dans les prix des carburants !
Celui qui pollue paye SA pollution … Pas celle des autres.
J’adorais une Camaro V8… si chacun payait sa taxe carbone je n’aimerais pas que l’on me regarde de travers parce que je l’utiliserais.
Hidalgo … Fait parfois des choses maladroites … Mais dans le fond elle a raison … l’utilisation de VT pour des trajets quotidien dans des zones urbaines est digne des idées en vogue des années 60-70 … Une aberration pour mille raisons … et pas seulement écologique !
Il faut lire? Vous même!!!
Même si cela ne s’appelle pas ainsi car arrivée avant toute cette économie fabriquée de toute pièces autour des émissions CO2 (avec son classique lot de margoulins, tout ce que ces dispositions attirent, dans le bâtiment en particulier), les carburants seront difficiles a taxer plus en en rajoutant (même du spécifique est prévu, mais probable que comme la récente hausse de TVA sur l’électricité, encore merci l’Europe qui n’en loupe décidément pas une, l’état compense par une baisse d’une autre taxe): La TIPCE+part de TVA associés sur un liquide qui n’est que du CO2 en attente d’émission, désolé mais c’est déjà une taxe CO2 maousse! A la limite, je dirais même que ce serait une raison logique à la moindre taxation historique du gazole, s’il y en avait effectivement une.
Alors sauf à ce que les mêmes causes donnent les même effets, ce qui économiquement ne sera pas une affaire, mieux vaut s’abstenir: Rappelons que sur le plus chaud de l’épisode, la clique macroniste en était à faire des plans pour s’héliporter de l’Élysée (à la De Gaulle, le panache et les couilles au cul en moins… ou alors jamais les leurs!).
Ce qui n’a d’ailleurs pas empêché le « diviser pour mieux régner » avec une part régionale, qui explique que les carburants sont plus chers en IDF qu’en province: Sans doute veut-on que cette région, qui plus subi que participé aux GJ, la prochaine fois s’ajoute à la mêlée? C’est beau l’intelligence plitique!
Mais les carburants sont bel et bien chers, anormalement d’ailleurs vs prix du baril (effet taxes et marges de raffinage en hausse à avoir sabré nos raffineries), mais moi la chose qui me frappe c’est que le bordel au proche puis moyen orient (même si avec l’Iran cela s’est calmé vite après le raid US, temporairement au moins) ne fait plus exploser les prix… Et la production est actuellement accrue alors que depuis 10 ans les pays producteurs tenaient des prix hauts en modulant le robinet!!!
Il y a ici un changement majeur de politique côté OPEP, qui est bien placée pour voir que l’électrification dans les transports (+ la Chine qui gazéifie ses camions très rapidement, le gaz russe n’étant plus exportable chez nous ils saisissent l’aubaine et un tel géant, ça pèse) doit être contrée très très urgemment maintenant.
S’ajoute sans doute aussi la volonté de glisser une peau de banane à la politique du concurrent US (drill, baby, drill) qui ne va pas pouvoir soutenir des coûts d’infrastructure et d’extraction plus importants si le baril baisse: Une 2ème concurrence à contrer avant qu’elle ne se développe encore plus, là aussi avec une réaction tardive…
Bref, je pense qu’entre les prix du pétrole qui ne montent plus nerveusement au moindre aléa et cette politique de hausse de production, la situation d’éviter une bascule préjudiciable à leurs économies est enfin montée aux cerveaux à l’OPEP (un peu plus vite que Stellantis et sa politique de marge, quand même!) et qu’on va sans doute voir vraiment baisser les prix. Peut-être même au moins à parité de coût d’usage d’un VE (car l’électricité monte, et vite dans les régions à fortes implantations de datacentres) dans beaucoup de pays, le surcoût d’achat et inconvénients à l’usage (autonomie, durée du « plein » en prime partiel sur chargeurs « rapides ») en moins.
=> En résumé, vous allez peut-être un de ces jours finir pas ne plus avoir tords sur ce sujet. Mais nous n’en sommes pas encore là. En attendant, si c’est bien ce qui va arriver, bon courage encore aux acheteurs de VE!
N’oubliez pas que Musk, qui démontre qu’un sale con peut être un entrepreneur intelligent, a rabattu les voiles côté infra de charge depuis désormais un peu plus de 2 ans: Il a « eu raison à temps », ce qui est la version raisonnée du pendant (irraisonné!) « d’avoir raison trop tôt ».
Choisis ton camp camarade!
Vos raisonnements se basent trop souvent sur la haine de Macron et Hildago…c’est du HS, moi-même, je critique les deux et je n’ai pas voté pour eux…. Mais certains de le principe sont bons.
Qui mettre à leur place et pour quel politique ?
Le pétrole vient de Poutine (par des moyens détourner et plein d’hypocrisies de pays et dirigeants) ou de Trump… Les deux peuvent se tenir la main… Ils méprisent l’Europe. (pourtant 1er puissance économique du monde)
L’Europe à une terrible faiblesse, elle dépense des centaines de milliards pour son pétrole et enrichissent la plupart de temps nos ennemis… Rien que ça, les taxes sont insuffisante !
Mais SI il n’avait que ça !
Tous poussent à se débarrasser du pétrole … le problème, on ne pourra que diminuer… Mais on attend quoi ?
Être le vassal de Poutine ?
Être le vassal de Trump ? c’est majoritairement le cas actuellement
Être le vassal des Chinois, car on aura tué dans l’œuf l’embryonnaire supply chain de la VE Européenne ?
Les pays du monde marchent au pétrole par intérêt souvent… Nous Européen on a tous les intérêts de rouler en VE.
Les intérêts des particuliers sont de rouler en VT actuellement… Les intérêts des Etats européens sont que l’on passe aux VE… Mais ou est l’intérêt pour nous actuellement ?
L’Europe tous confondu peut devenir le champion du nucléaire et être aussi très bons dans les EnR.
Une flotte conséquente annulera le côté intermittence des EnR.
On va que difficilement vers cette voie.
« Choisis ton camp camarade! »
Pas celui de Poutine
Ni Trump … Ni les Chinois… l’Europe !
on est qu’aux débuts des batteries, le classement des fabriquants de cellule peut etre chamboulé par:
– innovation de rupture : charge + rapide, chute des prix ou meilleure densité énergétique
– amélioration du process industriel : un fabricant arrive à etre beaucoup moins cher
Le premier cas s’est vu dans plein de domaines, ex l’arrivée de l’iphone face aux géants du téléphone nokia ou blackberry qui a aboutit à un chamboulement des fabricants ou dans l’automobile l’arrivée de hyundai-kia par exemple
Le deuxième cas c’est typiquement dacia le petit constructeur qui a débarqué et qui casse les prix grâce aux optimisations. Idem pour ryanair par rapport aux air france et autres géants endormis (ryanair est la plus grande compagnie européenne)