Les ventes de voitures progressent en Europe, portées par des modèles électriques plus abordables malgré une demande EV plus lente que prévu.
Une croissance continue du marché automobile européen
Les ventes de voitures neuves en Europe ont poursuivi leur progression en octobre, enregistrant une hausse pour le quatrième mois consécutif. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les immatriculations ont augmenté de 4,9 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,09 million d’unités. Cette dynamique reflète l’évolution du marché automobile, stimulée par une offre croissante de véhicules électrifiés et par une stratégie des constructeurs axée sur des modèles plus accessibles pour les consommateurs.
Parmi les grands marchés européens, l’Espagne et l’Allemagne se distinguent par des performances particulièrement solides, tandis que le Royaume-Uni et l’Italie ont affiché une stagnation. Cette disparité illustre les différences nationales en matière de politique automobile, d’incitations à l’achat et de maturité des infrastructures liées à la mobilité électrique. Elle souligne également le rôle central des constructeurs dans le déploiement de nouvelles gammes adaptées aux exigences économiques actuelles.
L’essor contrasté des véhicules électrifiés
Les consommateurs européens se montrent de plus en plus intéressés par les véhicules zéro émission ou à faibles émissions, notamment grâce à l’arrivée de modèles électriques à petit budget comme la citadine Citroën ë-C3 de Stellantis. Ces lancements renforcent l’attractivité des voitures électriques auprès d’une clientèle attentive aux coûts, dans un contexte économique où l’accessibilité reste un facteur déterminant.
Malgré cet engouement, plusieurs constructeurs doivent composer avec une adoption des véhicules électriques plus lente que prévu. Volkswagen et Stellantis ont annoncé un ralentissement de la production sur certains sites en raison d’une demande insuffisante, tandis que Porsche a revu à la baisse certaines ambitions liées à ses projets de véhicules électriques.
En octobre, les véhicules électrifiés ont toutefois affiché une nette progression. Les immatriculations d’hybrides rechargeables ont bondi de 40 %, et les ventes de voitures 100 % électriques ont progressé de près d’un tiers. Parmi les groupes européens, Renault a enregistré une hausse de 11 %, suivi par de solides performances du groupe Volkswagen et de BMW.
Du côté des constructeurs asiatiques, BYD continue d’accélérer en Europe : ses ventes ont plus que triplé en octobre, dépassant largement Tesla, dont les immatriculations ont chuté de 48 %. La percée des marques chinoises accroît la pression concurrentielle, notamment sur le segment des hybrides rechargeables, où elles renforcent leur présence.
Pressions réglementaires et perspectives industrielles
Alors que les constructeurs multiplient les efforts pour enrichir leur gamme électrique, certains cherchent davantage de flexibilité réglementaire. Les discussions qui se tiendront le mois prochain entre les industriels et les responsables européens pourraient modifier le cadre actuel, notamment le plan de Bruxelles visant à interdire les ventes de véhicules thermiques neufs en 2035.
Les positions politiques restent contrastées : le chancelier allemand Friedrich Merz soutient un assouplissement des règles de transition, tandis que l’Espagne défend le maintien du calendrier européen. Cette divergence témoigne de l’enjeu stratégique que représente la mutation vers la mobilité électrique pour les économies nationales et pour l’industrie automobile dans son ensemble.
Dans ce contexte, les constructeurs chinois, emmenés par BYD, intensifient leur offensive en Europe. Leur montée en puissance renforce la nécessité pour les constructeurs européens d’ajuster leurs stratégies industrielles, d’accélérer les innovations et d’améliorer leur compétitivité sur le marché des véhicules électrifiés.
Selon Bloomberg Intelligence, les perspectives pourraient s’améliorer pour les constructeurs européens dès l’année prochaine. De nouvelles subventions pour les véhicules électriques, combinées à des mesures de réduction des coûts et à des ajustements stratégiques, pourraient renforcer la reprise et soutenir les performances du secteur à l’horizon 2026-2027.
Notre avis, par leblogauto.com
La poursuite de la croissance des immatriculations confirme la résilience du marché automobile européen malgré les incertitudes liées à l’électrification. L’arrivée de modèles électriques plus accessibles joue un rôle déterminant dans cette dynamique. Les écarts de performances entre constructeurs illustrent toutefois les tensions concurrentielles croissantes, notamment face aux marques chinoises. Les prochaines décisions politiques de l’Union européenne auront un impact décisif sur la trajectoire du secteur.
Crédit illustration : Bloomberg.

L’année 2025, sera une bonne et mauvaise année…
Mauvaise, parce que les ventes déçoivent très largement… Mais les VE font mieux que résister… Les VE sont en augmentation globalement… MAIS beaucoup trop lentement pour rentabiliser nos gigafactorys Européens (qui sont encore en rodage, dixit ACC)
C’est encore l’histoire « le verre à moitié plein ou à moitié vide » selon les personnalités…
Peut-être voire sûrement que 2026 sera du même crue !? … En augmentation, mais pas au niveau des prévisions… Souvent trop optimiste.
« … leur hausse grâce aux modèles électriques abordables »
Notez bien que j’ai eu ce discours depuis déjà plusieurs années !
Depuis 2020 environ, l’offres de VE est gavé de modèles HdG hors de prix … Même Tesla … Si ces dernières sont remarquables au niveau rapport prix prestation … même à 40 k€ c’est hors de portée des 3/4 des acheteurs dans le neuf … Il faut redescendre sur terre.
Les VE se vendent mieux depuis qu’il a full de modèles intéressant sous les 30 k€… Et à chaque fois que l’on descend de 5 k€ c’est un coefficient de x 2 au minimum de clients potentiel que l’on gagne à tout les coups !?
Évidemment que la Twingo 4 à 15 k€ grâce aux aides va révolutionner le marché… Suivit des e-C3 Grande Panda Frontera, etc.
Cette situation, je l’attendais déjà en 2023… Mais rien n’était prêt.
la zoe était à 13k€ en 2013 (avec la location de batterie)
Pardon, mais c’était un gros inconvénient à la vente à l’époque !
Même si ce n’était pas plus mal au final… Mais ce n’était pas vendeur.
A l’époque, on parlait que la batterie, c’était de 30 à 40 % du prix de l’auto.
Oui en 2013 à au moins 2021, les VE étaient hors de prix
Je ne comprends pas votre « malgré les incertitudes liées à l’électrification ».
Il n’y a pas d’incertitude, ni technologique, ni financière, ni pratique.
L’incertitude réside plutôt dans le fait de l’interdiction des VT à partir de 2035. Actée aujourd’hui, elle pourrait être repoussée ou aménagée. Mais acheter un thermique neuf aujourd’hui, c’est plutôt risquer de se trouver et face a un véhicule qui va coûter de plus en plus cher à l’achat comme en entretien, payer le carburant de plus en plus cher et faire des km pour aller à la station service la plus proche ( chez mes beaux parents en Gironde, la première station est à 10 km, la borne de recharge 22kw a 30 m de la maison pour ceux qui n’ont pas de possibilité de recharger )
@Amazon
J’entends régulièrement des gens dire que les VE sont des fiascos.
… Ça devient une coutume presque.
Après les 80 % de ventes de VT versus VE … Leur donne raison dans un sens !?
C’était évidemment que temps que les VE étaient hors de prix.
… en 2026, ça sera fortement diffèrent de 2024 !? J’imagine…
Par rapport aux prévisions (de 2023-24) … Et aux plans d’amortissements des usines de VE et de leurs supply chain en Europe… OUI, c’est un échec … MAIS pour le moment !
Niveau pratique, encore une fois, pas du tout d’accord: Pour un 2nd véhicule surtout si on peut le charger à domicile, OK.
Mais pour aller loin les batteries doivent sacrément gagner en densité pour l’aspect pratique. Un produit « autonomie (surtout en charge rapide 10/80%) »x »temps du plein » qui prends un facteur 10 à 20 selon modèle et chargeur auquel on le branche, c’est une sacrée régression sur laquelle pas grand monde à part vous veut s’asseoir.
La rude décote liée au tarif de base (pour ce que le produit offre) et aux progrès constants du neuf impacte aussi fatalement plus un 1er véhicule toujours plus cher qu’un 2nd. Et cela aussi fait réfléchir. Le patron de Hertz a sauté à cause de cela, pour rappel et chez les loueurs on sait compter puisque vous parlez également coûts.
une charge 10-80% sur une bonne voiture électrique c’est 15 min, contre un plein en 6 minutes en moyenne. Ca ne fait pas un facteur 10 à 20. Pour une VE moyenne c’est 30 min, ça ne fait toujours pas votre facteur
Heureusement qu’il y a un graphique car les informations utiles sont difficiles à extraire dans la litanie de mot que constitue cet article écrit à l’aide de chatGPT. Il faut utiliser une IA pour extraire l’essence de ce le long texte généré… par IA
Il ne faut surtout pas écouter les allemands qui paniquent et repousser 2035, faire des aménagements oui mais pas repousser.
L’offre en VE va évoluer et gagner des parts de marcher, et les anti VE vont se radicaliser et crier encore pas fort.
Il faut lire : et les anti VE vont se radicaliser et crier encore plus fort
Il y a ces chiffres pour l’Europe… Mais il y a aussi les chiffres du monde !
« Les voitures électriques battent un record planétaire, et personne ne s’y attendait »
Région / Ventes (Jan-Sept 2025)/ Croissance
Chine : 9,0 millions +24%
Europe : 3,0 millions +32%
Amérique du Nord : 1,5 million +11%
Reste du monde : 1,2 million +48%
Paradoxalement, en France, nous prenons un certain retard par rapport à certains voisins européens et dans le monde !?
avec 26% de part de marché en France , je ne vois pas de retard
je discutais avec un allemands, en fait les allemands sont divisés: les constructeurs sont pro VE, leurs investissements massifs commencent à porter leurs fruits les VE Allemandes ont rattrapé leur retard. Mais une frange de la population veut continuer à faire vroum vroum, ça reste un pays de bagnolards, comme les Etats Unis