Tesla étend ses robotaxis en Californie et en Arizona : une (r)évolution imminente dans la mobilité autonome

Tesla prévoit de lancer ses robotaxis en Californie et Arizona, amorçant une nouvelle ère de transport autonome aux États-Unis.

Tesla étend son service de robotaxis au-delà du Texas

Après un lancement limité à Austin, Texas, Tesla prépare l’extension de son service de robotaxis autonomes vers deux nouveaux territoires clés : la Californie et l’Arizona. Elon Musk, PDG de l’entreprise, a annoncé sur la plateforme X que la région de la baie de San Francisco pourrait accueillir les véhicules sans conducteur « probablement dans un mois ou deux », sous réserve d’approbations réglementaires. Tesla prévoit également d’élargir sa zone de service à Austin dès ce week-end.

Objectif Phoenix : Tesla débute les démarches réglementaires en Arizona

Le constructeur américain a engagé des discussions officielles avec le Département des Transports de l’Arizona afin d’obtenir la certification nécessaire pour exploiter des services de covoiturage autonome. L’État a confirmé que Tesla envisageait de s’implanter dans la métropole de Phoenix. Une décision sur les demandes de permis – incluant des opérations avec ou sans conducteur – est attendue avant la fin du mois.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de Tesla de miser sur des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes et surtout, la conduite autonome, dans un contexte où le marché traditionnel de l’automobile devient plus compétitif.

Une approche progressive en Californie

En Californie, Tesla a entrepris une démarche plus prudente. Selon des documents remis à la California Public Utilities Commission, Tesla a sollicité un permis de « transporteur de charte-partie », une étape nécessaire pour opérer un service de covoiturage. L’entreprise prévoit d’abord de proposer des trajets préarrangés à ses employés, avec la présence d’un conducteur de sécurité.

Cependant, Tesla n’a pas encore demandé de permis officiel pour tester ou déployer des véhicules sans conducteur en Californie, comme l’a confirmé le Département des Véhicules Motorisés (DMV). Depuis 2014, l’entreprise détient un permis pour tester des véhicules autonomes avec un conducteur de sécurité, mais tout déploiement autonome devra passer par une procédure réglementaire distincte.

Des défis technologiques et réglementaires à surmonter

Malgré l’ambition d’Elon Musk, le chemin vers une flotte autonome entièrement fonctionnelle n’est pas sans embûches. Dès le premier jour du lancement à Austin, les autorités fédérales ont commencé à enquêter sur des violations potentielles du code de la route par les robotaxis Tesla. Ces incidents soulignent les défis techniques et juridiques que l’entreprise devra relever pour généraliser cette technologie.

Par ailleurs, le calendrier avancé par Musk pourrait être sujet à révision. Le PDG a déjà fait des promesses ambitieuses par le passé concernant la conduite autonome, qui n’ont pas toujours été tenues dans les délais.

Vers une flotte de robotaxis à grande échelle

Même si le lancement à Austin n’impliquait que quelques Model Y, Tesla envisage une montée en puissance rapide avec l’introduction prochaine de 1 000 véhicules dans les mois à venir. Musk a également annoncé le développement d’un Cybercab, un véhicule conçu spécialement pour l’autonomie totale, dépourvu de volant et de pédales.

Une menace pour Uber, Waymo et les acteurs traditionnels

Si Tesla parvient à exécuter son plan sans heurts majeurs, l’entreprise pourrait profondément bouleverser le marché du transport partagé. Selon l’analyste Alexander Potter de Piper Sandler, cette offensive rapide sur le marché des robotaxis pourrait menacer des acteurs établis comme Uber ou Waymo. Un déploiement réussi sans incidents renforcerait non seulement la position technologique de Tesla, mais aussi sa valorisation boursière.

(2 commentaires)

  1. le titre : Tesla étend ses robotaxis en Californie et en Arizona
    le texte : Tesla prévoit de lancer ses robotaxis en Californie et Arizona,
    Alors, il étend réellement ou il prévoit d’étendre son réseau ?
    Parce que sinon, depuis 2018, Elon Musk annonce pour l’année suivante que toutes les Tesla vendues pourront être dotées de la fonction conduite autonome non supervisée l’année suivante.

  2. « calendrier avancé par Musk pourrait être sujet à révision »
    Sans blague. Tout ce qu’on a c’est un tweet de Musk. Ils n’ont pas encore soumis la demande de permis (CA), ils ont royalement ~10 voitures à Austin réservées à quelques utilisateurs triés sur le volet avec un opérateur de sécurité à bord, et d’ici deux mois la Californie et l’Arizona grouilleront de robotaxis?
    Il ne faut pas être super-sceptique pour se dire que le calendrier est total bullshit. Il serait déjà surprenant que Tesla résorbe son retard sur Waymo & consorts, alors que les progrès du FSD sont loin d’être flagrants.

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