24 heures du Mans 2018 - H+5 : Pour l'instant tout va bien...
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par Alain Monnot

24 heures du Mans 2018 - H+5 : Pour l'instant tout va bien...

Nous pressentions dans nos sujets de présentation de cette 86ème édition des 24 heures du Mans, que la lutte serait intense surtout dans la catégorie LMP2, où les moteurs sont identiques pour les 20 voitures engagées et où, ce sont les qualités du châssis et le talent des pilotes qui font forcément la différence.

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A ce petit jeu, il est certain que le TDS Racing a de très bons atouts dans son jeu avec son Oreca N°28 ayant accédé deux fois sur le podium en deux course d'ELMS. La voiture semble donc aller pas mal et le recrutement d'un certain Loïc Duval aux côtés de François Perrodo pilote amateur de talent ne négligeant rien depuis des années pour progresser et du jeune Matthieu Vaxivière, permet de viser au Mans l'objectif très raisonnable de continuer sur la lancée des podiums.

Alors que François vient de relayer Loïc , nous retrouvons ce dernier pour un petit point de situation.

Loïc le relais est un peu long, non ?

" Non, non ça va 2h20 dans la voiture, j'ai été habitué à faire beaucoup plus." (Loïc a gagné les 24 h avec Audi en 2013).

Le trafic, avec les GT, c'est comment?

"Oh vous savez ça fait partie du Mans, ça n'est pas inhabituel et ça se passe correctement."

Et l'auto?

" La voiture est très bien pour le moment."

Comme nous constatons que Loïc échange longuement avec le préparateur physique de l'équipe, sans même débriefer avec le staff technique et par que, ailleurs nous savons que le team TDS dispose d'un camion parfaitement aménagé pour l'entretien des corps, nous décidons d'interroger  Nicolas Joffre l'ostéopathe de l'équipe.

Mon petit doigt m'a dit que vous avez mis au point une organisation au top pour la forme physique et la récupération des pilotes du TDS Racing, pouvez-vous nous préciser un peu les choses?

" On essaye mais ça n'est pas toujours évident d'être au top du top? L'organisation pour une course de 24 heures, c'est de maximiser le repos. Dès qu'on peut on essaye que les pilotes dorment un maximum, bien sûr on a un protocole à suivre. Le pilote sort de la voiture, il baisse en température, ensuite il prend une collation. ensuite s'il a besoin, il passe par la case soins -thalasso ou un physio et après le sommeil si possible et ce dès le début de course, car tout ce qui est pris maintenant est bon pour la suite. L'objectif étant de capitaliser dès le début afin d'être performant du début jusqu'à la fin."

Vous vous occupez d'eux toute la saison ?

" Oui c'est ce qui n'est pas évident  car on n'a pas les pilotes tous les jours comme les joueurs d'une équipe de foot et de rugby. pour nous il y a un qui habite en Angleterre un autre en Suisse et l'autre dans le Sud de la France. On se retrouve tous les week-end de course et on travaille bien."

Et vint l'idole Alonso

Bien entendu comme on s'y attendait la catégorie GT Pro donnait engendrait souvent des poussées d'adrénaline aux spectateurs quand, par exemple,  Bourdais sur  sa Ford N°68  ne voulait rien lâcher face à un Makiowiecki  sur la Porsche N°91.

L'événement tant attendu intervint quand à 18h21 Fernando Alonso -véritable coqueluche du public- prenait la tête de la course, alors que la Toyota N°7 avait dû avancer de 4 tours son ravitaillement, sans que nous ayons eu connaissance d'une explication particulière. Cet arrêt impromptu donnait un petit avantage d'un tour à la N°8 qui en comptait deux d'avance sur la SMP N°17 troisième et trois sur la Rebellion N°1.

Un Safety-car calmait le jeu après que l'Oreca N°38 avec le pneu avant déchiqueté ait entrepris de rentrer au ralenti en semant des morceaux de plastique issus d'une carrosserie en souffrance. Comme souvent en pareille circonstance, beaucoup de voitures se précipitèrent  pour ravitailler et l'on vit une belle kyrielle de voitures, attendant au feu rouge en haut de la pit-lane, de pouvoir reprendre la piste derrière une voiture de sécurité.

Après l'effacement du safety-car les empoignades reprenaient de plus belle et l'on notait avec un peu d'étonnement, il faut bien le reconnaitre, la BMW N°81 pointer son capot à la seconde place de la catégorie, derrière la Porsche n°92 mais devant la Ford N°69. En fait les choses n'avaient rien de définitif puisque 13 GTE Pro se trouvaient dans le même tour.

La ByKolles abandonne

Une seconde salve de safety-car fut lancée (trois répartis sur l'ensemble du circuit) quand la Bykolles effectua une violente sortie de piste à 19h17. Dominik Kraihamer a été touché par une GTE en la doublant par l'extérieur dans les virages Porsche. La voiture est détruite et l'aventure ByKolles s'arrête là. C'est dommage, pour une fois, l'écurie semblait pouvoir voir l'arrivée, ou tout du moins le petit matin.

Là encore, on vit les voitures s'engouffrer dans les stands, alors que Button repartait sur la SMP N°11 restée immobilisée au stand durant 3 heures pour, un problème de capteur semble-t-il.

Au Mans plus qu'ailleurs sans aucun doute, il faut savoir jongler avec les opportunités ou non des safety-car  dont les organisateurs ne sont pas avares pour des questions de sécurité évidentes.

A noter que les Présidents Todt FIA et Fillon ACO  se sont rendus dans le stand Toyota, peut être les encourager à demeurer dans le championnat du monde en 2020.

Après 30 minutes de neutralisation, la voiture de sécurité s'efface et relâche la meute. Alonso et Lopez, au milieu du paquet, attaquent et dépassent à tout va. Quitte à passer en dehors de la piste, provoquant une crispation au sein du team japonais. Jusqu'ici tout va bien.

Classement par catégorie à 20h

LMP1
1#8Toyota76 tours
2#7Toyota76 tours
3#17SMP Racing75 tours
LMP2
1#26G-Drive72 tours
2#36Signatech Alpine72 tours
3#23Panis-Barthez compétition71 tours
GTE-PRO
1#92Porsche69 tours
2#81BMW69 tours
3#93Porsche69 tours
GTE-AM
1#77Dempsey-Proton67 tours
2#84JMW Motorsport67 tours
3#56Team Project 167 tours

Alain Monnot

Illustration : A. Monnot/Leblogauto.com, T. Coulibaly, en-tête : Toyota

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Pour résumer

Nous pressentions dans nos sujets de présentation de cette 86ème édition des 24 heures du Mans, que la lutte serait intense surtout dans la catégorie LMP2, où les moteurs sont identiques pour les 20 voitures engagées et où, ce sont les qualités du châssis et le talent des pilotes qui font forcément la différence.

Alain Monnot
Rédacteur
Alain Monnot

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