C'est un fait qui risque de faire gloser dans les travées du Salon de Genève 2019 qui ouvre ses portes à la presse. Le Tribunal de Tokyo accède à la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn.
Attention toutefois, tout n'est pas encore tout à fait fini. En effet dans la nuit, on apprenait que le tribunal acceptait cette troisième demande de libération. Mais, le bureau des procureurs a aussitôt fait appel. Cet appel devrait être examiné dans la journée. Selon certaines sources, cet appel devrait être rejeté. [mise à jour : c'est fait, l'appel a été rejeté. Carlos Ghosn devrait donc sortir d'ici quelques heures.]
Carlos Ghosn est donc à deux doigts de sortir du centre de détention où il est retenu depuis plus de 100 jours. Pour cela, il doit verser une caution d'un milliard de yens, soit environ 8 millions d'euros.
Une fois libéré, Carlos Ghosn sera libre de ses mouvements dans une certaine limite. Interdiction de quitter le territoire japonais "même pour un bref séjour". L'agence de presse Kyōdō tsūshinsha (Kyodo News) indique que des caméras vidéo seront installées tout autour de sa résidence.
En revanche, il sera libre de s'exprimer dans les médias. Cette libération (probable) intervient peu après que Carlos Ghosn se soit séparé de son premier avocat et a pris pour conseil Junichiro Hironaka. Ce dernier est réputé pour être plus féroce et chercher à tout pris à innocenter ses clients. En tout cas, Carlos Ghosn peut s'exprimer et devrait le faire. Cela risque de "saigner" chez Nissan.
C'est un fait qui risque de faire gloser dans les travées du Salon de Genève 2019 qui ouvre ses portes à la presse. Le Tribunal de Tokyo accède à la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn.
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