par Pierre-Laurent Ribault

Le retour de la limande saxonne

Il y dans un coin du paysage automobile un cimetière à la George A. Romero, réveillé sporadiquement par une marque qui sort de terre et tente de se relever pour aller chercher en claudiquant un client qui ne se laisse pas souvent attraper. Et comme au cinéma, c'est parfois réussi mais toujours distrayant. Dans le cas qui nous intéresse cette fois, le mort-vivant est une voiture de sport biplace à moteur central arrière et carrosserie plastique, aux portes en ailes de mouette comme une Mercedes 300 SL et aux lignes de proto sixties.

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Il y dans un coin du paysage automobile un cimetière à la George A. Romero, réveillé sporadiquement par une marque qui sort de terre et tente de se relever pour aller chercher en claudiquant un client qui ne se laisse pas souvent attraper. Et comme au cinéma, c'est parfois réussi mais toujours distrayant. Dans le cas qui nous intéresse cette fois, le mort-vivant est une voiture de sport biplace à moteur central arrière et carrosserie plastique, aux portes en ailes de mouette comme une Mercedes 300 SL et aux lignes de proto sixties.

Et, c'est là que ça devient vraiment intéressant, produite en 1968 à Dresde, en République Démocratique Allemande et motorisée par un trois cylindres Wartburg deux temps de 992cc. Il s'agit de la Melkus RS 1000, point d'orgue de la carrière de Heinz Melkus qui produisit de 1959 à 1986 des voitures de sport et de compétition à base des très racées mécaniques Trabant et Wartburg, les seules à sa disposition derrière le rideau de fer. Après une courte apparition à l'Ouest en 1970, la RS 1000 n'avait laissé qu'un culte, et 70 exemplaires restants sur les 101 produits. Depuis, le fleuve de l'histoire a changé de cours, et la famille Melkus s'est reconvertie dans le négoce de BMW et de... Lotus, un substitut logique. Avance rapide jusqu'à 2006, où la nostalgie Ossie et la légende toujours vivante de la marque défunte ont amené Melkus à ranimer la flamme de la RS 1000, dont 10 exemplaires neufs et identiques aux originaux, jusqu'aux moteurs Wartburg récupérés ça et là et reconditionnés, seront bientôt proposés aux amateurs. La sportive socialiste qui revient au moment de la renaissance de l'Opel GT sa contemporaine fédérale, l'histoire a de curieux hoquets. Après cette rediffusion en forme de résumé des épisodes précédents, Melkus compte bien reprendre l'aventure où il l'avait laissée avec une RS 2000 moderne, étudiée avec le concours de EDAG. Les portes caractéristiques seront conservées et le 2 temps Wartburg remplacé par une mécanique moderne de 2,0 litres. Début de production prévu en fin 2007, pour la somme très capitaliste de 73.000 dollars l'unité.

A noter ce site sympathique en français consacré à l'histoire de la RS 1000 d'où je tire les informations historiques de cette note.

Source : Inside Line

Source image : Wartburg Zone

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