Hyundai dévoile le Bayon, un nouveau SUV du segment B (dit citadin) développé spécialement pour l’Europe. Revue de détails.
Esthétiquement, difficile de suivre Hyundai qui fait un peu feu de tout bois. Le Bayon est entre un Kona, un Nexo, mais très loin du nouveau Ioniq 5. Les feux sont décomposés en deux parties avec une partie haute très fine, sise en bord de capot, et une partie basse plus épaisse dans les côtés du bouclier. L’avant est marqué par une énorme grille de calandre qui « fait la gueule ». Un grumpy Bayon en quelque sorte.
Un extérieur marqué
Le profil est fortement marqué par plusieurs plis de carrosserie. Un long trait surligne la ceinture de caisse. La portière avant est barrée d’un X, les bas de caisse sont aussi marqués, ainsi que l’aile arrière avec une parabole qui déborde sur la portière arrière. Un peu chargé.
L’arrière est fait de fausses-pistes. La lunette est rikiki comme sur pratiquement tous les SUV actuels, mais le hayon a une large partie vitrée noire. Cela donne une fausse impression de grande vitre arrière. Les feux sont verticaux, en forme de banane. Le bouclier a une large partie basse noire qui remonte beaucoup. Au final, peu de carrosserie visible sur cet arrière.
Sept teintes extérieures sont disponibles. Il y a ce Bayon vert (pour les insectes rampants ?) avec son « Mangrove Green », mais aussi du noir, blanc, gris, rouge, et bleu. Le toit noir pour un colori bi-ton est en option.
Coloris extérieurs :
- Mangrove Green [coloris de lancement] avec toit Phantom Black en option
- Phantom Black
- Polar White avec toit Phantom Black en option
- Sleek Silver avec toit Phantom Black en option
- Dragon Red avec toit Phantom Black en option
- Aurora Grey
- Intense Blue avec toit Phantom Black en option
L’intérieur est assez basique et plutôt chargé. La planche de bord est marqué par des lignes horizontales qui la traversent, reliant tous les aérateurs entre eux. Ces mêmes lignes, on les retrouve sur les bas de contre-porte, ainsi que près des poignées. On retrouve aussi les lignes sur les contre-portes arrière.
L’écran central tactile de 10,5 pouces (en option, sinon c’est 8 pouces sans la navigation) est tourné légèrement vers le conducteur qui bénéficie aussi d’un autre écran de 10,5 pouces pour afficher les instruments de bord. Un éclairage d’ambiance à LED diffuse sa lumière un peu partout dans l’habitacle. A souligner, Hyundai propose trois ambiances intérieures.
Coloris intérieurs :
- Full Black
- Dark Grey + Light Grey
- Dark Grey + avec surpiqûres et inserts Safari Green
Long de 4,18 m et large de 1,775 m, le Hyundai Bayon est haut de 1,49 (1,50 avec les jantes 17 pouces). Pas vraiment un SUV qui aurait plutôt tendance à aller à 1,60 m de haut. Hyundai propose un crossover, ni berline, ni SUV surélevé. La position de conduite promet en revanche d’être plus redressée que dans une berline classique selon Hyundai.
La garde au sol est tout de même de 183 mm avec les jantes 17 pouces. Le coffre fait 411 litres et l’empattement est de 2,58 m. Hyundai barde son Bayon de plein d’équipements de sécurité « la plupart de série » : maintien dans la voie, freinage autonome d’urgence (piétons, cyclistes, véhicules, intersection), régulateur adaptatif basé sur la navigation, détection de fatigue, avertisseur de redémarrage en amont (comme un Parisien qui klaxonne quand c’est vert depuis 1 miliseconde en somme), alerte de présence de passager arrière quand on sort du véhicule.
Plus pratique, le véhicule peut freiner de lui-même si, en marche à recul, un obstacle est détecté ou si un véhicule en approche est détecté.
Moteur basique ou micro-hybridé
Côté motorisation, le Hyundai Bayon utilise les moteurs maison Kappa. Le T-GDi suralimenté bénéficie d’une hybridation légère 48 V, et d’une transmission manuelle dite intelligente iMT. Cette iMT est capable de découpler le moteur de la transmission au relâché de l’accélérateur pour un effet roue libre.
Le haut de la gamme du Bayon sera mû par le T-GDi de 100 ch hybridé 48 volts. Il est disponible en BVM 6iMT ou en transmission à double embrayage automatisée 7DCT. Trois modes de conduite au programme : eco, normal et sport. A noter qu’en mode sport, le « rev matching » viendra donner un coup de gaz au rétrogradage. Habituellement, on met cela dans les sportives pour éviter des blocages au rétrogradage. Sur un SUV de 100 chevaux est-ce bien utile ?
A noter qu’un moteur MPi de 84 chevaux est aussi disponible avec une boîte manuelle 5 rapports. Il devrait constituer l’entrée de gamme.
Notre avis, par leblogauto.com
On attendra de juger sur pièces pour l’esthétique de ce nouveau Hyundai Bayon, mais ça a l’air un peu chargé en effets de style. Pour l’intérieur, là aussi il conviendra de juger ce que donnent ces contre-portes rayées ou les fauteuils tissus.
Pour le reste sur le papier, c’est une bonne proposition en 100 chevaux MHEV (à voir les chiffres officiels de consommation). 4,18 m pour 411 litres, cela pourrait tenter pas mal de monde. Hyundai à le vent en poupe, ce Bayon pour poursuivre la marche en avant ?
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39 Commentaires sur "Hyundai Bayon : le SUV donne de la voix"
Le Bayon donne la voie/x comme le jambon?
Vous le trouver un peu chargé, à côté des nouvelles Peugeot… il est « soft » lol.
Captur laisse fuîter ses tarifs sur l’hybride non rechargeable… laissant visiblement peu de place aux autres … le tarif semble certes un peu chargé mais face aux concurrents Toyota, Kia ou Hyundai… c’est pas excessif.
Est-ce que ce nouveau Hyundaï aura de véritables motorisations hybrides?
à voir en vrai, mais cet arrière façon accordéon m’a l’air très vilain
Moi j’ai plutôt cru à une nouvelle génération de Tata surtout de 3/4 arrière.
https://cars.tatamotors.com/suv/nexon
J’avoue que je ne suis pas fan non plus en photo, après il faut voir en vrai. Et ce n’est pas une voiture dessinée pour l’Europe comme une i30.
Par contre je suis étonné du nombre de Puma qui circulent, gros carton pour Ford en perspective.
Au moins on ne peut pas accuser Hyundai d’abuser de la photocopieuse comme chez Audi ou Mercedes.
La Puma devrait montrer aux autres que faire un produit à l’esthétique réussie fonctionne plutôt bien.
Pour le coup Hyundai n’a pas suivi l’exemple de Ford, quelle horreur ce machin!
Si l’objectif était de faire différent, c’est réussi, si c’était de faire élégant… il me rappelle un peu un certain Aztek
Cette partie arrière me rappelle étrangement celui du concept car Kia Habaniro d’il y a 2 ans !
Il me semble que vous vous fourvoyez Mr Emme. Ce « véhicule » n’a pas pu être « développé spécialement pour l’Europe ». Impossible.
100ch max et des stries de baleines partout dans l’habitacle …
Les maux m’en tombent.
Eh si @Tcho. Développé pour l’Europe (et le bassin Méditéranéen), il sera assemblé en Turquie.
Hyundai le met même en avant dans son CP : « Hyundai dévoile BAYON, son tout nouveau SUV citadin conçu spécialement pour le marché européen. »
Pour le reste du monde, il y a le Hyundai Venue (4,04).
C’est d’ailleurs assez étrange d’avoir deux véhicules pour différentes régions du monde. C’est assez « ancien monde ».
Mais bon Hyundai a estimé que le Venue en Europe ne fonctionnerait pas…
Ce Bayon est donc pour l’Europe « élargie », mais aussi à priori le bassin méditéranéen.
Assemblé en Turquie donc pas pour moi.
J’aime beaucoup les nouvelles Hyundai (Kona, Tucson, Ioniq 5, …) mais autant celui là pas du tout ! L’avant ça peut passer mais je trouve l’arrière vraiment moche.
Après chacun ses goûts!
Une proposition originale. Hyundai possède-il un bureau de style au Pays Basque pour nommer ce produit BAYON? Quant aux motifs des contres-portes singeant les vagues ou les lignes d’une baleine, la région s’y prêtent…d’accord c’est assez!!