En mauvaise posture du côté de la Corée du Sud, Volkswagen a choisi de la jouer profil bas histoire sans doute de ne pas ternir une image salement écornée et s'éviter que la crise contenue pour l'heure au niveau local ne se répercute éventuellement au reste de la large zone asiatique.

Comme les poupées russes, suite des déboires de Volkswagen en Corée du Sud après les falsifications du niveau réel d'émissions polluantes et sonores de ses moteurs.

Tout avait commencé par un rappel portant sur quelques 125 000 exemplaires. Puis une amende au montant finalement symbolique de quelques 17 millions d'euros. La suite ? Des enquêtes étaient diligentées par les autorités locales.

Dans les mois suivants et tout récemment on prêtait aux autorités de Séoul la volonté de stopper la commercialisation de quelques 80 modèles du groupe. Anticipant la chose le groupe prenait les devants une semaine plus tôt arrêtant la vente des modèles.

Face à une sanction jugée trop disproportionnée les responsables du groupe annonçaient alors pouvoir entreprendre une action juridique. Finalement aucun recours judiciaire ne va être engagé comme vient de le confirmer un porte-parole local. Une décision sûrement sage pour ne pas ternir plus encore l'image du groupe.

Parallèlement les autorités sud-coréennes ont indiqué que le processus de ré-homologation ou d'homologation des modèles du groupe allait désormais demander plus de temps.

En évitant de porter l'affaire devant la justice VW fait amende honorable et entend montrer sa volonté de ne pas remettre de l'huile sur le feu. Sans doute espère-t-on également ne pas voir ses processus d'homologation s'éterniser.

Ceci arrive dans un contexte ou sans surprise les ventes du groupe (déjà confidentielles) s'effondrent sur ce marché.

Source : Autonews Europe.

Crédit illustration : Volkswagen.