La nouvelle Hyundai i20 change du sol au plafond. Elle embarque désormais une motorisation hybride légère 48V. La citadine idéale ?
Design moderne et sportif
La citadine coréenne évolue profondément dans tous les domaines. Son design très moderne, donne un méchant coup de vieux à sa devancière. Avec ses lignes tendues, son capot plongeant et ses grandes jantes, elle prend carrément des petits airs de citadine sportive. Elle se permet même une touche de chic avec son toit flottant noir.
Avec ses feux full led à l’avant, elle n’a rien à envier à ce qui se fait de mieux en la matière dans le segment. À l’arrière, un bandeau rouge qui ne s’allume pas, joint les deux feux. Sa signature lumineuse la rend facilement reconnaissable de nuit. On imagine aisément une version N en la regardant. Avec 4,04 m elle fait un centimètre de moins qu’une Clio, la star du marché français.
Spacieuse et bardée d’équipements
À l’intérieur on fait face à une planche de bord plutôt massive. Les aérateurs se confondent dans un bandeau lamellé. Ce détail de design se retrouve également sur les contre-portes, et même sur l’imprimé de la sellerie. Le proéminent sélecteur de la boite automatique prend de la place, aux côtés d’un imposant frein à main à l’ancienne. L’espace à l’arrière impressionne. La batterie du système 48 V se loge sous le plancher du coffre de 352 litres.
Cette i20 fait le plein d’équipements. Certaines compactes peuvent jalouser sa dalle tactile de plus de 10 pouces, qui paraît géante dans ce petit environnement. Cet écran ultra connecté ne manque pas de réactivité, même si l’apprentissage des arborescences prend un peu de temps. Carplay et Android Auto font partie de la dotation. Les compteurs sont également numériques. Toutefois la finition apparaît en retrait par rapport aux meilleures.
S’habituer à l’hybridation
La motorisation micro-hybride de 100 chevaux, permet sur le papier d’économiser de précieux grammes de CO2. En ville, le système s’avère plutôt convaincant lors des démarrages. Il faut toutefois privilégier le mode Sport, pour s’assurer une meilleure réactivité. On subit souvent un à-coup lors des leviers de pied, qui accompagne la recharge de la batterie. On aimerait parfois désactiver cette régénération forcée…
Sur route, on en bénéficie beaucoup moins. Et cela se ressent malheureusement sur la consommation qui peut flirter avec les 7 litres, sans adopter un rythme de pilote de course. Mais la puissance de 100 chevaux offre un bon agrément, ne transformant pas les voyages en purge. On peut doubler sans se faire peur et atteindre des vitesses répréhensibles sur autoroute sans avoir l’impression de tirer le maximum du bloc.
Amortissement trop ferme
Hyundai a fait le choix d’un amortissement plutôt ferme pour sa nouvelle i20. Cela sert la rigueur de comportement, mais pénalise sensiblement le confort. Les jantes de 17 pouces associées aux pneus de taille basse n’aident pas non plus à ménager les passagers. Il ne manque plus qu’une direction un peu plus informative pour lui donner une vraie tendance sportive.
Elle embarque tous les équipements d’une compacte routière dernier cri. Aide au maintien de file, régulateur adaptatif, détecteur d’angles morts, caméra de recul etc. Cette débauche de technologies parait même un peu superflue. Mais cela se révèle nécessaire, la concurrence ne faisant pas l’impasse sur ces fonctions que l’on utilise rarement pour certaines d’entre elles.
Dès 15 950 €
Elle offre certes un moins bon compromis confort/dynamisme qu’une 208, l’une des références. Mais la Hyundai donne beaucoup d’équipements à versions comparables, même quand l’on rajoute la boite automatique, qui permet de mieux apprécier l’hybridation. Comptez 25 300 € pour notre modèle d’essai.
+ | ON AIME |
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– | ON AIME MOINS |
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Hyundai i20 T-GDi | |
Prix (à partir de) | 15 950 € |
Prix du modèle essayé | 25 300 € |
Bonus / Malus | 0 € |
Moteur | |
Type et implantation | 3 cylindres en ligne – Injection directe turbo essence + hybridation 48 V |
Cylindrée (cm3) | 998 |
Puissance (ch/kW) | 100 / 73,6 |
Couple (Nm) | 171,6 |
Transmission | |
Roues motrices | av |
Boîte de vitesses | auto. 7 rapports |
Châssis | |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 215 / 45 R17 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 185 |
0 à 100 km/h (s) | 11,4 |
Consommation | |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,1 à 5,3 |
CO2 (g/km) | 116 à 121 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4 040 |
Largeur (mm) | 1 775 |
Hauteur (mm) | 1 450 |
Empattement (mm) | 2 580 |
Volume de coffre (l) | 352 |
Poids (kg) | 1 115 |
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66 Commentaires sur "Essai Hyundai i20 1.0 100 ch"
c’est surtout la fiabilité et la tranquillité d’usage qui fait l’agrement des Corréennes.
On est loin des multiples problemes des francaises ou des italiennes, et de leur vieillissement et petits bruits multiples !
A l’image des asiatiques, ces Hyundai-Kia aborde aussi un sérieux dans leur développement, avec des look qui deviennent aujourd’hui bien plus séduisant.
On peut hesiter entre cette corréenne et un YARIS par ex.
Ah, les clichés.
A quoi sert la micro-hybridation sinon faire payer le passage au test et jouer d’un marketing fallacieux ?
L’avant est très réussi, l’arrière est une faute professionnelle et bien évidemment la planche de bord a déjà 15 ans. Le volant, je préfère pas en parler. Le bicolore rend bien. Les jantes ont du style.
Kwid de l’insonorisation à vitesse élevée ?
Vous préférez quoi un thermique sans qui va poluer un peu plus?
En quoi cela peut vous gêner ? C’est tjs mieux que rien en attendant qu’on roule tous en VE
La masse embarquée supplémentaire et la répercussion sur le tarif, voilà ce qui me dérange.
Autant proposer une réelle hybridation 150V.
La micro-hybridation… ce n’est pas cher, cela ne prend que peu de poids, ça fait un peu d’économie, ça pollue un poil de moins, etc.
« Hybridation légère, classique ou rechargeable : Une question de budget et d’usage »
https://www.automobile-magazine.fr/toute-l-actualite/article/25182-hybridation-legere-classique-ou-rechargeable-une-question-de-budget-et-dusage
« Cet hybride « premier prix » ne manque donc pas d’intérêt : d’après les équipementiers, il atteint 80 % de l’efficacité d’un hybride pour 30 % du coût. » 😉
A priori la conso gagnée en ville est perdue sur route. D’où l’intérêt de choisir sa motorisation en fonction de son utilisation… Et ça, ça reste vrai pour tous les véhicules. C’est le dilemme des hybrides, on perd en poids et en prix…
600 € de plus pour faire 80 % de l’efficacité d’un hybride !!!
« Prix Ford Fiesta EcoboostHybrid : la micro-hybridation arrive »
lien LArgus
A ce propos… « Jaguar va devenir une marque 100% électrique à partir de 2025 »
https://www.bfmtv.com/auto/jaguar-va-devenir-une-marque-100-electrique-a-partir-de-2025_AN-202102150191.html
2025, c’est dans pas longtemps !
@SGL désolé, j’ai voté +1 sur votre com Jaguar, mais après réaffichage votre score reste à zéro. Les dés doivent être pipé ?
Ce n’est pas grave… Et apparemment ça ne plaît déjà pas !? 😀
Pourquoi mettre des 215 / 45 R17 sur un veau pareil !?
0 à 100 km/h (s) 11,4
… à par le style … surtout qu’elle est apparemment tape-culs !
Pour l’avoir testé en espérant un achat c’est ce qui m’a fait renoncer à celui ci.
Tout le reste de la voiture est top, sauf l’insonorisation dès 90kmh et la conduite trop ferme et ses a-coups dès qu’on lève l’accélérateur.
La partie mHEV est beaucoup moins bien intégré que dans la Fiesta.
Merci de votre retour d’expérience…
25K pour une citadine … à l’époque on s’achetait une Classe E avec ça non ?
Moi d’mon temps…
Quelle époque ?
Mais il est vrai qu’il y a encore 2 ans, 25k€, c’était la voiture standard souvent un segment C avec un moteur diesel de 115 ch environ.
Quel est l’intérêt d’acheter cette pas « mauvaise » (malgré tout) coréenne !
Ne pas acheter français … Parce que c’est français !? c’est sûr qu’il y a un marché en ces temps de French Bashing.
@sgl, arrêtez avec le french bashing (en bon français). Les clients ont quand même le droit de choisir (en fonction de leur critères) un véhicule même si il n’est pas français. Après tout, les produits étrangers ont une TVA aussi 😉
Si vous voulez « acheter français » et que vous avez besoin d’une citadine c’est une toyota yaris ou une nissan micra qu’il faut choisir. Dés lors je ne comprend pas bien le couplet sur la faillite de psa (qui de toute façon a bel et bien disparu quand même) ?
@sweeck, « acheter français », c’est aussi et surtout la conception… Les Airbus fabriqués en Alabama à Mobile sont considérés comme des avions européens… Pas Américain !
De plus quel est le % des composants de la Toyota Yaris, sont français et Européen ?
Dacia fabrique ses autos avec des composants français qui viennent par le train.
Les Dacia sont plus Françaises ou moins françaises que les Toyota de Valenciennes ?
Après la Yaris est une superbe citadine de conception japonaise.
C’est bien aussi de se poser les bonnes questions !
@SGL de conception française comme la c3 indienne ou la c5 chinoise ?
Il y a eu des constructeurs français par le passé et j’ai toujours acheté mes voitures chez eux.
Désormais ces deux groupes multinationaux ont leur siège en hollande et les usines un peu partout.
Pas de problème ils vont chercher le profit où ils veulent. Mais je pense qu’ils ont perdu le droit de venir pleurnicher auprès de M. Dupont et de faire jouer sa fibre patriote.
Une partie sera Indienne ou Chinoise… mais pas la base !
…et ce n’est pas le cas aujourd’hui !
Les constructeurs français utilisent les règles du jeu que l’on leur impose et les Français ne montrent pas de signes de patriotisme qui les pousseraient à rester 100 % Français.
Ils ne pleurnichent pas, c’est plutôt le Français moyen qui en achetant à l’étranger pleurniche que leurs enfants ne trouvent pas de travail.
« C’est bidon : on assemble des pièces qui viennent du monde entier, les faisceaux électriques viennent de Pologne , la colonne de direction de Tchéquie, la visserie du Japon … », explique le délégué CGT de l’usine Toyota d’Onnaing où est assemblée la Yaris « Origine France Garantie » pour qui un tel label pour un constructeur japonais, qui fabrique en France un véhicule dont près de 90% de la production est destinée à l’exportation, n’a pas de sens.
les « françaises » du segment sont toutes fabriquées en dehors de France. reste la Yaris, qui fait travailler une usine en France. alors une coréenne montée en Europe de l’est ou une Française d’Afrique du nord, je ne crois pas qu’il faille en faire une histoire.
Je vois que j’ai vexé du monde. Alors allons y. 25K€. Soit 164000 de nos bon vieux francs. Ou beaucoup moins a pouvoir d’achat équivalent, mais c’est pas grave.
Prix de base d’une Mercedes Classe C 180 de base à son lancement, en 1993 : 164900 francs.
Donc non, même en ignorant complètement l’inflation, on ne se payait pas une Classe E pour ce prix là. Vu qu’on avait même pas de Classe C.
Aller, par ici les -1 🙂