Le passage du permis de conduire automobile connait régulièrement des ajustements. A chaque fois, sur le papier, il s’agit d’améliorer la formation tout en désengorgeant le passage du permis. Ici, on pourrait avoir une hausse du nombre d’heures obligatoires avant de passer l’examen. Une décision qui n’irait pas sans dommages pour les acteurs du permis et les candidats.
Guerre de clochers
Depuis plusieurs jours, organisations professionnelles et Délégation à la Sécurité routière (DSR) se concertent pour améliorer la formation à la conduite. Le but avoué est de désengorger les calendriers d’examen. Au lieu d’augmenter le nombre d’inspecteurs du permis, la DSR et les professionnels du secteur voudraient augmenter le nombre d’heures de formation.
En quoi passer de 20 à 28 heures par exemple améliorerait le calendrier des examens ? En fait, selon les pros favorables à cette proposition, cela diminuerait de facto le nombre de redoublements. De fait, à chaque examen manqué, c’est un nouveau créneau qu’il faut trouver. Et cela participe de l’engorgement des dates de passage.
Pour améliorer le taux de réussite, on pourrait évidemment baisser le niveau exigible. Mais, le but n’est pas de mettre sur la route des conducteurs dangereux. Il faut donc améliorer la formation. Cela pourrait passer par un changement de la structure des heures obligatoires. Cette solution est poussée par les auto-écoles nouvelle génération, celles en ligne, qui permettent d’avoir une formation moins chère.
Meilleure formation ou formation plus longue et plus chère ?
Les auto-écoles traditionnelles, elles, poussent pour augmenter le minimum d’heures de conduite à 28 heures avant de se présenter à l’examen du permis de conduire. Pourquoi cette différence ? Simple, les auto-écoles « nouvelle génération » font déjà une formation différente des traditionnelles : 45 minutes de conduite pour 15 minutes de théorie. Selon eux, cela permet de meilleurs scores au permis et moins d’échecs.
Augmenter le nombre d’heures de conduite obligatoire ne serait pas sans problèmes pour les candidats. En effet, une hausse de 40 % le nombre d’heures, même en passant par du simulateur, augmentera forcément le coût du précieux sésame. Sans doute de quoi décourager de nombreuses personnes qui pourraient être tentées de conduire sans permis.
On a donc une opposition entre la Fédération des enseignants des autos-écoles d’avenir (Fenaa), Ornikar, LePermislibre, En Voiture Simone, etc. et Mobilians et les « tradis ». Chacun défend son pré carré et son positionnement commercial. Les écoles en ligne proposent souvent des prix entre 800 et 1 000 € pour le permis contre 1 800 € pour les auto-écoles classiques. Les écoles en ligne vantent leur modèle et leurs meilleurs chiffres à l’examen.
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A l’Etat de ne pas céder
Cette guéguerre ressemble beaucoup à celle qui a eu lieu (et a encore lieu) entre les taxis et les VTC. Les auto-écoles traditionnelles ont eu longtemps la priorité sur les créneaux de passage de l’examen. Elles arguaient que les réformes feraient disparaître les auto-écoles de proximité en province. Malgré cela, les nouveaux entrants se sont fait une place. Ils prennent, peu à peu, des parts de marché depuis que les places sont équitablement réparties.
Pour le moment, l’Etat n’a rien tranché officiellement. Cependant on voit bien que chacun plaide pour sa paroisse. Que les candidats mettent plus de temps à avoir leur permis, et dépensent plus, ne semble pas être la priorité de tout le monde.
La meilleure des solutions serait évidemment d’avoir plus de places d’examen via une augmentation du nombre d’inspecteurs du permis de conduire. Pour de nombreux français, le permis est indispensable à la vie professionnelle. Surtout dans « les territoires » comme on dit dans les Ministères.
Cette idée de passer à 28 h est une bonne raison de laisser les auto-écoles en lignes concurrencer les traditionnelles, dont beaucoup font tout pour maximiser le nombre d’heures des candidats sans raison.
Dans l’auto-école où j’ai passé mon permis, plus de 95 % des candidats ne faisaient que 20h de conduite avant d’obtenir le permis. Pas de miracle, juste des instructeurs bon et surtout honnêtes. Dans celle du quartier d’à coté la moyenne était à 40 h, et comme c’est l’instructeur qui choisit quand est-ce que l’on à le droit de passe l’exam, on a pas le choix, on fait les heures.
Les auto auto écoles qqsoit la formule n’ont qu’à presenter des candidats qu’elles jugent prêts. En auto avant les 20h obligatoires j’en avais fait 10 et en moto 5 ans plus tard alors que cette ineptie etait passé j’en avais fait 12 et 8 pipeautees sur le carnet. Quand on est motivé aucune raison d’y passer des heures comparables a paser un brevet de pilote avion/planneur. On bosse et on ne bachotte pas.
Le pire c’est le resultat sur les routes. Ca devient affligeant au point de se demander si on apprend encore a conduire…
augmenter le nombre d’heures est une véritable arnaque…. A quoi cela sert-il à tourner en rond dans les mêmes rues le m^me parcours, avec un moniteur qui be fait RIEN, ne dit RIEN…. les heures sur simulateur ne SERVENT à RIEN ….. c’est le l’arnaque on se fout du monde !!!!
comme les heures soit disant en observation assis sur la banquette arrière de l’auto …..
Il y a un gros coup de balai à faire dans les auto-école…..