Les femmes seraient moins sensibles que les hommes aux supposés « charmes » de la voiture électrique. C’est en effet ce qu’il ressort de l’étude de Standard & Poor dénommée « Global Mobility CY 2022 vehicle registration data ». Laquelle décrit les comportements d’achat des consommateurs aux Etats-Unis durant l’année 2022.
Hommes et femmes réagissent en effet de manière bien distincte quant il s’agit de choisir le type de motorisation de leur véhicule. Selon les chiffres mentionnés par l’étude, la part des femmes parmi les acheteurs de voitures électriques n’est que de 28%, contre 72% d’hommes. A comparer avec la répartition de 41,2% (femmes) contre 58,8% (hommes) sur le marché global (tout type de motorisation confondue).
Les analystes de Standard & Poor s’avèrent eux-mêmes étonnés de ce résultat. Lequel génère au final plus de questions que de réponses.
Parmi les explications les plus plausibles figure en tout premier lieu le manque d’autonomie, les femmes redoutant visiblement de se retrouver en panne, et de ne pouvoir rapidement y faire face. Le prix pourrait également avoir son importance, alors que les tarifs des véhicules électriques sont supérieurs à ceux des modèles thermiques. Le salarié moyen de la population féminine s’avérant inférieur à celui de la gente masculine.
Constat beaucoup moins surprenant : Tesla est le constructeur le plus apprécié par les conductrices, 33,1% des détenteurs de ses modèles appartenant à la gente féminine. Le constructeur américain devance ainsi Polestar (avec 27,4% d’acheteurs féminins) femmes), Lucid (19,5%) et Rivian (14,5%).
Les femmes sont le plus souvent intéressées par des voitures qui démarrent au quart de tour, immédiatement disponible et qui ne leur posent pas de problème … bref d’un usage facile et sans contrainte.
Elles ne souhaitent en aucun cas devoir se prendre la tête pour planifier période et lieux de recharge, trop occupées à jongler entre travail et vie de famille.
Sources : Standard & Poor
Les femmes seraient moins sensibles que les hommes aux supposés « charmes » de la voiture électrique. C’est ce qu’il ressort de l’étude de Standard & Poor dénommée « Global Mobility CY 2022 vehicle registration data ».
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