Parmi les SUV, on trouve des incontournables, notamment ceux de grande taille. Le XC90 depuis 2002 représente Volvo sur ce marché. Son renouvellement en 2015 a encore mieux assis son succès en France. En 2024, il continue opportunément son existence, mais cette fois-ci accompagné de l’inédit EX90 100% électrique. Nous l’avons essayé dans les environs de l’Ile d’Oléron.
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Un style très moderne
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Moderne, élégant, pas ostentatoire... Comment le trouvez-vous? Dites-le nous Das les commentaires.
Les grandes voitures électriques ont la lourde tâche de remplacer à terme les routières propulsées par des moteurs thermiques. En le voyant, beaucoup considèrent l’EX90 comme le nouveau XC90. Il sera probablement plus tard le seul représentant de la marque sur ce segment, mais en attendant il cohabite avec son futur ancêtre. Du coup, à côté ce dernier prend un méchant coup de vieux.
Son regard ultra-moderne reprend bien entendu la signature lumineuse maison, une interprétation du marteau de Thor à pixels. Mais ici, celui-ci s’ouvre comme un oeil chaque fois que l’on active les feux principaux, car ils sont dissimulés derrière. Le profil est classique, finalement assez proche du XC90. Son profil d’armoire apparait pourtant étrangement assez doux dans ses traits, alors que son arrière imposant ressemble à l’EX30.
Un confort d'exception
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Il faut un peu de temps pour se faire à la nouvelle ergonomie.
La modernité extérieure s’avère en phase avec l’intérieur très suédois. Entendez par là que la planche de bord apparait très dépouillée, bien plus même qu’auparavant. Les matériaux disponibles sont pour beaucoup d’entre eux bio-sourcés. Certains sont en partie recyclés. L’instrumentation devant le conducteur comprend un petit écran affichant l’essentiel, suppléé par un affichage tête haute. Une large dalle tactile reprend le reste des fonctions, mais accessibles pour quasiment toutes de façon tactile, avec une arborescence qui ne facilite pas toujours la vie.
Cette voiture de 5,04 m offre logiquement beaucoup de place à bord. Les sièges avant apportent un confort de premier ordre, sans être pour autant aussi épais que ceux de certains concurrents. Au second rang, on se sent également très bien avec beaucoup de place, alors que l’assise centrale peut intégrer un rehausseur. Une fois n’est pas coutume, deux adultes peuvent prendre place aux 6ème et 7ème place sans être trop mal installés. Enfin le coffre se montre généreux, de 310 l en 7 places, à 1 910 l toutes les banquettes rabattues.
Bardé de capteurs
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On s'imagine très bien voyager avec cet EX90!
Quand on démarre la voiture d’une simple pichenette sur le sélecteur de vitesse pendu à la colonne de direction, on est immédiatement frappé par l’insonorisation de très haut niveau. Il pleuvait fort au moment de notre essai, et pourtant on se sentait très isolé de l’extérieur, avec le sentiment même de rouler au-dessus du bitume détrempé. Car l’amortissement ultra-ouaté grâce aux suspensions pilotées pneumatiques, offrent un confort de Rolls. Pour autant, elle sait se tenir quand on augmente le rythme, sans s’écraser exagérément sur ses appuis, avec une bonne tenue de cap.
En outre, Volvo l’assume, ils visent pour cette voiture un objectif de sécurité ambitieux, celui de n’avoir 0 collision, à condition bien sur de garder toutes les aides actives. Pour cela l’EX90 se repose sur 8 caméras, 5 radars, 12 capteurs ultrasons et un LIDAR pour scanner tout son environnement. Dès que cela sera autorisé, la voiture pourra intégrer la conduite automatique de niveau 3. Il n’empêche que peut-être par habitude, on débranche quelques ADAS pour se sentir mieux maitre de ce qui se passe, en premier lieu l’agaçante alerte de survitesse.
Puissance et grosse batterie
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Pas de 800V pour raccourcir le temps de recharge. Dommage!
Non seulement l’EX90 se montre ultra-confortable, mais pour ne rien gâcher il fait confiance à une puissance de 517 chevaux pour notre modèle d’essai, offerte par deux moteurs (900 Nm de couple) qui trouvent place sur cette plateforme SPA2 développée par Volvo. On ne sent même pas les 2,8 t, et surtout la motricité sur notre revêtement mouillée ne se voit pas vraiment perturbée. Notre Suédoise n’a tout simplement peur de rien et se sort de n’importe quelle situation qui réclame une bonne cavalerie.
Le Volvo EX90 reçoit une impressionnante batterie de 107 kWh, à la chimie classique Nickel-Manganèse-Cobalt. Elle peut supporter une puissance de recharge de 250 kW, malgré pourtant une technologie 400V. Cela suffit pourtant pour passer de 10 à 80% en 30 minutes, soit la moyenne du marché. L’autonomie maximale annoncée est de 617 kilomètres, ce qui devrait selon nos projections assurer aisément au moins 450 kilomètres sur autoroute.
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Pour résumer
Le Volvo EX90 montre la voie, même si le constructeur a repoussé au-delà de 2030 la présence d’une gamme 100% électrique. La batterie de ce monstre est garantie à 70% de capacité pendant 8 ans ou 160 000 kilomètres. En 2025, la marque espère en vendre 1 000 en 2025 (fabriqué aux Etats-Unis), puis environ 2 000 par an. Il faut débourser au moins 89 600 € pour s’offrir la version 2 roues motrices. Les tarifs vont jusqu’à 110 400 € hors options, notre modèle d’essai réclamant 117 000 €.