F1 : Ferrari célèbre le triomphe de Monza 1975 avec une livrée spéciale

Nouvelle ère

A Monza, en 1975, Ferrari renouait avec le titre mondial après de longues années de disette, puisque le précédent titre remontait à…1964 ! Dix ans de purgatoire, sur fond d’errements techniques et de crises internes. Les germes de la renaissance de la Scuderia remontent à l’issue de la saison 1973, après une saison catastrophique. Désormais dépendante financièrement du géant FIAT, la Scuderia avait entrepris des changements structurels.

Enzo Ferrari avait dû se résoudre à stopper l’Endurance, pour concentrer tous les efforts sur la Formule 1, tout en composant avec un jeune directeur sportif ambitieux placé par Agnelli, Luca di Montezemolo. Ce dernier avait été mandaté pour moderniser la gestion et remettre sur les rails la vénérable institution de Maranello. L’autre choix osé avait été de recruter l’autrichien Niki Lauda, qui avait, certes, impressionné Ferrari à Monaco en 1973, mais se coltinait une image de pilote payant peu flatteur.

Doublé à Monza

Force est de constater que Ferrari avait eu le nez fin. Dès 1974, la Scuderia retrouvait de la performance, bien aidée par les qualités de mise au point de Lauda. Mais c’est en 1975 que la machine de guerre se mit en route, surtout à partir du grand prix d’Afrique du Sud où fut introduite la légendaire 312T conçue par Mauro Forghieri. Avec sa boîte de vitesses transversale, son aérodynamisme affiné et le fabuleux Flat 12 qui dépassait la concurrence en puissance, la voiture devint la machine à battre.

Niki lauda enchaîna les pôles et surtout 4 victoires en 5 courses entre Monaco et la France. Profitant du manque de fiabilité de ses rivaux et de l’inconstance de son équipier Clay Regazzoni, « l’ordinateur » décrocha le titre à Monza. Si le Suisse eut les honneurs de la victoire devant des tifosis déchaînés, la 3ème place suffit à l’Autrichien pour s’assurer du sacre, le premier en onze ans à Maranello.

Malgré la déception, Monza 2025 doit être une fête

2025 est une année bien délicate pour la Scuderia, qui traverse une nouvelle période de disette, puisque le dernier titre mondial remonte à 2008…Mais Monza, temple de la vitesse et terre d’Histoire, est souvent l’occasion pour la Scuderia d’y présenter des livrées spécifiques. On se souvient notamment de 2022, pour les 75 ans de la Scuderia, avec les inserts jaunes et noirs sur la SF-75.

La SF-25 va donc rendre un hommage appuyé à son illustre ancêtre de 1975, avec une multitude de clins d’œil. On retrouve le blanc dominant au niveau du capot moteur, traversé par un liseré du drapeau italien, qui néanmoins est bien plus court pour ne pas couper le logo du sponsor titre HP. Ferrari a également choisi une teinte de rouge rappelant celle de l’époque, ainsi que les bandes blanches longitudinales.

Touches vintage

La police d’écriture « vintage » des noms des pilotes est elle aussi choisie pour y faire écho, tout comme l’incrustation des numéros 16 et 44, en noir sur un rectangle blanc. Enfin, l’aileron arrière a été peint en gris, pour rappeler la couleur brute de l’aluminium employé il y a un demi-siècle sur la monoplace de Niki Lauda. Les roues bénéficient d’une décoration qui rappelle la forme des jantes d’époque.  L’hommage à Niki lauda se verra aussi au niveau des combinaisons et des casques de Charles Leclerc et Lewis Hamilton.

On ne peut espérer qu’une seule chose à la Scuderia pour Monza 2025 : réitérer le résultat de 1975 !

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