La Turquie augmente brutalement sa taxe sur les véhicules électriques. Tesla, en pleine expansion locale, pourrait voir sa croissance fortement freinée.
Tesla en difficulté : la Turquie rebat les cartes fiscales
Alors que Tesla Inc. tente de compenser le ralentissement de ses ventes en Europe, un nouveau coup dur survient depuis l’un de ses marchés émergents les plus prometteurs : la Turquie. Le gouvernement turc a brusquement relevé la taxe spéciale à la consommation sur les véhicules électriques, passant de 10 % à 25 %, selon un décret présidentiel récemment publié dans le Journal officiel du pays.
Cette décision affecte directement le Model Y, le véhicule électrique le plus vendu par Tesla, et menace les récentes performances commerciales du constructeur américain sur ce territoire stratégique.
Un marché turc jusqu’ici en plein essor
Depuis plusieurs mois, la Turquie était devenue un levier de croissance majeur pour Tesla en Europe. Alors que les immatriculations de Tesla ont chuté de 23 % en juin en Europe, atteignant 34 781 unités, le marché turc a offert une véritable bouffée d’oxygène. Dans le même mois, les ventes turques ont explosé de 171 %, atteignant 7 235 unités.
Cette percée s’explique notamment par la mise en marché d’un Model Y spécifiquement adapté à la réglementation fiscale turque. Grâce à une conception répondant aux critères d’une tranche d’imposition réduite, Tesla avait pu proposer son SUV électrique à environ 1,87 million de lires (environ 46 100 dollars) sous un taux de taxation limité à 10 %.
Une hausse d’impôt qui change la donne
Le passage soudain de la taxe spéciale à 25 % pourrait faire grimper le prix du Model Y de 6 000 dollars ou plus, rendant l’offre bien moins compétitive. Ce changement risque de freiner la demande locale, dans un contexte économique tendu pour les consommateurs turcs.
Ce bouleversement intervient alors que les véhicules à moteur thermique bénéficient toujours de tranches fiscales plus avantageuses, ce qui accentue le déséquilibre concurrentiel en défaveur des voitures électriques.
Tesla et ses rivaux également concernés
Tesla n’est pas le seul constructeur touché. Plusieurs marques misent aujourd’hui sur le marché turc pour développer leur présence électrique en Europe :
- BYD, le géant chinois, prépare une production locale et commercialise déjà ses modèles Dolphin, Atto 3 et Seal, tous conçus pour bénéficier de la tranche fiscale réduite.
- Des constructeurs mondiaux comme Volkswagen, Hyundai et Stellantis (Peugeot, Opel, Fiat) proposent également des modèles électriques abordables en Turquie, qui seront eux aussi affectés par cette hausse.
Des défis supplémentaires pour Elon Musk
Cette décision fiscale tombe à un moment critique pour Tesla. Le PDG Elon Musk a récemment prévenu que l’entreprise ferait face à des trimestres difficiles, en raison notamment de la réduction progressive des subventions aux États-Unis et des progrès plus lents que prévus dans le développement des technologies de conduite autonome.
Avec la Turquie qui durcit son régime fiscal sur les VE, la pression s’intensifie sur la stratégie de croissance de Tesla à l’international.
Tesla à un tournant stratégique en Turquie
L’augmentation inattendue de la fiscalité sur les véhicules électriques en Turquie met à mal les ambitions régionales de Tesla, qui voyait ce marché comme un relais de croissance face à la baisse de la demande ailleurs en Europe. Le Model Y, clé de voûte de cette stratégie, risque de perdre son attrait tarifaire, au moment même où la concurrence s’intensifie.
Pour Tesla, comme pour les autres constructeurs, il devient crucial de repenser leur positionnement prix, leur stratégie locale et peut-être, leurs capacités de production turques pour contourner les effets de cette nouvelle taxe.
Crédit illustration : Tesla.

La Turquie surtaxe les Tesla. … Je pense que c’est le début de la riposte du reste du monde ?
Ils ne peuvent plus acheter des F-35 … Ou ils ne veulent plus ?
Ils prennent des Eurofighter dernière versions en attendant de mettre au point leur TF-X Kaan.
Ils distribuent toujours du pétrole et du gaz Russe.
Enfin coté aviation, l’EF c’est vraiment faute de mieux (je serai prudent sur la-les version-s vendue-s).
La vente du METEOR pourrait servir à faire de la rétro ingénierie idem pour l ‘EF d’ailleurs, car pour le TF-X Kan il va encore attendre un moment.
Si le refus de vente du F35 s’arrête ils en achèteront, même si l’avion coute cher et est encore loin d’avoir les performances promises.
40 Eurofighter Typhoon Tranche 4… Ce sont donc des versions très modernes, proches du F4 du Rafale.
Sachant que l’Eurofighter est un bon intercepteur, mais un piètre camion à bombes… Alors que le Rafale est vraiment polyvalent et donc bon partout.
Le Meteor, les Grecs ne veulent pas… et aussi un peu les Français.
Je doute que les Turcs soient capables de faire de la rétro-ingénierie sur les missiles comme les Chinois ?
Les Chinois seraient en mesure de proposer d’équivalent avec des portés de 200 km s’ils veulent bien les exporter …
Et sur des J-10, car l’intégration sur Eurofighter est impossible… Sauf à livrer des Eurofighter aux Chinois avec tous ses secrets.
PS : les Espagnoles en reprennent aussi des Eurofighter qui produisent en partie, pour éviter de prendre des F-35… Que les Allemands en prenne de la graine !!!