Essai Suzuki SX4 : Mini SUV, Maxi citadine (1/2)
par Nicolas Morlet

Essai Suzuki SX4 : Mini SUV, Maxi citadine (1/2)

Comme son cousin et clone Italien,une légère mise à niveau esthétique, tant extérieure qu’intérieure, au milieu de cette année. Juste de quoi permettre à l’auto de se rappeler au bon souvenir des acheteurs en quête d’un véhicule polyvalent.

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Comme son cousin et clone Italien, le Fiat Sedici, le petit tout-chemins de Suzuki a reçu une légère mise à niveau esthétique, tant extérieure qu’intérieure, au milieu de cette année. Juste de quoi permettre à l’auto de se rappeler au bon souvenir des acheteurs en quête d’un véhicule polyvalent.

Vous ne vous souvenez pas avoir déjà aperçu cette version restylée ? Peut-être que si, mais sans le remarquer car il faut un œil vraiment averti pour repérer les évolutions apportées à l’auto.

Le changement le plus significatif concerne le bouclier avant, moins lisse que sur l’ancienne version, et qui apporte une touche «d’agressivité» au SX4. A l’arrière, seule la lamelle placée sur la partie inférieure du bouclier se voit retouchée. C’est tout ? C’est tout !

Dans l’habitacle, le facelift ne révolutionne pas non plus l’intérieur du SX4. Plastiques et assemblages sont toujours d’une qualité moyenne, et l’habitabilité, très bonne compte tenu du gabarit de l’auto (L /l/h : 4,10m/1,73m/1,56m). Le principal changement vient de l’affichage des informations, désormais regroupées derrière le volant et des cadrans qui se refont une beauté et se dotent d’un éclairage bleuté du plus bel effet. Bien plus gai que le rétro-éclairage orangé des anciennes séries. L’afficheur digital au sommet de la console centrale disparait donc, et les aérateurs en profitent pour prendre une forme moins sérieuse, moins carrée, qu’auparavant, et sont désormais surmontés d’un haut-parleur central.

Le coffre, en revanche, n’offre qu’un volume de chargement décevant : 270 litres, qu’il est possible d’étendre à 1.045 litres en rabattant la banquette arrière (1/3-2/3).  A défaut d’être vaste, il s’avère pratique, notamment grâce à son double plancher de coffre, modulable qui plus est, qui permet d’offrir un plancher de chargement intégralement plat pour une plus grande facilité ou de profiter de plus de profondeur pour faire rentrer les cadeaux de noël les plus encombrants.

En plus, le SX4 propose plusieurs rangements disséminés dans l’habitacle pour caser divers petits objets.

Mais le petit SUV de Suzuki a également quelques défauts irritants, comme la clé de contact, sur laquelle il faut appuyer deux fois pour déverrouiller toutes les portes (une seule pression ne déverrouille que la portière conducteur). Pas pratique du tout lorsqu’on a les bras chargés ! Autre détail énervant : les aérateurs centraux qu’il est impossible de fermer. Ventilation assurée à tous les niveaux !

Enfin, la banquette arrière, toujours trop plate (un défaut décidemment récurrent chez les japonaises) est loin d’assurer un confort optimal aux occupants arrière. Heureusement, les sièges avant offrent un bien meilleur maintien.

Mais bon, je chipote. Car au final, ce SX4 est une voiture agréable et finalement suffisamment pratique pour emmener la petite famille aux courses la semaine, à la campagne le week-end. D’autant que nos modèles d’essai (essence et diesel) étaient de la série spéciale belge Grand Luxe Outdoor Pionier, dotés d’un équipement conséquent, comme les six airbags, la climatisation automatique, les quatre vitres électriques et, surtout, un système multimédia Pionneer incluant GPS/Radio/DVD et branchements extérieurs.

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Comme son cousin et clone Italien,une légère mise à niveau esthétique, tant extérieure qu’intérieure, au milieu de cette année. Juste de quoi permettre à l’auto de se rappeler au bon souvenir des acheteurs en quête d’un véhicule polyvalent.

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