Auteur/autrice : Cedric Pinatel

Vendredi dernier, la CGT faisait donc un passage très remarqué au Mondial de lAutomobile de Paris, principalement pour venir contester la dernière vague de licenciements lancée par Renault. Si ces intentions ne sont à priori pas vraiment condamnables, la façon dont les militants ont investi le stand de la marque est simplement écurante ( avis personnel ).

La crise économique gangrene maintenant le monde entier et le CAC40 a encore perdu près de 8 % vendredi. Des banques font faillite. Des constructeurs automobiles en feront peut-être autant dans les mois à venir. Parallèlement à cet enfer pour les traders, le climat continue de se détériorer, la banquise fond, les ours polaires meurent et dici quelques années les autos seront peut-être toutes devenues silencieuses et ennuyeuses. Ou bien naurons-nous plus aucunes voitures du tout. Bref, face à cette épouvantable série de catastrophes, il ne reste plus que deux échappatoires : Un comprimé de Prosac, et surtout un bon gros V8 américain pour brûler lâchement plein dessence ( vite il en reste encore profitons-en ! ) au sein  du cadre paradisiaque du Paul Ricard HTTT.

Pendant que Porsche et Nissan se chamaillent et que Corvette et Dodge partent fièrement à la chasse au chronomètre du Nürburgring, on en oublierait presque que des autos mille fois plus déraisonnables existaient il y a seulement quelques années. Qui a oublié  les Ferrari Enzo, Porsche Carrera GT, Mercedes SLR, Saleen S7 et autres Pagani Zonda F? Personne sans doute. La Carrera GT est dailleurs restée longtemps la reine de la Nordschleife avant dêtre délogée de peu par la Zonda F, puis larrivée massive de toutes ces insolentes voitures de sport, que ce soit par lest ou par louest. Aujourdhui, la race des authentiques supercars ( celles qui nont pas de coffre et pour lesquelles un dos dâne ou une marche arrière est insurmontable ) se rappelle au bon souvenir de tout le monde avec des chronos à même de renvoyer les GT à leur vulgaire vocation semi-utilitaire ( oui jen rajoute un peu ).