Essai Mini Clubman Cooper S Auto 2015
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par Cedric Morancais

Essai Mini Clubman Cooper S Auto 2015

Non, tout ne réussit pas à Mini. Coupé, Roadster et Paceman sont des échecs commerciaux qui, c'est officiel, ne connaîtront pas de succession. Au chapitre des loupés de la marque, on trouve aussi la seconde génération de Clubman, né en 2007. Mais nous avons ici affaire à l'exception qui confirme la règle. Mais si le nom perdure, le concept, lui, change radicalement.

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Présentation générale

Les amateurs de la Mini originelle ont toussé lorsqu'est apparue la Mini by BMW. Ils ont frôlé le malaise au lancement du Countryman. Avec le nouveau Clubman, c'est l'infarctus assuré. Avec 4,25 m d'une extrémité d'un pare-choc à l'autre, il est le plus long modèle jamais proposé par la marque. A tel point que celle-ci ne le présente plus comme le dérivé break des variantes 3 et 5 portes, mais comme sa première berline compacte. Vous ne rêvez pas : le nouveau Clubman veut s'attaquer aux compactes de type VW Golf, bien sûr, mais aussi, et surtout, aux Audi A3 Sportback et Mercedes Classe A. Sans oublier sa cousine, la BMW Série 1. Ce n'est d'ailleurs plus un secret : la prochaine génération de la plus petite des BMW reprendra, à l'instar des Série 2 Active Tourer/Gran Tourer et X1, la plateforme de l'anglaise, et passera donc à la traction avant.

Le Clubman n'a pas fait que s'allonger : il est plus large de 7 cm que les 3/5 portes et de 1 cm que le Countryman. Ses proportions restent toutefois inhabituelles pour une compacte. La "faute" à son pavillon d'une longueur inhabituelle qui donne une impression de voitures basse, ce qu'il n'est pas. Sous la toise, le Clubman affiche 1,44 m, contre 1,42 m pour la BMW Série 1 et 1,43 m pour les Audi A3 Sportback et Mercedes Classe A. Sous le capot, les surprises sont moins grandes puisque l'on retrouve les motorisations essence utilisées par les 3/5 portes : One 102 ch, Cooper 136 ch et Cooper S 192 ch. Seul le One 75 ch est ici absent, ce qui est logique vu la gamme dans laquelle le Clubman s'inscrit. En diesel, on trouve, par contre, du neuf. Le One D reprend le 116 ch de la Hatch Cooper D, la Cooper D passe ainsi à 150 ch et la Cooper SD n'affiche pas moins que 190 ch. Tous ces blocs peuvent recevoir, en option, une boîte automatique, à six ou huit rapports selon les cas.

Style extérieur

De face, il faut vraiment avoir un problème de vue, ou faire preuve d'une mauvaise foi redoutable, pour ne pas immédiatement identifier le Clubman comme appartenant au clan Mini. Si l'on retrouve la calandre hexagonale ainsi que les phares et antibrouillards ronds, le visage du Clubman Cooper S est toutefois un peu moins agressif que celui des 3/5 portes équivalentes. De profil, on retrouve le pavillon flottant ainsi que les imposantes poignées de portes chromées. Toutefois, le dessin habituellement lisse du côté de l'auto accueille ici les "Air Curtains". Ces diffuseurs d'air, situés juste derrière le passage de roues avant, ajoutent une petite touche d'agressivité à cet angle de l'auto. Leur vocation première est toutefois aérodynamique. Le plus intéressant dans le dessin du Clubman, c'est assurément la partie arrière. Elle abandonne les imposants montants peints d'une couleur différente de celle de la caisse et adopte ainsi des ouvrants plus enveloppants. Ceux-ci s'ouvrent toujours façon camionnette. Ce n'est pas très pratique à l'usage puisqu'il faut prévoir un peu d'espace avec la voiture qui est garée derrière, mais quel charme. Avec un "bête" hayon, le Clubman n'aurait finalement été, pour l'oeil, qu'une Mini 5 portes allongée.

Style intérieur

La largeur plus importante du Clubman par rapport aux 3/5 portes a imposé à Mini de concevoir une nouvelle planche. Cette dernière n'est toutefois pas révolutionnaire puisqu'elle reprend le compteur rond XXL placé en son centre ainsi que les commandes à basculeur. On remarque tout de même que le large insert personnalisable est remplacé par un élément qui tient plus de la baguette décorative, tandis que la console centrale se fait plus imposante. Tout cela inspire une impression d'embourgeoisement, impression confirmée par la meilleure qualité des matériaux et la finition plus soignée. Naturellement, les possibilités de personnalisation restent toujours aussi nombreuses puisque l'on ne dénombre, sur la version Cooper S de notre essai, pas moins de huit possibilités d'habillage des sièges.

Equipement

Chez Mini, les choses sont simples : à chaque couple moteur essence/diesel correspond un niveau d'équipement. Ceux-ci se contentent, de préférence, du minimum syndical afin d'inciter les futurs heureux propriétaires à piocher allègrement dans la liste d'options. A bord de la Cooper S, on trouve ainsi l'ESP, une collection complète d'airbags, l'appel automatique d'urgence, la climatisation automatique bi-zone, le Bluetooth ou encore les phares et essuie-glaces à déclenchement automatique. Pour améliorer l'ordinaire, on peut, comme c'était le cas de notre voiture d'essai, opter pour le pack Exquisite (5 450 € : Chrome-line extérieur et intérieur, projecteurs full led, jantes 18", sellerie cuir...), le pack High-Tech (1 800 € : affichage tête haute, caméra de recul, régulateur de vitesse actif...), le pack City Zen (1 400 € : park assist, toit ouvrant panoramique, accès confort...), l'accoudoir central arrière (210 €), le ciel de pavillon anthracite (190 €), les fixation Isofix avant (100 €), les inserts Piano Black (200 €), la navigation Professionnelle (610 €), la peinture Mini Yours Lapisluxury (860 €) et le volant sport Mini Yours (290 €). Mais la facture s'établira alors à 42 940 €.

Modularité/habitabilité

Une Mini pour la famille ? C'est ainsi que la filiale de BMW vend le nouveau Clubman. Une famille, certes, mais peu nombreuse, et surtout pas peuplée de "géants". En effet, si les occupants des places avant dépassent 1m85, leurs cheveux serviront à épousseter la garniture de pavillon. A l'arrière, visez même carrément les moins de 1m70. Non pas, cette fois-ci, pour des problèmes de garde au toit mais à cause de l'espace alloué aux genoux. Et n'espérez pas en embarquer plus de deux, la place centrale de la banquette étant étroite et inconfortable au possible. Les bagages seront un peu plus à l'aise, 360 l leur étant consacré (1 250 l banquette rabattue) soit la même valeur que la BMW Série 1, 19 l de mieux que la Mercedes Classe A (341 l) mais 20 de mois que l'Audi A3 Sportback (380 l). Saluons également l'astucieuse banquette rabattable selon un schéma 40/20/40.

Crédit photos : le blog auto

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Pour résumer

Non, tout ne réussit pas à Mini. Coupé, Roadster et Paceman sont des échecs commerciaux qui, c'est officiel, ne connaîtront pas de succession. Au chapitre des loupés de la marque, on trouve aussi la seconde génération de Clubman, né en 2007. Mais nous avons ici affaire à l'exception qui confirme la règle. Mais si le nom perdure, le concept, lui, change radicalement.

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