Batteries : la Chine renforce ses restrictions à l’exportation

La Chine impose de nouveaux contrôles à l’exportation sur les batteries lithium-ion et matériaux critiques, secouant le secteur mondial.

Pékin verrouille la chaîne d’approvisionnement des batteries

Le gouvernement chinois a annoncé, jeudi, un durcissement significatif des conditions d’exportation pour plusieurs éléments clés de la chaîne d’approvisionnement des batteries, notamment les batteries lithium-ion, les matériaux de cathode et d’anode, ainsi que certains équipements et technologies associés. À compter du 8 novembre, ces exportations nécessiteront l’obtention d’un permis gouvernemental.

Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de Pékin visant à consolider son avance technologique dans le secteur des batteries, stratégique pour la transition énergétique mondiale et l’industrie automobile électrique. Elle intervient également dans un contexte géopolitique tendu, à quelques jours d’une réunion décisive entre les présidents chinois Xi Jinping et américain Donald Trump en Corée du Sud, axée sur la négociation d’un nouvel accord commercial.

Cette décision chinoise fait écho aux restrictions déjà mises en œuvre plus tôt cette année sur le raffinage du lithium et certaines technologies de cathode, ainsi qu’aux limitations imposées sur les exportations de graphite en 2023. Elle reflète une volonté manifeste de contrôler l’accès aux technologies avancées, essentielles à la fabrication des batteries de nouvelle génération.

Impact immédiat sur les marchés et les acteurs du secteur

L’annonce de ces nouvelles restrictions a provoqué une réaction immédiate sur les marchés financiers. Les principaux fabricants de batteries chinois ont vu leurs actions chuter fortement vendredi. Contemporary Amperex Technology Co. Ltd. (CATL), leader mondial du secteur, a perdu jusqu’à 7,3 % à la Bourse de Hong Kong. De son côté, Eve Energy Co. Ltd. a plongé de 10,8 % à Shanghai, tandis que Tianqi Lithium Corp. a reculé de 4,4 %.

Ces mouvements boursiers illustrent l’inquiétude croissante des investisseurs quant aux effets à moyen terme de cette politique sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Les analystes de Bernstein soulignent que ces composants — notamment les matériaux d’anode en graphite artificiel et les précurseurs de cathodes à base de phosphate de fer-lithium ou de nickel-cobalt-manganèse — sont en grande majorité produits en Chine, avec une très faible présence industrielle en dehors du pays. Ce déséquilibre pourrait poser de sérieux défis aux fabricants de cellules de batterie, notamment sud-coréens, qui dépendent largement des matières premières et équipements chinois.

Du côté de Citigroup, les analystes estiment que Pékin cherche à préserver son avance technologique dans ce secteur-clé, tout en conservant une certaine flexibilité. Selon eux, ces mesures ne sont pas aussi strictes que celles imposées sur les terres rares, mais elles donnent à la Chine un levier stratégique pour moduler ses exportations en fonction des tensions commerciales internationales.

Enjeux pour l’automobile et la transition énergétique

La chaîne d’approvisionnement des batteries est au cœur de la révolution automobile actuelle. Les véhicules électriques (VE) dépendent de batteries lithium-ion performantes, dont la fabrication repose sur une maîtrise fine des matériaux actifs comme le graphite, le lithium ou les composés à base de nickel. La Chine, leader mondial dans la production et la transformation de ces composants, joue un rôle central dans cette industrie.

Ces nouvelles restrictions pourraient freiner les efforts des gouvernements occidentaux visant à construire des chaînes d’approvisionnement alternatives, plus résilientes et moins dépendantes de la Chine. Elles pourraient également accentuer les tensions géopolitiques autour des ressources critiques pour l’électrification des transports et la neutralité carbone.

Alors que l’industrie automobile mondiale accélère ses investissements dans les véhicules électrifiés, la sécurisation des matériaux nécessaires à la fabrication de batteries devient un enjeu stratégique. Ces évolutions réglementaires confirment que la bataille pour le contrôle des ressources et des technologies liées aux batteries s’intensifie, au moment où le marché entre dans une phase de croissance rapide.

Notre avis, par leblogauto.com

La décision de Pékin souligne à quel point la Chine entend conserver son avantage compétitif dans la chaîne de valeur des batteries, cruciale pour l’avenir de l’automobile électrique. Le renforcement des contrôles à l’exportation accentue la dépendance mondiale à l’égard des fournisseurs chinois. Cette mesure risque d’impacter les plans de production des constructeurs automobiles hors de Chine, notamment en Europe et en Corée du Sud. Elle renforce également l’urgence pour ces acteurs de diversifier leurs sources d’approvisionnement.

Crédit illustration : Ampure.

(21 commentaires)

  1. C’est en quelque sorte une rétorsion économique contre les mesures protectionnistes mises en place par le marché nord américain et le marché européen concernant les importations de VE chinois.

    C’est de bonne guerre, mais à force de tordre le bras à tous les règlements de l’OMC, la RPC risque de devoir faire face à un harcèlement juridique international qui va lui coûter très cher.

    1. Il faut que l’on soit ferme… à la « Trump »
      Déjà que l’Ukraine est mal géré à cause de notre faiblesse militaire… Que l’on ne perdre pas sur le plan économique au moins.
      L’UE est un nain militaire, mais reste un géant économique… Mais désunie.

    2. Les USA sont les premiers à taper dans les fondations d’une institution qu’ils ont créé, du fait d’une évolution de leur calcul bénéfice/coût devenu défavorable ayant entraîné un protectionnisme désormais très franc (mais qui a toujours existé).
      La Chine tente de reprendre la main voir le leadership sur l’organisation, mais à trop vouloir traiter le monde comme sa propre population (du crédit social au crédit ressources) elle pourrait devoir en sortir (calcul bénéfice/risque, de leur côté) 25 ans après avoir fait des pieds et des mains pour y entrer et très bien exploités pour se placer au centre du commerce mondial et financer/développer ses capacités technico-industrielle d’une manière exhaustive: Bref, pourquoi s’emmerder avec des règles quand on s’est mis en position d’être incontournable pour les autres et de savoir tout faire chez soi?

      D’ailleurs son propre négociateur avec les US vient juste d’être viré:
      https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/2025/10/20/chine-un-haut-negociateur-commercial-avec-les-etats-unis-remplace-a-lomc-DSH52RIQRJABXGMVOIXNOHCM74/

      Ce sera sans doute d’ailleurs un préalable obligatoire à un coup de force contre Taïwan…

      1. Quod Leo. La RPC reste et restera un nain face à la puissance politique, militaire, économique, financière et culturelle des Etats-Unis d’Amérique.
        Il ne faut pas oublier que les Japonais ont fait la même erreur d’appréciation en 1941, en comparant leur flotte et celle des USA et en pensant que les citoyens américains étaient des faibles d’esprit corrompus et pleutres. 6 mois plus tard à la bataille de Midway, les équipages d’avions japonais descendaient en silence de leurs appareils après leur mission tellement ils avaient été stupéfaits du courage et de la détermination des soldats américains.
        Quand la RPC attaquera Taiwan car cette attaque est acquise pour une date comprise entre 2027 et 2030, le régime politique en place depuis 70 ans tombera car ce sera un objectif de guerre pour les USA.
        En attendant, il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup d’intérêts économiques US en lien étroits avec la Chine.

        1. Ça, c’était avant d’avoir 40% de la population obèse avec les jeunes (cad le vivier de recrues) particulièrement touchés. Au point qu’il a fallu baisser plusieurs fois les minimas physiques de recrutement.
          Niveau flotte, les USA ont du mal à suivre et des problèmes récurrents côté chantiers navals (y compris la fine-fleur produisant leurs soums: Pb de capacité et de qualité). Ils gardent certes globalement une avance qualitative qu’ils ont déjà perdu en tonnage dont une aéronavale sans équivalent… mais qui devra de plus en plus se tenir à bonne distance. Et vu les évolutions comparées, cet avantage sera comblé sous quelques années, qu’une main suffit désormais à compter.
          L’atout majeur reste la sous-marinade, mais mers de Chine et Jaune sont si piégées qu’un SNA chinois se serait pris dans les filets de son propre pays en 2023, raison de l’air contrit de Xi alors à un sommet sud’af:
          https://lemarin.ouest-france.fr/defense/plus-de-cinquante-marins-auraient-peri-a-bord-dun-sous-marin-chinois-dfc3b361-6159-4d31-9719-b276c378f190
          Là, c’est pas un sport de masse et les pb de compétences équipage vont durer plus que dans tout autre domaine.
          En surface, les destroyers type 055 sont quand même dotés de 112 silos de lancement (+ sacré panel d’armement compatible) et leur système de combat n’a plus rien à envier aux productions occidentales.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Type_055
          De plus, Taïwan est proche de la Chine qui n’aura pas les pb logistiques US, qu’elle sera en mesure de largement entraver. Peu probable qu’ils se risquent à une attaque directe, qui entraînerait une réponse maximale, comme les japonais.
          L’électeur US a quand même voté pour que le pays sorte du rôle de gendarme du monde (voyant le coût mais sans encore voir ce que cette position lui rapportait, néanmoins) et là il ne s’agit pas de remonter à 1941.
          Ne pas sous estimer, à ce propos, la possibilité basse de la fourchette: Trump sera encore en charge et il fonctionne comme un petit comptable qui se couchera si le rapport bénéfice/coût lui parait peu favorable: Exactement ce qu’il a fait la semaine dernière devant Zelensky en reprenant la rhétorique poutinienne (terme « opération spéciale », laissez lui les provinces perdues…) accompagné de son mindef portant une cravate drapeau russe: Difficile de faire pire côté symbolique.
          Alors si le manque de couilles d’Obama (qui lui avait valu un Nobel « de la paix » devenu celui « des guerres à venir ») il y a une dizaine d’années a permis aux russes de continuer à pousser leurs pions après la Crimée, Trump qui fait genre « je les pose sur la table » pour mieux les remettre au chaud après s’être fait en réalité rouler offre une fenêtre d’opportunité aux chinois qui la prendront au plus tôt s’ils sentent la moindre incertitude quand à son renouvellement (par Trump qui aura fait en sorte de pouvoir rester à temps ou placé une marionnette, dans le genre du duo Medvedev/Poutine avant que ce dernier puisse faire en sorte de rester à vie).

          1. C’est que la population chinoise est elle-même en très mauvaise santé :
            Il y a un vieillissement rapide de la population. La part des ≥60 ans dépasse 21 % (≈297 millions en 2023) : un vieillissement très rapide qui augmente la prévalence des maladies chroniques, la demande de soins de longue durée et la pression sur les systèmes de santé et de retraite.
            Ensuite le poids très élevé des maladies non transmissibles (MNT) — cardiovasculaires, cancers, AVC, maladies respiratoires chroniques
            Les MNT sont les principales causes de morbi‑mortalité et leur charge augmente avec le vieillissement et les changements de mode de vie (alimentation, sédentarité). Cela se traduit par une forte mortalité cardiovasculaire et par une hausse des années vécues en mauvaise santé.
            Et en plus, une explosion du diabète et maladies métaboliques :
            La prévalence du diabète a fortement augmenté : la Chine compte désormais des centaines de millions de personnes vivant avec le diabète — elle est l’un des pays les plus concernés au monde. Cela accroît le risque d’insuffisance rénale, AVC, infarctus et amputations.
            De plus, il y a la pollution de l’air et environnement — impact majeur sur la santé
            La pollution atmosphérique (PM2.5, ozone) reste une cause importante de décès évitables (environ 1–2 millions de décès attribuables par an en Chine selon estimations), aggravant maladies respiratoires, cardiovasculaires et oncologiques.
            On rajoute le tabagisme encore très répandu chez les hommes (cancers), les inégalités régionales et rurales — accès/qualité des soins, des problèmes élevés de santé mentale, sous‑diagnostiqués et stigmatisés.

            La question de Taïwan est l’un des enjeux géopolitiques les plus complexes de notre époque. La Chine considère l’île comme une partie intégrante de son territoire, mais son approche envers une action militaire directe contre Taïwan reste marquée par un certain pusillanimisme stratégique, malgré une rhétorique nationaliste de plus en plus agressive sous Xi Jinping. La réalité d’une attaque militaire contre Taïwan semble toujours écartée à court terme, en grande partie en raison de l’incertitude stratégique, des risques militaires et de la résistance internationale qui en résulterait. Le parti communiste chinois cherche à maintenir une pression maximale tout en évitant une violence irréversible.
            Car malgré l’importante croissance de la marine chinoise, les États-Unis conservent une supériorité nette en termes de capacité de projection de puissance, de technologie avancée, et de présence mondiale. La planification stratégique chinoise se concentre sur des objectifs à court terme et régionaux (Taïwan, mer de Chine méridionale), mais pour une confrontation de grande envergure, les États-Unis restent largement en tête.
            Les tigres de papier n’aiment pas l’eau, c’est bien connu !

    3. Harcèlement juridique
      Par qui ceux qui passeole plus Clair de leur temps à tordre le bras aux règles de l » OMC sous prétexte de sécurité nationale

  2. L’ouverture des mines et la création d’usine de raffinage des terres rares ainsi que le recyclage des vieilles batteries vont devenir le nerf de la guerre économique des trente prochaines années pour l’UE.
    Tous les pays de l’Europe seront concernés.

    1. Et on les extrait d’où en Europe, ces terres rares pour approvisionner des usines locales, avec des rendements de séparation allant du dixième à quelques petits %? On transporte jusqu’à 1000 fois les volumes utiles/séparés et on jette le reste sous les fenêtres des bobos parigots disant (aux autres!) « c’est bon le VE mangez-en »? Au moins, ils seront vite enterrés vivants et foutront au reste du pays une paix royale…

      Il y aurait dans cette merveilleuse idée juste de quoi tuer tout l’intérêt de l’électrification (au moins celle à base de batterie) avec le simple coût transport des terres vers, puis depuis, les usines assurant la séparation.

      1. Avant que cela ne soit la Chine en tant que champion des terres rares …. C’était soi-disant la France… Avant 2000
        https://www.youtube.com/watch?v=HR9cxGPcs-k
        Terres rares : « Il est trop tard, nous sommes dépendants de la Chine » (Philippe Chalmin)

        Alors le discours qu’il est impossible ce que l’on faisait facilement dans les années 80 me fais bien marrer.

        Évidemment inverser les rôles en claquant les doigts, c’est impossible … Mais sur 10 ans avec une vraie politique générale dans le sens … Tout devient possible.
        Trump nous donne la démonstration.

        1. Les tonnages extraits ont été multipliés par 8 ces 40 dernières années avec grosse accélération sur les 15/20 dernières années: Serait-on resté un producteur significatif?
          La seconde différence c’est qu’en Chine on creuse s’il y a de la ressource sans s’emmerder avec les questions d’environnement (idem raffinage derrière) et on envoie ceux qui râlent pousser des wagonnets. Ici on a des ZAD pour moins que cela.
          En 1960 on mettait en eau le lac de Serre-Ponçon, aussi: Allez faire l’équivalent de nos jours! Pourtant, sans cela, Marseille ferait désormais pastis à l’eau de mer de juillet à octobre sans cette retenue d’eau qui n’a pas que vocation à produire de l’énergie.
          Autre époque, autre marché, autre mœurs…

          1. @lym, si l’on veut vraiment contrôler la pollution … Et ne pas s’en débarrasser loin de nos frontières.
            Il faut justement rapatrier ce qui pollue chez nous avec des normes antipollution, plus strique… Ça serait un gros moindre mal pour la planète… Sur la pollution qui n’a pas de frontière.

            Et puis nous avons des partenaires proches avec le Maghreb !?

            Pour les Zadistes … Il va falloir qu’ils comprennent que l’on va avoir besoin d’usine qui fume.

            Je pense que depuis 40 ans, nous avons des solutions pour limiter la pollution des usines.

      2. @lym, pourquoi déverser les terres non utilisées sous les fenêtres des Parisiens… Je n’utilise pas le terme très péjoratif avec des soupçons racisme.
        Le réchauffement planétaire provoque tellement l’érosion côtière des traits de cote… Il faudrait bien avoir des terres en trop pour corriger les erreurs du passé !?

        Vous approuvez le dérèglement du climat et vous êtes contre les correctifs possibles ?
        j’espère au moins que vous êtes pour une taxe carbone renforcée ?

        1. Je suis pour qu’on remette à sa place une contribution du CO2 à l’effet de serre de l’ordre de 20% sur laquelle on mets bizarrement 80% des moyens… Ça fait au moins un point commun entre les politiques menées et les modèles climatiques (réchauffement bien plus rapide), ceci dit: Les deux passent donc largement à côté de l’essentiel du problème.
          Pour le reste, le climat n’a historiquement jamais été vraiment réglé et l’érosion n’a rien d’un phénomène récent, contrairement à urbaniser le littoral à outrance. Sur ce sujet des articles au passage de ce siècle nous disaient que les Maldives devraient être actuellement sous les flots, aussi…

  3. Les terres rares Renault s’en passe pour ses moteurs.
    Les batteries on sait les fabriquer, sauf qu’ici en occident il faut que l’usine soit rentable pour être construite. La Chine ne se pose pas ce genre de pb: le plan dit 80% d’électriques dans l’offre de voiture et bien on construit en subventionnant.
    L’Europe comme la Chine n’a pas les matières premières essentielles, on doit les importer.
    L’Europe du Nord (Norvège, Suède) l’Ukraine on des réserves en terres rares.
    Du lithium on sait en trouver un peu partout.
    Les années 2000 ont été fastueuse en business avec la Chine. On leur a acheté à pas cher, on leur a vendu notre savoir faire et notre capacité à produire. L’absence de vision de nos politiques, l’appât du gain immédiat des actionnaires et notre propension à consommer le moins cher possible ont donné toutes les commandes à la Chine qui en profite aujourd’hui ( pas le peuple chinois).
    L’objectif de la Chine n’est pas tant l’augmentation du niveau de vie de son milliard de travailleurs que la destruction des économies occidentales

    1. Si la Chine importe pétrole et gaz, niveau terres rares (1er extracteur mondial, facilité par la ressource mais aussi par des possibilités de l’extraire sans trop s’emmerder avec des oppositions aux projets miniers) et lithium ils ont ce qu’il faut et c’est bien pour cette raison qu’ils peuvent en jouer.
      Leur plan 80% de VE c’était juste pour lancer la machine de destruction des industriels étrangers du secteur auto sur leur vaste marché interne avant de conquérir le monde (et sa relative fermeture entraîne surproduction et remous, ce qui n’était pas dans le plan).
      Et on leur offre un pont d’or avec notre fixette CO2, comptant pour 20% de l’accroissement de l’effet de serre mais sur laquelle nous mettons 80% des efforts (officiellement) destinés à le réduire: C’est donc pas vraiment eux qui nous détruisent, mais encore et toujours nous mêmes.
      Ici on a juste passé le cran du simple appât du gain des consommateurs et actionnaires à carrément celui de l’obligation scientifico-politique (confirmant que ce mélange des genre est une calamité) de « l’urgence climatique » servie en toute occasion même les moins propices. A quand l’indigestion?

  4. En Chine , la Golf comme l’ID3 ça se vend = ¥120 000 = 14 000 euros environ .
    et la VW doit gagner de l’argent dessus ….
    A nous de taxer , taxer , taxer le made in China ….. pour compenser ….
    Les français ne veulent même pas travailler ( pour ceux qui ne glandent pas toute leur vie dans l’administration ) jusqu’à 70 ans ……
    Il faut choisir — le travail ou pas …. le gouvernement Chinois a choisi : le travail pas cher .

    1. @XXX, vous voulez déclencher une révolution ?
      Concurrencer d’une façon égale la Chine… C’est rétablir l’empire ou la monarchie avec l’esclavage !
      On peut espérer un juste-milieu… Avec des taxes sur les produits chinois ?
      Il faut choisir… Notre modèle social et nos libertés… Ou la dictature.

      Après, je suis pour… Depuis des dizaines d’années pour :
      – remplacer 2 fonctionnaires pour 3 départs en retraite
      – rembourser la dette progressivement
      – arrêter toutes les subventions qui ne sont pas successibles de reporter dans l’avenir

  5. « Ces nouvelles restrictions pourraient freiner les efforts des gouvernements occidentaux visant à construire des chaînes d’approvisionnement alternatives, plus résilientes et moins dépendantes de la Chine. »
    C’est marrant, intuitivement j’aurais pensé que restreindre l’approvisionnement Chinois allait au contraire nous motiver à chercher des alternatives… (et le paragraphe ne se trouve pas dans « notre avis… », malgré le fait qu’il ressemble bien plus à une opinion qu’à un exposé des faits).

    1. Si nous ne voulons pas devenir les vassaux des Chinois (comme les
      Russes)… Nous devons obliger à forcer les réouvertures de mines et les créations des usines de raffinage des terres rares et les usines de recyclage.

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