L’importation à grande échelle d’hydrogène vert est très complexe et de nombreuses études sous-estiment les problèmes qui doivent encore être résolus, indique un rapport de l’Institut allemand Fraunhofer pour la recherche sur les systèmes et l’innovation ( Fraunhofer ISI).
Importations d’hydrogène : un marché entre 100 et 700 milliards d’euros en Europe
Le futur marché des importations d’hydrogène en Allemagne et en Europe pourrait représenter entre 100 et 700 milliards d’euros par an, selon les applications de l’hydrogène et d’autres sources d’énergie qui en découlent, selon les chercheurs de l’Institut allemand.
Des défis sous-estimés
« Le sujet de l’importation d’hydrogène vert dans toute sa complexité est encore trop peu compris, et les défis et les tâches qui restent à résoudre à l’avenir sont donc en partie sous-estimés », indique le rapport, soulignant de fortes incertitudes concernant les futurs prix d’importation, les critères de durabilité , la disponibilité de capitaux, la coopération internationale, entre autres.
Des analyses centrées sur les coûts de production
Les chercheurs soutiennent que de nombreuses analyses existantes sous-estiment considérablement les prix futurs des importations d’hydrogène car elles se concentrent sur les coûts de production tout en négligeant d’autres éléments de prix, tels que la fiscalité, les bénéfices, les primes de risque et les dépenses de recherche et développement, ou même les effets sur les cours de la rareté des minéraux.
Manque d’aperçu global de l’offre et de la demande
Le rapport indique également que les études actuelles se concentrent principalement sur les prévisions de l’offre et de la demande pour chaque pays.« Ce qui manque, cependant, c’est un aperçu global du potentiel d’offre ainsi qu’un aperçu global du potentiel de la demande et dans quelle mesure ils peuvent s’accorder. Pour une analyse complète, il faudrait identifier et analyser les pays producteurs potentiels du monde entier. »
Notre avis par leblogauto.com
L’hydrogène est considéré comme un élément essentiel d’un futur approvisionnement énergétique respectueux du climat. En Allemagne, constructeurs automobiles, groupes énergétiques et gouvernement se veulent très moteurs sur le sujet. Tentant d’être leader dans le domaine, histoire d’offrir emplois et avenir au secteur industriel d’outre Rhin.
Néanmoins, la plupart des experts et le gouvernement allemand affirment que l’Allemagne dépendra massivement des importations car elle ne dispose pas de suffisamment d’espace pour produire de l’hydrogène à partir d’énergie renouvelable.
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56 Commentaires sur "Hydrogène vert : complexité des importations sous-estimée"
50 EPR
ça ne prend pas beaucoup d’espace
Un super tokamak…
la moitié des cyclistes de l’ex-équipe deutsche telekom…
ITER forever… je parle du temps de développement bien sûr…
Suffit de demander à des chinois et des japonais.
Reste le rendement pourri à même pas 30% du puits à la roue, et le fait qu’il faut consommer de l’énergie pour conserver cet hydrogène… ça va droit dans le mur, mais il faut bien arnaquer les gouvernements pour piquer l’argent public.
« Production décarbonée d’hydrogène : un rendement de 90 % »
http://www.industrie-mag.com/article5237.html
Loin des autres considérations avec lesquels je suis ok, prenons les 120 milliards sur 60 ans de durée de vie.
Cela fait 2 milliards d’€ par an. Soit…+4 à +5 centimes de taxes sur les carburants par exemple 🙂
Soit un EPR de puissance 1650MW
A chaque heure, il produit 1650MWh d’électricité, ou 1.65GWh
Une année entière non stop, il produira 14400GWh
Avec disons 10% de son temps à l’arrêt, pour maintenance et divers, il produira 13000GWh
En 60 ans de fonctionnement, il produira 780000GWh
780.000GWh
780.000.000MWh
780.000.000.000kWh
En augmentant de 1 centime le kWh, sur 60 ans, alors ça rapportera:
780.000.000.000ct
soit 7.800.000.000€
20 milliards d’euros, c’est juste 3 centimes d’augmentation du kWh
Est ce qu’une augmentation de 3cts, c’est beaucoup ou non? Actuellement, c’est quoi la différence du kWh entre la France et l’Allemagne….
20 milliards c’est Flamanville. ce sont les fournisseurs d’acier et de Béton qui s’empiffrent.
moins de 8M€ pour un EPR construit en Chine avec la techno française et qui produit déjà
EPR de Flamanville est un prototype… Son prix ne peut pas être pris comme une référence.
si l’EPR de Flamanville est un prototype qu’est donc l’EPR Finlandais ?
une maquette ? un échantillon ?
Si vous reprenez la communication de l’époque, l’EPR Finlandais a été vendu comme une évolution du nucléaire existant, puis devant l’incapacité d’Areva associé à Siemens à le construire c’est EDF qui a repris Areva et l’a transformé en prototype …
même topo avec Flamanville quelques années plus tard
Pour les EPR chinois : dépassement de 60% du budget, et 5 ans de retard … et pourtant les chinois n’ont jamais cessé de construire des centrales.
Pareil, l’un, ne peut servir de l’autre pour la mise au point et pour essuyer les plâtres, ils sont de la même époque.
« et pourtant les chinois n’ont jamais cessé de construire des centrales. »
Cela ne fait longtemps que les Chinois font des centrales nucléaires civiles (1991)
60% de dépassement de budget c’est malheureusement classique avec les contrats publics. pour avoir les contrats, les privés font des offres les moins-disantes possibles avec des « trous » dans le contrats. et ils s’empiffrent sur les travaux supplémentaires, modifications, retards (c’est le maitre d’oeuvre qui est responsable même si le retard est imputable à un des sous-traitants).
bref le coût c’est d’abord des dépassements de temps, d’immobilisation d’équipes, de matériels.
pour Flamanville on approche les 300%….
Prototype, démonstrateur ou appareil expérimental, c’est la même chose.
https://group.renault.com/wp-content/uploads/2014/09/800×452-blog.jpg
est ce que c’est un prototype, ou démo, ou…???
c’est pareil
faut arrêter de couper les cheveux en quatre, et de vouloir enculer les mouches tous les matins
-il y a le stade où c’est du développement, peu importe du comment on appelle la chose
-puis on arrive au stade où c’est validé, homologué, vendu, accessible aux clients
De toute façon, l’Allemagne ferait bien de relancer son programme nucléaire…
Pour arrêter plus rapidement ses centrales thermiques, garantissant le respect de l’environnement et l’indépendance énergétique.
« l’indépendance énergétique. »
quelle indépendance ?
il n’y a que 4 ou 5 pays qui produisent l’uranium.
c’est à dire moins que le pétrole ou le gaz naturel
Non mais dans le nucléaire, contrairement au pétrole, la source est multiple et ridiculement petite.
Pour la même puissance, le prix est 70 X moins cher.
C’est pratiquement impossible d’être en panne d’uranium.
On en avait déjà parlé, l’argument ne marche pas !
8 pays produisent en quantité de l’uranium + d’autres en plus petites quantités.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/de/Uranium-ressources-2010.svg
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/16/HD.15.087_%2811840452474%29.jpg
L’energie la plus propre est celle que l’on ne consomme pas.
le chocolat qui ne fait pas grossir est celui qu’on ne mange pas
Plus on invite du monde à sa table, plus il faut acheter des gâteaux.
« Elle est où la poulette? »
à part le pommier qui pousse au fond du jardin sans traitement, sinon ne pas consommer d’énergie, c’est ne rien consommer tout court., ne rien faire tout court. Tous les biens de consommation sont d’énergie. Il va falloir renoncer à beaucoup au niveau de vie qu’on mène
production avec un tres mauvais rendement.
infrastructures enormes a mettre en place.
pour moi, ca reste une mauvaise solution.
Pour le transport, les sociétés y travaillent.
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/vallourec-se-prepare-a-l-apres-petrole-en-misant-sur-le-transport-d-hydrogene-et-de-co2-liquefie_AV-202002200256.html