LG Energy accélère dans le stockage d’énergie aux USA pour compenser la baisse des ventes de batteries pour véhicules électriques.
Un changement de cap stratégique face au ralentissement des véhicules électriques
Face à un contexte mondial peu favorable à la croissance du marché des véhicules électriques (VE), LG Energy Solution adapte sa stratégie. Le géant sud-coréen, fournisseur majeur de batteries pour voitures électriques, annonce une intensification de ses activités dans le secteur du stockage d’énergie (ESS), en particulier aux États-Unis.
Cette décision intervient alors que plusieurs signaux faibles apparaissent sur le marché des VE : hausse des tarifs douaniers, retrait partiel des crédits d’impôt américains après le 30 septembre, et ralentissement global de la demande.
Une chute anticipée de la demande en batteries automobiles
Le ralentissement de la demande mondiale pèse déjà sur les résultats. Bien que le bénéfice d’exploitation de LG Energy au deuxième trimestre ait atteint 492,2 milliards de wons (358 millions USD), les marchés ont réagi négativement, provoquant une baisse de l’action de 3,1 % en début de séance.
La fin programmée de certains crédits d’impôt aux États-Unis risque de freiner davantage l’achat de véhicules électriques. De plus, la concurrence accrue des fabricants chinois, comme CATL ou BYD, complexifie encore la donne, notamment sur le marché européen.
LG Energy s’aligne sur la croissance rapide du stockage d’énergie
Pour contrebalancer cette tendance, LG Energy parie sur le développement massif des batteries de stockage stationnaire (ESS). Le groupe prévoit une croissance annuelle de plus de 20 % dans ce secteur aux États-Unis, grâce à la demande croissante en électricité et au boom des centres de données liés à l’IA.
Déjà en mai, l’entreprise a commencé la production de batteries ESS dans son usine du Michigan. Son objectif : atteindre une capacité de production de 17 GWh d’ici fin 2025 et 30 GWh d’ici 2026. Pour cela, LG Energy envisage même de convertir certaines lignes de production initialement dédiées aux batteries de VE.
L’Amérique du Nord : un marché clé pour l’ESS
Le choix de localiser la production aux États-Unis n’est pas anodin. Cette stratégie permet à LG Energy de bénéficier des crédits d’impôt prévus par la loi sur la réduction de l’inflation (IRA). Elle répond aussi à une tendance structurelle : le désengagement américain vis-à-vis des fournisseurs chinois.
Lee Chang Sil, directeur financier, a précisé que l’entreprise est en discussions avancées avec plusieurs clients pour des contrats majeurs dans le domaine de l’ESS. Il a également souligné que la réaffectation des ressources et l’optimisation des coûts fixes seront des leviers pour maintenir la rentabilité.
Diversification des sites de production en Europe
Outre les États-Unis, l’Europe reste un terrain stratégique, bien que plus incertain à court terme. LG Energy envisage de convertir certaines de ses lignes de production en Pologne pour y produire des batteries ESS, ciblant ainsi le segment haut de gamme du marché.
Cette évolution vise à résister à la pression croissante des fabricants chinois en Europe, tout en adaptant la production à une demande plus stable que celle du secteur automobile.
Un avenir difficile pour les véhicules électriques ?
Pendant que l’activité ESS s’accélère, le secteur des véhicules électriques traverse une période difficile. En Europe, les ventes de VE à batterie ont connu leur croissance la plus faible cette année en juin, tandis qu’aux États-Unis, Tesla a connu l’un de ses pires trimestres depuis plus de dix ans.
Elon Musk lui-même a prévenu que des temps difficiles sont à prévoir, notamment à cause de la hausse des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. De nombreux fabricants de batteries comme LG Energy, autrefois dépendants du boom des VE, doivent désormais se réinventer.
Crédit illustration : LG Energy Solution.

Sinon, il y a une grosse demande en VE……
Quelle propagande……..
Non !
Il y a une lente augmentation de la demande.
Les VE progressent mondialement dans un monde ou les ventes des voitures s’effondrent.
Du coup … l’augmentation est considérablement plus faible que prévu.
L’industrie fonctionne sur un modèle qui a un décilage de 5 années environ.
Chaque descendeur doit « deviner » aujourd’hui le volume de a demande de l’année 2030.
A part être devin… Comme pour prévoir précisément le prix du baril de pétrole dans 5 ans (En plus, c’est lier pour la demande. ) personne ne peut garantir que SI la production de batterie sera suffisante ou en surnombre en 2030…
Quoi qu’il en soit, les Chinois seront prêts eux !
De la propagande… ?
j’en vois énormément pour le pétrole en ce moment.
Les incitations baissent et sont progressivement remplacées par les décisions du grand blond !
En attendant « faute de grives, on mange des merles » semble dire intelligemment LG Energy.
“L’électrique est la seule technologie avec un fort intérêt environnemental” : une étude balaie l’utilité des autres énergies alternatives pour décarboner le transport routier »
https://www.automobile-magazine.fr/utilitaires-news/article/48824-lelectrique-est-la-seule-technologie-avec-un-fort-interet-environnemental-une-etude-balaie-lutilite-des-autres-energies-alternatives-pour-decarboner-le-transport-routier
C’est toujours la même histoire.
L’intérêt n’est pas pour les particuliers, de prime abord… Mais d’abord aux états de l’UE.
L’intérêt pour nous viendra plus tard naturellement.