Evija, l’hypercar électrique selon Lotus
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par La rédaction

Evija, l’hypercar électrique selon Lotus

La firme d'Hethel a levé mardi soir le voile sur son tout nouveau modèle, une hypercar électrique nommée Evija. Celle-ci est la première vraie nouveauté chez Lotus depuis que la marque est passée sous le giron du chinois Geely.

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Cent-trentième châssis de la marque (les types 108 et 110 étant des vélos de course), c'est hier soir que l'Evija a été présentée par Lotus à Londres. Si l'on savait déjà que le constructeur planchait sur une hypercar électrique, et que l'on en connaissait déjà le nom, nous en avons maintenant les caractéristiques complètes.

2 000 chevaux, 1 680 kilos

Avec 1 680 kg sur la balance, l'Evija devient la plus lourde des Lotus (l'Omega/Carlton en pesait 1 610). Mais c'est aussi la plus puissante avec 2 000 chevaux qui sont délivrés par ses quatre moteurs électriques. Quant aux batteries lithium-ion qui les alimentent, conçues avec l'aide de Williams Advanced Engineering, elles sont placées en position centrale juste derrière les sièges. Outre un 0 à 100 km/h annoncé en moins de trois secondes, Lotus table également sur une vitesse de pointe supérieure à 320 km/h et sur une autonomie proche de 400 kilomètres en cycle WLTP. Conçues pour être entièrement rechargées en 9 minutes sur des bornes 800kW qui n'existent actuellement pas, les batteries peuvent aussi récupérer 80% de leur charge en 12 minutes et 100% en 18 minutes sur les bornes actuelles 350kW.

Tout comme le châssis, la carrosserie est réalisée en fibre de carbone. Selon le directeur du design chez Lotus, Russell Carr, les formes de l'Evija s'inspirent tant de l'industrie aéronautique que des prototypes des 24 heures du Mans. Bien évidemment, l'aérodynamisme a joué un rôle important dans le dessin de l'auto comme en témoignent ces énormes entrées d'air qui percent les flancs et se terminent sur la partie arrière de l'Evija, provoquant un effet Venturi. Celle-ci, justement, abrite des feux à LED en forme de halos qui tranchent radicalement avec les optiques ronds que l'on connaît sur les actuelles Elise, Exige et Evora. Petites coquetteries à noter, le feu de recul est logé dans la lettre T du monogramme Lotus, implanté sous l'aileron. De même, l'Evija se passe de rétroviseurs fixes, ceux-ci étant remplacés par des caméras escamotables implantées dans les ailes avant. La partie avant, munie d'un spoiler à deux lames, semble toutefois moins inspirée, partageant quelque ressemblance avec la Pininfarina Battista ou la Brabham BT62.

Electrique et connectée

Pour sa part, l'habitacle respecte l'ADN Lotus avec son style minimaliste. Les sièges baquets, à coque carbone, sont revêtus d'alcantara et peuvent recevoir en option des harnais quatre points. Similaire à celui d'une F1, le volant accueille en son centre la molette de sélection du mode de conduite. Cinq options sont disponibles, chacune influant sur le comportement et les performances de l'Evija : Range, City, Tour, Sport et Track. La console centrale, tactile, permet pour sa part d'accéder au système d'info-divertissement et à la climatisation. Une application smartphone permet également de régler à distance cette dernière en prévision d'un futur trajet, de vérifier l'autonomie restante ou encore de se chronométrer dans le cadre d'une sortie circuit.

Tarifée 1,7 million de livres hors taxes (1,88 millions d'euros), l'Evija ne sera produite qu'à 130 exemplaires, en référence à son numéro de châssis chez Lotus. La production de l'hypercar anglaise, construite à la main chez le constructeur, débutera l'année prochaine mais il est d'ores et déjà possible de réserver son exemplaire en versant un dépôt de 250 000 livres. Moyennant finances, les futurs acquéreurs pourront, outre les harnais comme précisé plus haut, opter pour une sellerie en cuir. De même, Lotus proposera un programme de personnalisation incluant peinture, marquages et ornements exclusifs à chaque propriétaire.

L'avis de leblogauto.com

Esthétiquement, on pourra reprocher à l'Evija un certain manque d'identité pour sa partie avant. Ainsi que son poids de 1 680 kg, élevé pour une Lotus. Curieux également, cette couleur grise retenue pour la présentation de ce nouveau modèle : on a connu plus vivant chez le constructeur (NDLA : et c'est un possesseur d'Elise de même couleur qui s'en étonne…)... De plus, Evija signifiant selon Lotus "the first in existence" (l'originelle) ou "the living one" (le vivant), pourquoi avoir apposé sur le capot un logo à fond noir et non celui coloré de jaune et de vert comme habituellement ? La rumeur voulant que le badge noir ait été utilisé par le passé sur les véhicules de route lors de la mort de Jim Clark en 1968 et de Colin Chapman en 1982, celui-ci ne colle pas avec la signification du nom Evija. Doit-on donc y voir une sorte de renaissance de la marque anglaise qui vit depuis de longues années sur le trio Elise/Exige/Evora, une volonté de tirer un trait sur le passé pour prendre un nouveau départ ? Un avenir fortement teinté d'électricité, que le futur SUV prévu pour la marque anglaise pourrait confirmer ? L'avenir nous le dira...

Source : Lotus Cars

Illustrations : Lotus Cars

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Pour résumer

La firme d'Hethel a levé mardi soir le voile sur son tout nouveau modèle, une hypercar électrique nommée Evija. Celle-ci est la première vraie nouveauté chez Lotus depuis que la marque est passée sous le giron du chinois Geely.

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