Un possible repreneur pour Better Place?
par La rédaction

Un possible repreneur pour Better Place?

Suite à la mise en liquidation judiciaire de Better Place, de nombreuses questions restent en suspens concernant l'avenir des employés de l'entreprise, mais aussi des clients qui ont investi dans une voiture électrique en Israël. Tout espoir n'est pas perdu cependant: un homme d'affaire évoque publiquement son intérêt pour la reprise de la société.

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Yosef Abramowitz, surnommé "Capitaine Soleil", est un entrepreneur américano-israélien. Il est à la tête d'un grand parc de panneaux photovoltaïques installés près de Kibbutz Ketura (Israël). L'homme d'affaires se dit prêt à reprendre les actifs de Better Place, suite à sa mise en faillite fin mai.

La situation est critique pour le moment: fin mai, il ne restait plus que 9 millions de dollars dans les caisses de Better Place et la start-up dépense 7 millions par mois. Plus de 200 employés (le trois quart des effectifs) ont déjà été licenciés. Une bonne part des stations d'échange rapide, ainsi que des bornes de recharges pourraient cesser d'être en service à partir du 13 juin, ce qui serait un désastre pour les 900 clients en Israël (dont 200 employés de Better Place).

Y. Abramowitz a des prétentions modestes: il n'imagine pas Better Place comme une grande multinationale, dans un premier temps en tout cas. Il pense qu'il faut limiter la portée du service (ce qui a déjà été initié récemment avec l'abandon temporaire de l'implantation en Australie) pour se développer progressivement.

Si l'entrepreneur se dit convaincu par les véhicules électriques, il explique ne pas avoir souscrit aux offres de Better Place jusqu'à présent. Selon lui, l'entreprise n'utilise pas assez d'électricité provenant d'énergies renouvelables: ce deviendrait une priorité pour lui en cas de reprise de la société, le lien devenant évident avec la production d'électricité via les panneaux solaires.

D'autre part, "Capitaine Soleil" estime que la disparition pure et simple de Better Place écornerait la réputation d'Israël d'être un pays fertile en start-ups. A ce titre, il souhaite un geste fort du gouvernement en faveur des véhicules électriques. S'il estime ses chances de succès sont modestes, il préfère tenter l'aventure plutôt que de ne rien faire. Si Better Place venait à connaître de forts profits, il promet de reverser ces derniers à des organisations écologistes (Greenpeace,...).

Il reste toutefois un sujet épineux constituant un frein à la reprise de Better Place: l'entreprise est un conglomérat de 14 sociétés dont seules quatre ont leur siège social en Israël. Ces quatre dernières ne se sont pas toutes déclarées en faillite. Plus gênant: la société qui détient les brevets et la propriété intellectuelle est basée en Suisse.

En tant que fournisseur de voitures et de batteries, Renault pourrait aussi avoir son mot à dire. Ainsi, le repreneur potentiel de Better Place en Israël pourrait se retrouver à devoir payer des redevances importantes pour faire fonctionner ses infrastructures.

Source: The Jerusalem Post

Crédits images: Better Place / Forward.com

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Suite à la mise en liquidation judiciaire de Better Place, de nombreuses questions restent en suspens concernant l'avenir des employés de l'entreprise, mais aussi des clients qui ont investi dans une voiture électrique en Israël. Tout espoir n'est pas perdu cependant: un homme d'affaire évoque publiquement son intérêt pour la reprise de la société.

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