A la fin du Grand Prix le plus rapide de l’histoire de la Formule 1, le GP de Monza 2025 voit Max Verstappen l’emporter. Il devance les deux McLaren de Norris et Piastri. Mais Piastri aurait dû finir devant Norris, sans un ordre radio des stands.
Avant-course
Bienvenue dans le « temple de la vitesse » à Monza ! Si le GP pourrait être « soporifique » s’il n’y a pas un ou deux événements impromptus, les Formule 1 filent comme le vent ici.
Pour rappel, Hamilton recule de 5 places sur la grille et partira 10e. Hadjar et Gasly ont eu plusieurs pièces moteurs changées sous parc-fermé (pour faire de la réserve ?) et partiront donc des stands. Mais entre 18e et des stands, la différence est minime.
Verstappen a signé la pole position la plus rapide de l’histoire de la Formule 1. Mais partir en pole à Monza ne signifie pas grand chose. L’aspiration joue énormément et être devant n’est pas forcément un avantage. Il ne faut pas non plus faire d’erreur car à Monza il y a du gravier un peu partout, et s’il y a des dégagements, ils coûtent beaucoup de temps.
De Verstappen à Sainz (13e), les pilotes ont choisi les pneus médiums. Après, on a surtout des durs sauf pour Colapinto en mediums et Lawson en tendres.
Départ – 53 tours
Avant même la fin du tour de formation, Sauber rappelle Hülkenberg pour abandonner. Problème hydraulique. Très bon départ de Norris. Verstappen le pousse sur l’herbe, puis coupe la chicane. Les radios vont crépiter ! Leclerc passe Piastri. Beau départ. Mais Piastri le repasse de belle manière. Verstappen laisse passer Norris dans la ligne droite à l’entame du 2d tour. Piastri l’attaque et Leclerc en profite pour croiser et le passer. Beau départ. Antonelli s’est loupé au départ.
Leclerc est plus que limite sur sa défense à plusieurs reprises. Mais Piastri se montre patient. Russell et Bortoleto se battent pour la 5e place ! Verstappen fait le freinage à Norris et reprend la tête de la course. Derrière, sous pression, Leclerc coupe la chicane. Charles fait perdre pas mal de temps à Oscar. Leclerc doit rendre la place à Piastri. Hamilton remonte peu à peu et passe Bortoleto à l’entrée du 7e tour. Le voilà 6e. Allez, ce GP est parti pour un train de DRS…tchou tchou embarquez avec nous !
Leclerc n’est plus dans la zone DRS de Piastri et va se trouver sous pression de Russell. Ocon prend 5 secondes de pénalité pour avoir poussé Stroll hors de la piste. La Mercedes est un peu plus chargée en appui que la Ferrari. En ligne droite, malgré le DRS, il ne revient pas assez.
Tour 10 / 53
Verstappen se « balade » pour le moment en tête de la course. Norris est à 3,3 secondes, Piastri à 4,4 secondes plus loin. Tiens après 10 tours, Lawson a changé les tendres pour des durs. 10 tours, c’est peu. Derrière Russell, Hamilton fait l’élastique. L’écart varie entre 3 secondes et 1,1 seconde. Mais il n’arrive pas à rentrer dans la zone DRS pour tenter de dépasser la Mercedes. Toute la F1 moderne en une scène.
ENFIN ! Merci Antonelli qui fait le freinage à la 1e chicane à Tsunoda. On est au tour 18 et on s’endormait ! Et Bearman rentre aux stands à la fin de ce tour. Hop pneus durs. Il repart dernier en piste, derrière Lawson. 5,6 secondes d’avance pour Verstappen. A voir avec les pneus durs ce que cela donne. Le pit de Bearman pousse les autres à réagir. Il repart juste devant Bearman. Fallait réagir pour Red Bull. Mais Bearman avec des pneus plus chauds passe Tsunoda à la 2de chicane.
A l’avant, Bortoleto et Alonso rentrent aussi. Et Alonso repart devant Bortoleto grâce à un meilleur arrêt ! Bravo les mécanos Aston Martin. Alonso est devant Lawson, Bortoleto derrière.
Tour 20 / 53
Verstappen continue de pousser et compte 6 secondes sur Norris. Piastri est aussi 6 secondes plus loin. Bortoleto passe Lawson. Bearman lui n’arrive pas à passer la Racing Bull, malgré le DRS. Williams demande à Sainz de laisser passer Albon. L’Espagnol n’est pas content mais obtempère. Suspension cassée pour Fernando Alonso ! Non ! Trop de vibreur pour le double champion du monde et c’est l’abandon. Albon a déjà mis plus d’une seconde à Sainz…
Chez McLaren on change de tactique. Les médiums ont l’air de tenir plus longtemps que prévu. Les durs seraient moins rapides. Donc on demande aux pilotes de pousser les médiums aussi loin que possible, puis mettre les tendres à la fin. Mais Russell rentre au 28e tour pour mettre les durs ! Cela devrait pousser les autres à réagir. Russell ressort 12e, devant Colapinto. Lawson et Tsunoda se chiffonnent…
Antonelli imite Russell et passe aux durs. Il repart devant Bortoleto. Bien joué pour Mercedes avec l’overcut. Le pneu avant droit de Verstappen est très dégradé. La victoire pourrait-elle se jouer là ? Norris revient un peu sur Verstappen désormais.
Tour 30 / 53
Après une faute de Colapinto, Gasly le passe. Mais, on est sur la 11e place provisoire, bien plus loin à la fin de la course à coup sûr. Hadjar passe aux stands et repart en mediums. Il lui reste 21 tours. Chez Ferrari on se prépare à accueillir Leclerc. Leclerc a tout bloqué en entrant dans les stands. Attention au radar ! Leclerc repart devant Ocon, derrière Albon. Ceux qui se sont arrêtés doivent se frayer un chemin dans le trafic. Russell passe Ocon. Devant, il n’y a « plus que » 5,3 secondes entre Verstappen et Norris.
Au 37e tour, on appelle Verstappen ! Norris continue, ainsi que Piastri. On met les durs. McLaren pourrait faire un coup de poker avec les tendres ? Verstappen repart 3e et va tenter des tours de sortie pour l’écart. Pour Norris, s’il veut mettre les tendres, il doit les passer au 43e tour environ. Dans 5 tours. Hamilton passe aussi aux durs. Hamilton repart derrière Russell, mais aussi Ocon et Stroll. Beau dépassement d’Antonelli sur Gasly.
Sainz tourne sur Bearman ! L’Espagnol est encore trop agressif et envoie les deux voitures en toupie. Ca va encore crépiter à la radio. Sainz va dire qu’il était devant, Bearman qu’il n’a pas laissé assez de place. Bortoleto passe Gasly.
Tour 43 / 53
Verstappen est revenu sur Norris. Il est à moins de 14 secondes. 14 secondes, c’est un pit stop sous voiture de sécurité. Il est donc à l’abri de ce genre de mésaventure. McLaren devrait « piter » Norris. Mais non, il reste en piste. Peut-être que c’est une bataille interne car Piastri est à 3,7 secondes seulement. Le côté Piastri devrait s’imposer pour prendre l’arrêt.
Albon et Antonelli se battent en piste et le pilote Williams finit par passer la Mercedes. Piastri rentre avant Norris ! Mais McLaren promet qu’il n’y aura pas d’undercut. A Piastri de les faire mentir. Piastri repart loin devant Leclerc. Bearman prend finalement la pénalité. 5,9 secondes d’arrêt pour Norris ? WOW ! Et Piastri a passé Norris ! Au ralenti le pistolet avant gauche n’avait pas assez serré l’écrou.
Verstappen a repris la tête de la course, devant Piastri, Norris, Leclerc, Russell, Hamilton, Ocon, Stroll, Albon et Antonelli. Mais Stroll et Ocon n’ont pas encore changé de pneus. McLaren demande à Piastri de laisser passer Norris ! La honte. Autres temps, autres meurs…Ferrari se faisait huer à l’époque. Cela fait rire Verstappen.
Arrivée
Verstappen l’emporte devant Norris et Piastri. Mais on retiendra surtout cet ordre miteux de McLaren. Leclerc est un beau 4e mais n’a jamais été vraiment en mesure de jouer le podium. On notera la 10e place de Hadjar en partant des stands.
A noter que c’est le grand prix le plus rapide de l’histoire de la Formule 1. Verstappen efface Schumacher et sa Ferrari. C’est aussi la première victoire de Red Bull sans Christian Horner, de toute son histoire. C’est la 66e victoire de Verstappen, la troisième de 2025, la 2e en Italie après l’Emilie Romagne à Imola.
| Pos | Driver |
| 1 | Max Verstappen |
| 2 | Lando Norris |
| 3 | Oscar Piastri |
| 4 | Charles Leclerc |
| 5 | George Russell |
| 6 | Lewis Hamilton |
| 7 | Alexander Albon |
| 8 | Gabriel Bortoleto |
| 9 | Kimi Antonelli |
| 10 | Isack Hadjar |
| 11 | Carlos Sainz |
| 12 | Oliver Bearman |
| 13 | Yuki Tsunoda |
| 14 | Liam Lawson |
| 15 | Esteban Ocon |
| 16 | Pierre GaslyAlpine |
| 17 | Franco Colapinto |
| 18 | Lance Stroll |
| 19 | Fernando Alonso |
| 20 | Nico Hulkenberg |

Ce n’est pas la première fois qu’une écurie qui, malencontreusement, a désavantagé un de ses pilotes, demande à l’autre de lui céder la place qu’il n’a acquis que suite à cette erreur. C’est ce que les Britanniques appellent le « fair play » mot non traduit par l’Académie française probablement par manque d’intérêt de ce coté de la Manche.
Le fair play de ?
La bourde du mécano de Norris n’est pas dû au fait d’avoir inverser l’ordre des changements de pneus.
Si cela avait été le cas, ok…mais là ?
Il y a surtout un souci chez McLaren c’est que le plan Zak Brown c’est Norris champion, Piastri 2d.
Norris a été programmé par McLaren. Piastri c’est un « coup de bol » pour les orange quand Webber leur a dit qu’il était libre vu que Alpine ne lui avait pas fait signer de contrat ferme et définitif.
Brown ne devait pas s’attendre à ce que Piastri se révèle dans le caractère.
Dans l’histoire de McLaren, il n’y a jamais eu longtemps deux numéros 1….Papaya rules….mais limitées tout de même 🙂
Belle théorie cependant l’année dernière en Hongrie c’est bien Norris avait laissé la place à Piastri sur consigne d’équipe suite à des arrêts aux stands favorables
Belle théorie cependant l’année dernière en Hongrie c’est bien Norris avait laissé la place à Piastri suite à des arrêts aux stands favorables