Pétrole : l’effet Wagner contrebalancé par l’économie

Vers 10H10 GMT (12H10 heures de Paris), le cours du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, progressait de 0,43% à 74,17 dollars.

Parallèlement, son équivalent américain, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en août également, gagnait 0,33% à 69,39 dollars.

Selon les observations des analystes, les prix ont hésité en début de séance, les marchés examinant l'impact potentiel du putsch avorté ou mutinerie qui a eu lieu ce week-end en Russie.

Lundi, Moscou tentait d'afficher un retour à la normale, levant les mesures de sécurité instaurées pendant le soulèvement du groupe Wagner, mené par son chef, Evguéni Prigojine. M. Prigojine a officiellement mis fin à sa rébellion samedi soir, en échange d'une immunité pour lui et ses hommes.

De nombreux points d'interrogation autour de la Russie

Reste que la prudence est de mise, si l’insurrection de chef du groupe Wagner semble avoir été tuée dans l’oeuf, il n’en demeure pas moins que de nombreuses interrogations subsistent.

De nouveaux troubles ne sont pas à écarter. Or, ces derniers pourraient notamment perturber l'approvisionnement en pétrole de la Russie.

Un contexte économique général synonyme d’une demande atone

Toutefois, le contexte économique international laisse entrevoir des perspectives de demande atones. Le resserrement monétaire des banques centrales occidentales et une reprise économique peu vigoureuse en Chine, laissent craindre aux investisseurs une baisse des besoins énergétiques à court terme.

Au final, la situation aura engendré un plafonnement des gains provoqués par l’impact du putsch raté. Les analystes estiment même que les perspectives économiques mondiales se détériorent plus rapidement que leurs premières estimations : l’inflation ne faiblit pas tandis que la hausse des taux d'intérêts élevés sont susceptibles d’engendrer un ralentissement économique.

Notre avis, par leblogauto.com

Affaire à suivre de près tout de même, des soubresauts étant à redouter du côté de la Russie. Le putsch raté de Prigojine pourrait en effet être « l’occasion » pour Poutine de resserrer la vis. S'il en a encore les moyens … 

Sources : AFP

(5 commentaires)

  1. Certains ont ressortis à l’occasion le terme de pu-putsch sans visiblement se rappeler d’où il venait.
    Au final, c’était même pas forcément de cela qu’il s’agissait mais vu le nb de milices en Russie et les conséquences de la tentative de reprise en main de celle qui a su se rendre indispensable, d’autres pourraient avoir des idées mieux préparées que ce qui ressemble plus à un « coup de sang » qu’une tentative de « coup d’état » dans les mois à venir…
    Le sort immédiat du cuistot (puis ce qu’il fera en Biélorussie s’il n’a pas un accident/intoxication fortuit) et les remaniements en haut de la défense russe seront en tout cas scrutés. Bizarre qu’il soit parti tête baissée avec Kadirov, ces deux là s’envoyaient récemment des fleurs, resté a priori fidèle à Poutine? Bon, ce dernier ne semble pas avoir trop fait d’excès de vitesse pour rappliquer sur Rostov, contrairement aux autres filant plein pot vers Moscou…
    Opération d’intox qui fera date (avec quelques hélicos/avions abattus, avec leur équipage, ce qui serait une façon inédite de pousser le réalisme) ou possibilité de bascule des échelons intermédiaires de l’appareil militaire russe mal estimée n’ayant au final pas permis (cette fois) d’aller au bout?

  2. Punaise, quand je vois le prix du baril de Brent et le prix à la pompe, les carburants sont au moins 20 ct trop chers. Les truands du pétrole continuent de s’empiffrer !

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