par La rédaction

F1 Magny Cours: Schumi 88

Le GP de France n'a pas eu les qualités soporifiques habituelles (quoique par moment...) par la grâce de quelques jouteurs acharnés décidés à faire mentir le destin presqu'écrit. La première ligne rouge n'était pas un feu de paille mais bien la confirmation du retour du binôme Ferrari-Bridgestone que seul Alonso a tenté de chambouler par une course d'attaque de tous les instants. Pas besoin de prolongation ici pour assister à la 88e victoire d'un Michaël Schumacher redevenu souverain devant 84.000 spectateurs grillés à point. Loi des séries ou revirement de tendance, en tout cas la suite s'annonce passionnante.

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Le GP de France n'a pas eu les qualités soporifiques habituelles (quoique par moment...) par la grâce de quelques jouteurs acharnés décidés à faire mentir le destin presqu'écrit. La première ligne rouge n'était pas un feu de paille mais bien la confirmation du retour du binôme Ferrari-Bridgestone que seul Alonso a tenté de chambouler par une course d'attaque de tous les instants. Pas besoin de prolongation ici pour assister à la 88e victoire d'un Michaël Schumacher redevenu souverain devant 84.000 spectateurs grillés à point. Loi des séries ou revirement de tendance, en tout cas la suite s'annonce passionnante.

Dès le départ, Alonso faisait monter la température déjà élevée (54° sur la piste) en tentant de prendre le meilleur sur un Massa déterminé qui parvenait à garder sa place. La procession se mettait alors en place avec un Schumacher ainé qui prenait doucement le large avant la première salve de ravitaillement qui s'opérait entre les 17e et 18e tour.

Le GP de Magny Cours ne trouve de peps que dans les valses des ravitaillements. Sans cela, les changements de position seraient limités tant il est difficile de doubler ici. Seul Raikkonen sait comment s'y rendre et offre un moment d'adrénaline aux spectateurs en passant Trulli pour le gain de la 4e position au 26e tour. Il ne fallait pas le rater, ce fut quasiment le seul.

Alonso, agressif comme à l'accoutumée, parviendra donc à "sauter" Felipe Massa grâce à un changement de stratégie (de 3 à 2 arrêts) pour s'intercaler entre les 2 Ferrari qui, en prenant l'option pneus tendres Bridgestone, a largement dominé les Renault en Michelin durs. Même les Toyota confirmaient leur performances des qualifs puisqu'en ayant embarqué plus d'essence (1er pit-stop au 20 et 22e tour), elles se permettaient de suivre le trio rouge et bleu sans se faire larguer et mieux encore, en prenant la tête au jeu des ravitaillements.
L'abandon de Trulli qui visait la troisième place est compensé par la 4e place de Ralf Schumacher qui aurait pu, lui aussi, obtenir mieux s'il n'avait pas perdu plus de 10 secondes aux stands suite à un écrou de roue récalcitrant.
Résultat brillant des japonais qui savourent également la bérésina de l'adversaire Honda qui voyait Barrichello abandonner au 19e tour alors même que leurs 2 monoplaces occupaient la tête !

Chez Mc Laren, la stratégie choisie, difficile à comprendre, ne permet pas à Raikkonen d'accrocher mieux qu'une 5e place tandis que son équipier De La Rosa, coincé en début de course par un Webber toujours rugueux, réussissait à décrocher les 2 points de la 7e place.

Anonyme prestation de Fisichella qui termine 6e alors que Heidfeld amène sa BMW Sauber en 8e position. Pas de quoi relever un aileron, non plus !

Au championnat, Les rouges reviennent à 21 points des bleus et Schumacher grapille doucement mais désormais sûrement son retard. Il est à 17 points

Montagny a accompli son labeur en terminant son GP national à la dernière position, soit la 16e place (à 3trs)

1 M. Schumacher (GER) Ferrari      1:32:07.803   
2 F. Alonso (ESP) Renault      10.131   
3 F. Massa (BRA) Ferrari      22.546   
4 R. Schumacher (GER) Toyota      27.212   
5 K. Raikkonen (FIN) McLaren      33.006   
6 G. Fisichella (ITA) Renault      45.265   
7 P. De La Rosa (ESP) McLaren      49.407   
8 N. Heidfeld (GER) BMW      + 1 trs   
9 D. Coulthard (GBR) Red Bull      + 1 trs   
10 S. Speed (USA) Toro Rosso      + 1 trs   
11 J. Villeneuve (CAN) BMW      + 1 trs   
12 C. Klien (AUT) Red Bull      + 1 trs   
13 V. Liuzzi (ITA) Toro Rosso      + 1 trs   
14 N. Rosberg (GER) Williams      + 2 trs   
15 C. Albers (NED) Midland      + 1 trs   
16 F. Montagny (FRA) Super Aguri      + 3 trs   

Championnat

1 F.Alonso 96
2 M.Schumacher 79   
3 G.Fisichella 46   
4 K.Raikkonen 43 
5 F.Massa 42
6 J.Montoya 26 
7 R.Barrichello 16 
- J.Button 16 
9 R.Schumacher 13   
- N.Heidfeld 13   
11 D.Coulthard 10
12 J.Trulli 8   
13 J.Villeneuve 7   
14 M.Webber 6
15 N.Rosberg 4   
16 P.De La Rosa 2
17 V.Liuzzi 1
- C.Klien 1

source : Eurosport et gpfrance.com

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Pour résumer

Le GP de France n'a pas eu les qualités soporifiques habituelles (quoique par moment...) par la grâce de quelques jouteurs acharnés décidés à faire mentir le destin presqu'écrit. La première ligne rouge n'était pas un feu de paille mais bien la confirmation du retour du binôme Ferrari-Bridgestone que seul Alonso a tenté de chambouler par une course d'attaque de tous les instants. Pas besoin de prolongation ici pour assister à la 88e victoire d'un Michaël Schumacher redevenu souverain devant 84.000 spectateurs grillés à point. Loi des séries ou revirement de tendance, en tout cas la suite s'annonce passionnante.

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