Le conducteur du jour: the three chaps
par Joest Jonathan Ouaknine

Le conducteur du jour: the three chaps

Encore un Conducteur du jour consacré à une production artisanale d'outre-manche. Après la Moss, voici la JBA. Une histoire d'amis qui s'improvisent bricoleurs, puis constructeur.L'aventure JBA débute chez British Leyland. Ken Jones, John Barlow et Dave Ashley y sont dessinateurs industriels et ils ont le sentiment que ça sent le sapin. Barlow propose à ses collègues de se lancer dans la fabrications de kits.

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Encore un Conducteur du jour consacré à une production artisanale d'outre-manche. Après la Merlin et la Moss, voici la JBA. Une histoire d'amis qui s'improvisent bricoleurs, puis constructeur.L'aventure JBA débute chez British Leyland. Ken Jones, John Barlow et Dave Ashley y sont dessinateurs industriels et ils ont le sentiment que ça sent le sapin. Barlow propose à ses collègues de se lancer dans la fabrications de kits.

En 1982, ils créent la première JBA (du nom des trois associés) durant leurs temps libres. Ils utilisent une base de Ford Cortina, avec des panneaux d'aluminium et des ailes en fibre de verre. Le résultat final ressemble aux roadsters des années 30-40, notamment les MG série T.

Alors que la première voiture est en chantier, ils plaquent tout pour s'offrir un vrai atelier. La JBA Falcon est terminée en fin d'année. Ils la présentent au salon de Stoneleigh. Ils veulent la vendre sous forme de kit ou montée, avec un V6 Ford ou un V8 Rover. Il leur faudra un an pour que l'entreprise, JBA Engineering, démarre réellement. Barlow quitte l'affaire, mais l'entreprise conserve le même nom.

Au fil des années, JBA se développe. La Falcon devient Falcon Roadster, avec l'arrivée d'une version 2+2, la Falcon Plus 2. De par son arrière, elle ressemble encore à un MG série T. Ils commercialisent aussi la Javelin, une Capri maquillée en Bristol.

Vers 1987, les JBA s'offrent leur propre cellule centrale, en fibre de verre. Le Roadster devient Sports et la Plus 2, Tourer (c'est celle qui illustre cet article.) C'est l'apogée de JBA, qui rêve de devenir le "nouveau Morgan". En 1990, la Tourer s'offre enfin un coffre!

En 1991, comme les pièces de Cortina se raréfient, JBA les remplacent par des éléments de Sierra.

Ensuite, visiblement, l'enthousiasme s'émousse. Les nouveautés et améliorations s'espacent. La MK II de 1995 reçoit tout de même une meilleure finition. Elle passe avec succès un crash-test en 1998.

En 2004, Tim Banwell veut reprendre JBA. Il est d'abord associé aux deux "historiques", puis unique dirigeant. Mais l'entreprise ne vend plus rien. En 2007, un tribunal du commerce dissout l'entreprise.

Comme souvent, avec les artisans britanniques, il y a une polémique. En 2008, Bill Willcock apparait et fonde "JBA Motors". Il propose une Falcon "tout court" à moteur BMW. Néanmoins, il n'a pas l'imprimatur des puristes.

En 2011, JBA Motors produit un premier châssis, suivi d'un second en 2012. Il est présent à Goodwood, mais depuis, il ne donne plus vraiment signe de vie.

JBA Engineering aurait produit 910 voitures. Il n'y a jamais eu de présence officielle hors de Grande-Bretagne, mais des kits auraient été achetés par des Français.

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Encore un Conducteur du jour consacré à une production artisanale d'outre-manche. Après la Moss, voici la JBA. Une histoire d'amis qui s'improvisent bricoleurs, puis constructeur.L'aventure JBA débute chez British Leyland. Ken Jones, John Barlow et Dave Ashley y sont dessinateurs industriels et ils ont le sentiment que ça sent le sapin. Barlow propose à ses collègues de se lancer dans la fabrications de kits.

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